Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10
Tout jeune groupe allemand (« A World That Has To Be Opposed » n’est que leur deuxième album), Vidargängr balance un Black Métal cru, cruel et parfaitement orthodoxe dans l’interprétation. Je pourrais m’arrêter là. En effet, une fois que l’on a qualifié le style, il devient inutile de chercher quoi que ce soit de hors norme au sein de la formation. Evoquer la production peut-être ? Classique pour le genre pratiqué : claire, rêche, elle est parfaitement adaptée au propos sans chercher à noyer les instruments ou le chant sous des tonnes d’effet superflu. Cela ne casse donc pas deux pattes à un bouc mais en cette époque de surenchère où chacun se sent obligé d’en faire des tonnes sous prétexte que le numérique permet d’accumuler les pistes inutiles, il est agréable d’entendre une formation qui prône le minimalisme et renoue avec les valeurs ancestrales : noirceur, misanthropie, violence.
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Note du Soilchroniqueur (Celtikwar):10/10
Bien évidement une nouvelle parution de la Queen est forcément indispensable.
Nuclear Blast l’a aussi très bien compris et agrémente chaque nouvelle possibilité éventuelle de parution d’une multitude de sorties sous diverses versions: digipack, cristal, vinyle (ce dernier pouvant aussi sortir sous de nombreux coloris), etc…
Afin de fêter les trente ans de carrière de Doro, en plus de la tournée événement, il nous fallait obligatoirement un DVD 30 Years Doro – Strong & Proud qui sortira le mois prochain. (Votre serviteur n’ayant pas pu participer au concert l’attend de pied ferme). Pour nous faire patienter avant sa sortie, nous avons le droit à un EP ‘Love’s gone to Hell’.
Hé oui, il faut fêter le printemps et quoi de mieux qu’une sortie de Doro?
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Note de la SoilChroniqueuse (Excalibur) : 7/10
Qu’on l’aime ou non, Otep est un groupe qui ne peut pas laisser indifférent. Il fait hérisser les poils, ou sauter les enceintes. Volontairement intransigeant : c’est lui qui choisit son public et non l’inverse.
D’ordinaire plutôt productifs (4 albums, dont un live entre 2009 et 2013), les furieux s’étaient éclipsés des bacs après la sortie de Hydra. C’est donc après 3 ans d’un calme inhabituel qu’ils reviennent avec leur septième album studio Generation Doom.
Si le poids des années assagit certains, là, on est assez vite rassuré…Dès les premières secondes de l’album, l’ambiance est posée : il est cru, brutal, provocateur et sans concession. Dans la continuité des précédents…. En plus extrême !!
Interviewer : Metalfreak
Interviewé : Mike Alvord (Guitares, Chant)
Traducteur : Willhelm von Graffenberg
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
‘crénom, avec eux, ça ne rigole pas !
Depuis 1977 qu’ils existent, ce groupe qui s’est formé en pleine explosion du punk nous envoie leur septième album full length dans les gencives et celui là, on peut leur accorder qu’il va décoincer plus d’un prépuce emprisonné dans une fermeture éclair !
Septième album certes, mais on compte au bas mot : 7 EP, 4 splits, 10 singles, 13 ( ?) compilations et 4 lives : autant dire que ça ne chôme par chez les anglais…
Huit ans après l’ébouriffant « Disensitise » (2008), les revoilà avec ce « End of days » qui nous envoie en pleine face quinze uppercuts qui tournent autour des deux minutes et dont ils ont le secret !
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8,5/10
« Colored Sands » comportait déjà des titres relativement longs, jusqu’à neuf minutes pour « Absconders » mais il faut croire que ce n’était pas encore assez pour Luc Lemay, tête pensante de Gorguts depuis 1989. Voici donc l’EP « Pleiades’ Dust », morceau unique de trente minutes découpé en sept chapitres qui réjouira les fans, tout du moins ceux qui ont suivi la formation dans ce qu’elle a fait de plus tordu, biscornu, syncopé et ce même si, en la matière, cette dernière sortie me semble supplanter ce qui a été proposé jusqu’alors.
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 7/10
Lao Tseu a dit : « Il faut trouver la voie ! ». Pour Elvaron, on est presque sur le même chemin : trouver la VOIX.
Avec Ghost of a Blood Tie, leur 5ème album, le groupe de Metal prog français nancéien nous présente sa palette de connaissances musicales et de culture(s), allant du Heavy, NWOBHM, un peu de Power et du Prog beaucoup (on pense évidemment par passages à Dream Theater, imparablement) à la musique savante, eu égard à la première piste « The Journey within » qui fait entendre des références à Liszt, Chopin ou Paganini. Et c’est là que me vient ma première question : comment un groupe aussi aguerri (fondé en 1993, il y a vingt ans quand même, de retour d’un split en 2008) qui vient de l’Est de la France et mérite d’être au Centre des attentions a-t-il pu être autant à l’Ouest dans le choix de son interprète vocal
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10
Il va être difficile de trouver quelque chose d’intéressant à dire sur ce nouvel Aborted. Certes, un changement de guitariste est à notifier mais pour l’impact que cela a sur la musique, on frôle l’anecdotique. Du coup, connaissez-vous « Dellamore Dellamorte » ? C’est, à peu de choses près, le nom du premier titre de « Retrogore » mais c’est surtout un film magnifique dans lequel on retrouve François Hadji-Lazaro. Donc s’il faut choisir entre ce disque et le film, pour moi il n’y a pas photo, je me colle le cul devant l’écran et je savoure la poésie morbide de Michele Soavi.
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