Note de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 7.5/10
Avec un nom pareil (Tax The Heat), il est difficile de susciter un quelconque intérêt chez l’auditoire de prime abord… Je l’ai toujours dit et répété : les préliminaires sont très importants pour passer à l’acte. Si j’avais comme pseudo Bernadette, Cunégonde ou Ursule, je doute que l’envie de me lire à livre ouvert s’empare de vous…
Maintenant si je vous dis : Muse, Beatles, Blackstone Cherry, Greenleaf, Monster Truck, Blues Pills au masculin (et en moins bien), Rock’n’roll, Pop Rock, Lynyrd Skynyrd (comme l’expose le titre « Caroline »), Heavy Rock, groove… cela attise déjà davantage votre curiosité et votre envie. Si vous voulez remonter les temps dans les années 60, « Fed to the Lions » sera votre machine.
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Note du Soilchroniqueur (Celtikwar):8/10
Tenté par une dose de Thrash Old School ?
Toujours plus fort toujours plus vite.
Putain, que c’est bon !
Inutile d’en faire des caisses et des caisses sur le descriptif de cet album. Font chier aussi les chroniqueurs à nous parler du moindre changement de tempo de tel titre, du style qui est plus ou moins celui déjà employé par tel groupe dans tel opus ans l’an 19**. C’est pas tout ce détail qui nous aidera à dire si le disque est bon.
Nous en s’en secoue l’orifice masculin de tout cela.
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 7/10
Même s’ils ne font pas dans le reggae, Deadlock ne manque pas d’air : nous pondre un album qui avait tout pour être excellent et le rendre aussi fade…
Hybris porte aisément bien son nom : un hybride de style qui démarre sur les chapeaux de roues, avec une base Modern Death à tendance swedeath/melodeath, des riffs incisifs (bien que pas assez pointus à mon sens, mais bon) évoquant un peu Mors Principium Est avec sa contenance de growl comme ligne textuelle, pour mieux laisser la place à la voix puissante et maitrisée de Sabine Scherer (Margie Gerlitz remplace désormais depuis avril dernier cette ancienne claviériste/vocaliste), tantôt popisante, tantôt poussée, le tout sur une structure un peu alambiquée. Bref, ça partait bien pour le groupe allemand qui enchaine ensuite des passages à trois voix aux timbre dissocié sur « Carbonman » (growl masculin + clair masculin + lyrique féminin)…
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Entre deux albums de thrash metal ou de musiques extrêmes à chroniquer, il est de bon ton de changer d’univers de temps à autres, histoire de varier un tout petit peu les plaisirs.
Quand le CD de Shiverburn, groupe qui m’était jusqu’alors totalement inconnu, est parvenu dans ma boite aux lettres avec l’album des thrashers de X-Tinxion, j’étais loin de m’attendre à des sonorités si sucrées.
La belle petite surprise du jour vient donc de ce petit groupe néerlandais fondé en 2013, qui nous offre, avec ce premier album full length, douze titres pour 40 minutes de hard rock mélodique à tendance FM aux fortes influences, assumées par le groupe, à rechercher autour de Nickelback, Paramore ou Alter Bridge.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8,5/10
Groupe discret et atypique, voilà maintenant près de quinze ans, pour six albums, que les Français de Monolithe propagent la contagion d’un Funeral Doom original, subtil, relativement classique quant à la forme mais foncièrement « différent » quant au fond du fait de leur passion pour les origines de l’homme et la science-fiction.
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10
Comment définir autrement Witches Mentor Cult de Hexenizer que par « le foutage de gueule d’une bande de branleurs » ?
