Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 7.5/10
Certains, s’ils avaient un marteau, ils taperaient le jour, la nuit, ils construiraient une ferme, une grange, une barrière… Ce serait le bonheur, quoi. D’autres s’amusent à le lancer sur un terrain herbeux, certains encore le deviennent complètement, marteau (pas tous, heureusement puisque Léonard devient scie…). Et même si d’autres encore s’en tapent, Hammer Fight propose son nouvel album,Profound and Profane.
Et là, pour taper, ça tape ! Ça vous la met bien profond et de manière pas très catholique parfois, le marteau s’abattant sur l’enclume, pour cette heure de Thrash sans tache inspiré par Pantera, Anthrax, Testament et beaucoup Mötörhead.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
Un trio ukrainien qui joue du Brutal Death Metal, ça me plait. Un groupe signé sur Xtreem Music, ça me plait aussi. Une jaquette réalisée par Seeming Watcher, ça me plait encore. Un nom parfaitement caricatural qui annonce sans détour le contenu, ça me plait toujours. Décidemment, on part sur un quasi sans faute. Les compositions sauront-elles se montrer à la hauteur de tant d’espoirs ou devrai-je mettre la tête dans le four et allumer le gaz ?
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Après m’être régalé à chroniquer le dernier album de Schizo « Rotten spiral » sorti le 25 mars dernier, la curiosité de revenir réécouter plus en détail leur tout premier méfait qui date déjà de 1989 était forte.
En effet, il est toujours intéressant, lorsqu’on (re)découvre un groupe qui était plus ou moins passé inaperçu – du moins pour votre serviteur – à l’époque, de réentendre les balbutiements de cette même formation avec un autre recul.
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg): 6/10
Fede Alvarez, le réalisateur du – bon – remake d’Evil Dead (sous l’égide et l’appui du réalisateur originel Sam Raimi et de son acteur fétiche Bruce Campbell), a dit lors d’une interview à l’avant-première du film au Grand Rex à Paris en 2013 que le problème avec les remakes, c’est que les fans n’ont pas envie d’aller les voir par crainte d’être déçus, tellement ils ont eu l’habitude d’en voir des mauvais qui salissaient l’esprit du film d’origine. Avant d’entrer dans toute polémique cinématographique, oui, j’ai bien aimé ce remake parce que, s’il s’éloignait pas mal de l’original – je ne vais pas vous spoiler mais vous risquez d’être déçus si vous vous attendez une séquelle ou une préquelle – il prenait un point de vue et un axe différent, sans exclure les nombreux clins d’œil, ce qui fait que par conséquent il apportait un regard neuf à la franchise – que je déteste ce terme que je trouve extrêmement commercial.
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Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 7/10
Vous devez commencer à connaître le label Shotgun Generation Records pour ses très bonnes sorties placées sous le signe du Rock n’ Roll : on y retrouve les formations comme High School Motherfuckers, Hellectrokuters, Suckerstarz mais aussi Aesthesia ou encore Pleasure Addiction (qui vient tout juste de sortir son nouvel opus) pour n’en citer que quelques-uns… Voici une autre parution du label : ‘Punchline‘ des hongrois de The Joystix.
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.9/10
« La luxure, c’est décidément mon péché préféré »… On dirait Al Pacino dans L’associé du Diable, hein ? Non, lui, c’est « la vanité », mais c’est intéressant de voir qu’encore actuellement, et même si c’est le péché abordé de la manière la plus trash – et pas thrash – dans Seven, tout ce qui touche au cul – et touchez pas au mien – reste encore bien tabou. Parmi les 7 péchés capitaux, ça reste le moins évoqué publiquement : on est tous des radins, gourmands, paresseux, orgueilleux, colériques, envieux en puissance… Mais la luxure…
Parlons de MollLust maintenant et de leur album In deep Waters.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 10/10
Quand des membres de Brodequin et Cinerary (Jamie et Mike Bailey, Jon Engman) se joignaient en 2004 au chanteur de Disgorge,Infantiphagia ou Abominable Putridity (Matti Way), cela donnait Liturgy (aujourd’hui renommé Liturgy A.D. sans qu’il y ait pour autant eu un autre album), « Dawn Of Ash » étant un de ces sommets inégalables de brutalité dégueulasse tels qu’on les aime.
Il y en a eu douze ans des formations qui pratiquent le Brutal Death mais je ne vois guère de rivaux possibles à cette putridité bestiale, à cet amas putréfié. Les onze titres sont autant de charognes puantes nourries aux pires immondices, élevées dans l’atrocité de géniteurs aussi géniaux que pervers.