Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Alors celle-là, faut que je te la raconte !
Ah si, pas de « Oh non, Metalfreak va encore nous raconter ses contingences affectives avec les femmes ».
Et bien si !
En général, c’est ce qui arrive quand le chroniqueur ne sait plus comment tourner les descriptions de ses albums sur lesquels il a particulièrement accroché, histoire de ne pas faire dans la redite ou la redondance, tout en ne sombrant pas inutilement dans le pathos non plus…
Elle était jolie tout plein, on se faisait des coucous, des sourires, on papotait de temps en temps : elle écoutait mes élucubrations de grand reporter de la scène rock/metal internationale, de grand baroudeur à la recherche de la photo qui tue, de grand esthète en matière de connaissances des groupes les plus improbables dans le plus obscur pays d’Amérique Latine.
Et elle m’écoutait, parfois même sans bailler, c’est dire si j’avais rencontré la perle rare !
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Vous l’avez vu venir, celui là ?
Alors là moi non plus !
Buffalo Summer, groupe du Pays de Galles fondé en 2010, nous sort son deuxième album « Second Sun » après un premier album éponyme déjà bien remarqué en 2013.
Et que dire de cet album sinon qu’il transpire le rock n’ roll de la première à la dernière seconde ?
Tout est quasiment parfait là dedans : à commencer par un son énorme.
Produit par Barrett Martin (Screaming Trees, REM, Queens of The Stone Age, Walking Papers), cette petite merveille de douze titres pour 41 minutes de bonheur auditif a tout pour satisfaire les rockers nostalgiques d’une époque bénie, celle des Led Zeppelin, Free, Deep Purple ou autres Lynyrd Skynyrd que certains autres groupes comme The Black Crowes, Scorpion Child ou The Answer se complaisent à perpétuer.
Note du SoilChroniqueur (Erikillmister) : 7,5/10
Encore des Suédois ! Décidément cette contrée est prolifique question métal, ces derniers temps ! En effet le nombre de combos scandinaves qui sortent des albums sont légion, et ce quel que soit le style, y compris le stoner, en l’occurrence pour celui qui vient de passer entre mes oreilles expertes, à savoir « The Machine, the Devil and the Dope » de Stonewall Noise Orchestra, groupe originaire de la ville de Borlänge, et pas complètement inconnu puisque comptant déjà 4 CDs à leur actif.
Une basse ronronnant de plaisir, des guitares saturées et mises légèrement en retrait, des vocaux un brin syncopé, pas de doute : « The Fever » lance cet opus de façon fort convaincante.
Lire l'article
Note de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 8.5/10
Ah, Avatar… Pas le film, hein : le groupe. Je dois avouer que je n’ai jamais vraiment accroché à ce groupe, existant depuis 2001 avec 5 albums déjà. Du peu que j’en avais écouté, je n’ai rien trouvé de spécial ou de spécialement accrocheur, sauf peut-être l’excellent et authentique morceau tubesque « Hail the Apocalypse », tout comme son clip complètement barré qui sont restés gravés dans ma mémoire ! Puis un jour, j’ai été invité à leur concert, et là j’ai complètement changé d’avis. Tout d’abord, j’ai été étonnée de voir qu’un groupe aussi peu connu à mon goût soit aussi connu en France ; ils ont presque fait un sold out à la Flèche d’Or (Paris) en 2014, avec plus de 400 fans ! Et oui, il n’y que les cons qui changent pas d’avis, c’est ce que je dis toujours ! Sur scène, les morceaux prennent vie car les suédois jouent beaucoup sur l’aspect visuel puisqu’ils ont une tenue spéciale et élégante.
Lire l'article
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
De 1992 (« Suffocated Truth ») à 2002 (« Cold Blooded Murder »), les Allemands d’Obscenity étaient pour ainsi dire réglés comme des horloges suisses. Un album tous les deux ans, au style aussi immuable que la qualité, comprendre que dans le registre Death Métal au tempo moyen bien écrasant, les mecs ont un certain savoir faire.
Depuis 2002 donc, la cadence baisse. Un disque tous les cinq ans en moyenne, compte tenu de la prolifération de formations, les types ne craignent vraisemblablement d’être oubliés. Ils ont bien raison, parce que moi j’étais tout joyeux à la perspective de me repaître d’une nouvelle dose de gore, il me fallait avoir de nouvelles saloperies en tête et je sais qu’Obscenity est doué pour faire travailler l’imaginaire pervers.
