Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 6,5/10
Neuf titres, 21 minutes et puis s’en vont ! Avec des références pareilles, on aurait pu croire à un nouveau groupe de grindcore mais non : il s’agit bien de thrash metal, old school tout comme il faut, avec une énergie un rien punk histoire d’y donner un petit ton crossover.
Le trio de Turin s’en donne à cœur joie, pour ce premier album après une démo éponyme en 2011 et un EP trois titres de six minutes (2013), à nous balancer des riffs incisifs au possible sur lequel un chant rageur et éraillé déverse ses insanités avec de grandes gueulantes en mode aigu.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
Nous savons que tous le Brésil en connaît un rayon en matière de musiques extrêmes, aussi n’est-il pas surprenant de constater la qualité de ce nouvel et deuxième album d’Escarnium, quatre ans après « Excruciating Existence ».
Sombre, puissant, évoquant Incantation ou Dead Congregation, « Interitus » met la fessée du début à la fin. Entre les blasts, les riffs violemment crasseux et un chant hyper efficace dans son registre classique, difficile de détacher un morceau en particulier mais difficile également d’en désigner un ou plusieurs moins bons.
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
“Mon Papa, il aime les vinyles et le grindcore !
Ça tombe bien, il vient de sortir un nouveau petit album de six titres pour seulement dix minutes dernièrement ! C’est du grand disque et c’est du grindcore !
Et bien Papa, il écoute tout le temps ce « Mankind Crawls » depuis qu’il l’a reçu à la maison, même que des fois j’aimerais qu’il change un peu.
Mais bon, Papa, il m’a dit qu’il n’avait rien écouté de si bon depuis le dernier album de Naplamdef ou quelque chose dans le genre.
Note de la SoilChroniqueuse (Excalibur) : 10/10
Un titre évocateur. Une voix à damner une sainte. Une atmosphère sombre et sensuelle digne des poèmes de Baudelaire…
Si c’est la conception du sexe selon Thomas Jefferson Cowgill – King Dude pour les intimes – je signe tout de suite ! Je fonce le rejoindre à Seattle. J’accepte même de réviser tous mes préjugés sur le mariage, voire de rencontrer la belle-mère…
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10
Freedom Call, c’est un peu ce groupe de potes que tu revois une fois l’an – parce qu’on a toujours des tas de choses à faire chacun dans son coin, TMTC – et avec qui ont est sur de passer un bon moment. Cette bande de « couillasses » avec qui tu sais que tu vas entendre les mêmes blagues, arrangées avec le temps et la distance, les mêmes vannes sur les licornes obèses (les rhinocéros, quoi), la même histoire du chevalier qui doit aller délivrer la princesse en bourrant la gueule d’un dragon, soit à coup d’épée, soit à coup de litres de bière (parce que c’est plus rigolo de voir un dragon bourré), litres de bière que tu vas forcément vider avec eux en braillant des refrains mi-hymniques, mi-chansons paillardes en faisant des « wooo-oh » et en trinquant, si la soirée ne se finit pas par un bœuf acoustique autour d’un feu de bois après une virée sur un fidèle destrier, de chair ou d’acier. « Épique » est leur credo, leur leitmotiv, leur modus vivendi, leur seconde nature.
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Nouveaux venus sur la scène heavy metal basée au Danemark, mais ayant des membres en France et en Pologne ? Danois, Steel Inferno est un groupe avec une chanteuse au timbre agressif à la Kate De Lombaert (Acid) ou Ann Boleyn (Hellion) nous sort son premier album après une demo et un single (chroniqué ici : http://www.soilchronicles.fr/chroniques/steel-inferno-arcade-warrior) en 2014.
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Celui-là, je n’allais pas le laisser aux autres !
Groupe russe formé en 2011 sous le nom de Deafknife, c’est en 2016, après une démo, un EP et deux albums (“Deafknife” et “Vi er dode”, les deux en 2011) que le quintet prend le nom d’Ultar.
Et il faut le reconnaître, l’album est phénoménal. Je ne sais pas ce qu’ils mettent dans la vodka mais les six titres – dont deux courts instrumentaux en guise d’interlude – sont autant de petites merveilles de post black metal qui nous font voyager dans l’univers d’H.P. Lovecraft, Kadath étant une cité légendaire.
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Note de la SoilChroniqueuse (Excalibur) : 6.5/10
Vous avez une petite soirée cocktail à organiser avec vos collègues et votre boss, et vous ne savez pas quoi passer comme musique d’ambiance sympa ? Le dernier Vörgus est un album particulièrement approprié… Enfin surtout si c’est pour Halloween… Parce que, bon, dans le cas contraire, dès les premières mesures de l’intro de « White trash Hellraisers », il est probable que vos invités s’étouffent tous avec leurs toasts au saumon…
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 9/10
En écoutant les premières mesures de « Pure », le titre d’ouverture, j’ai craint le pire. Je n’arrivais pas à passer outre cette mélodie presque joyeuse et cela a longuement retardé le fait que je me plonge dans le disque. Ne pas insister aurait été une belle connerie.
In the Woods… ne pratique plus de Black Métal, ce n’est pas une surprise. À ce titre, son évolution musicale entretient de nombreux points communs avec Manes, Norvégiens eux aussi, et son Dark Rock, s’il n’arrive pas au niveau d’un « Vilosophe », reste néanmoins dans les hautes cimes de l’inspiration.
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Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 8/10
Un peu de Stoner dans ce monde de brute…
Vous aimez bien les guitares archi-saturées, les sons de basse bien graves ? Alors arrêtez vous quelques instants pour écouter El Royce.
Il faut dire que cette formation nantaise ne fait pas dans la demi mesure et continue de nous procurer pas mal de plaisir, et ce n’est pas de ce nouvel opus (le troisième) ‘Black Saints of Bourbon Street’ que l’on dira le contraire. Dès l’ouverture, on est dans le bain avec un « Judgment Day » qui frappe très fort : on pensera notamment à un Metallica avec son intro toute en puissance.
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