Alors attention à ne pas mésinterpréter mes propos : c’est vraiment eu égard à l’esprit général de l’album et du groupe. La jaquette en dit déjà long, dans l’idée « woman, be my slave » très typique de Manowar – celui qui, parmi vous, prend Manowar au premier degré devrait absolument se poser des questions – dessinée dans un genre cartoonesque avec des nanas à poil entourant le groupe tout de veste en cuir et de Rayban vêtus, certaines dansant pour ce qui ressemble à un sabbat avec ses prêtres en toge noire, ses cranes, ses croix inversées. De base, ça commence bien, mais quand on regarde la liste des titres, avec un « witch » dans quasi chacun, on continue de s’enfermer dans cette idée de 666ème degré, le titre « Witch or Bitch » résumant assez bien le ton « sex, drugs & rock n’ roll » à l’ancienne, ne laissant que peu de doutes sur la place qu’elles réservent à leur balai (cf. « The Witches Sodomizeitor » ou « Riding the Witch »), faisant passer Samantha pour « Ma sorcière bien fourrée ».
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
Difficile de parler de petit nouveau concernant Grave Desecrator puisque la formation brésilienne existe officiellement depuis 2001. En revanche, ce qu’il y a de certain, c’est que sans cette signature avec Season of Mist pour promouvoir « Dust to Lust », je n’en aurais sans doute jamais entendu parler.
Bon, vous avez vu la pochette, le logo, y a du bouc et de la croix renversée, satanistes en approche rapide donc. Si la question de l’authenticité se pose toujours dans ces cas-là, savoir que les types ont participé en 2014 à un split avec Archgoat, Black Witchery etImpurity rassurera tout le monde. C’est du sérieux de ce côté mais musicalement cela donne quoi ? Parce que moi, au fond, j’ai tendance à m’en foutre un peu des croyances des groupes, ne m’attachant qu’à la qualité musicale. C’est pour ça que des gens crachent à la gueule de Céline sans avoir jamais lu un de ses livres et passent ainsi à côté du plus grand écrivain du vingtième siècle mais, aller, je ne vais refaire l’histoire.
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 9/10
Et voila, ça recommence ! C’est chiant ces albums sur lesquels t’as, pour ainsi dire, rien à dire tellement ils sont bons. Et de nouveau, Onirism frappe un grand coup de ce domaine – ce qui est paradoxal vu le genre musical, pas du genre agressif – avec un nouvel EP, The Well of Stars.
Ce puits aux étoiles creusé par le monsieur-je-fais-tout, officiant également en temps que guitariste chez Belenos, Antoine Guibert, qui revient nous vendre du rêve, à l’instar de sonartwork, avec un EP d’environ quarante minutes mais qui défilent à une vitesse folle, sans donner l’impression de passer du coq à l’âne, avec un long morceau subdivisé en quatre parties, ce qui est le petit plus par rapport au précédent album, Cosmic Dream [http://www.soilchronicles.fr/chroniques/onirism-cosmic-dream] : cette sensation de cohérence. On reste dans le même esprit, du BM atmosphérique et symphonique, mais qui, par cette sensation d’unité, éloigne davantage des Dimmu Borgir et Raventhrone pour se rapprocher davantage des œuvres de Caladan Broad, sans le coté folkisant, même si on se plonge dans une culture folklorique chinoise et irlandaise durant les longs passages sans blast, ni guitares saturées, ni growl.
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Note de la Soilchronicles (Bloodybarbie): 8/10
A deux, on peut accomplir beaucoup de choses comme nous l’apprend la vie, comme par exemple faire des bébés… Certains nouveau-nés ne sont pas comme les autres (qui sont fait de chair, d’os et de sang) et peuvent naitre de deux parents du même sexe, mais sont sous forme de bouts de plastiques (bon, vous pouvez toujours essayer de copuler avec une Real Doll, pas sur que vous enfanterez d’une Barbie). Cela dit, l’ingrédient commun essentiel à leur fabrication, comparé aux bébés humains, y est présent : ils sont faits d’amour (avec du poil autour), de passion et de dur labeur pendant 9 mois (plus ou moins, sans compter le temps de travail antérieur pour les engendrer). La deuxième progéniture du duo allemand est né à l’envers si on en croit le titre « Born Reversed », il s’appelle « Ode to the Flame » et il est de la race Black/Death Metal noisy, Stoner/Sludge et groove rock’n’roll, autrement dit un sacré bâtard ! Qu’ils soient bénit par les saints (ou les seins selon leur décision ou non de l’allaiter). J’ignore ce que ses géniteurs ont dans leurs gènes mais en tout cas ils sont sans gêne !
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