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Enfin !
On l’aura attendu, ce treizième album des Flots, si on considère le réenregistrement un rien dispensable du chef d’œuvre de 1988 « No place for disgrace » en 2014 comme un album à part entière, qui nous arrive quatre ans après le très moyen « Ugly noise ».
Mince, ce groupe qui existe depuis 1984 et qui a quand même abrité un des bassistes les plus talentueux en la personne de Jason Newsted entre 1984 et 1986, le temps pour lui d’enregistrer « Doomsday for the deceiver » et de signer quelques titres de l’album suivant.
C’est ensuite, privé de son compositeur principal – un peu comme lorsque Metallica a perdu Cliff Burton dans les circonstances dramatiques que l’on sait – que Flotsam And Jetsam alternera les albums moyens (« When the storm comes down », « Cuatro », « Drift »), dispensables (« High », « Unnatural selection », « Ugly noise ») au milieu de franches réussites (« Dreams of death », « The cold », « My God »).
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8/10
Combien de comédiens, acteurs, comiques et humoristes français auraient suffisamment de bollocks pour assumer d’aimer le Metal ? Combien de marins, combien de capitaines assumeraient de s’aventurer dans cet Oceano Nox ? Oui, certains vont me rétorquer « attends, t’abuses, y a quand même Dédo ! » En effet, et il joue de cette particularité, singularité dirais-je même, pour se démarquer de la clique à Jamel. Quand Ultra Vomit part en cacahuète en faisant du Blague-Metal (et le fait bien, de manière débile, marrante mais réfléchie et bien construite), ils restent des metalleux, tout comiques/humoristes soient-il… Et si on peut rire d’entendre Samy Naceri tenter de la punchline dans le rap ou Elie Semoun nous faire dans le sirupeux de la bossa nova « à la française », lequel aurait passé le cap du violent dans un pays de culture de masse devenue étouffante et édulcorée au point de cacher ses talents musicaux par des télé-crochets vantant/vendant des chanteurs de karaoké comme les futures stars, formatés aux minauderies et aux clichés du paraitre populaire bienséant et politiquement correct ? Et si la team du Groland s’en amuse à ses heures perdues, à passer pour des keupons anarchos, ça fait davantage parti du costume que de l’art de vivre…
Lire l'article
Note de la soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 9/10
25 ans déjà, 25 ans à nous servir d’excellents plats qui se mangent froids, très froids même, à l’image du Doom suédois que nos chefs nous offrent à chaque sortie. Les grands maitres sont enfin de retour trois ans après leur dernier chef d’œuvre Dethroned and Uncrowned !
Je n’oublierai jamais ma première fois, lorsque j’ai découvert par hasard « My Twin » de The Great cold Distance (mon album préféré à ce jour), je n’ai plus quitté d’une oreille Katatonia. Il ne passe pas un jour sans que j’en écoute : chaque titre transporte une émotion, des mélodies uniques et accompagne merveilleusement quelques événements de notre vie. Katatonia n’a jamais fait du simple Doom classique, mais du Doom très spécial, qui ne connait pas de mauvais ou de banal, car tout est bon, voire très bon, excellent ou parfait !
Lire l'article
Note du Soilchroniqueur (Erikillmister) : 8/10
Coucou, les revoilou ! Je veux parler de nos potes de Grand Magus ! Fidèles à leur habituelle vitesse de croisière, à savoir un CD tout les deux ans, JB Christofferson, Fox Skiner et Ludwig Witt, remettent le couvert en 2016 avec cette fois Nico Elgstrand (Entombed) à la production, le nouveau bébé des suédois s’appelant « Song of Sword ».
Ça démarre très fort avec « Freja’s Choice » sorte d’hymne heavy metal, relayé magistralement par « Varangian » dont le refrain, digne des meilleurs Manowar ne demande qu’a être scandé par des hordes de barbares métalliques headbangant furieusement sur « we are wariors » ; Ça se calme un chouia ensuite, du moins le croit-on… Car une fois la myriade d’arpèges chiadés passée, le naturel qui n’a pas vraiment eu le temps d’être chassé revient au triple galop, sous forme d’un « Forged in Iron, crowned in Steel » le bien nommé.
Lire l'article