Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 9/10
Quoi, quoi, quoi ?! Seulement 26 minutes ?! Mais, mais, mais c’est trop abusé !!! Serpentine Dominion propose un superbe album, sans nom, et nous laisse sur notre fin ?! Je suis colère, là !
Du Death qui arrache, avec une grosse tendance mélodique (passages harmonisés, voix claire, etc.), des passages variés, équilibrant l’album entre calme et tempête, grosse brutalité (« Divide, conquer, burn and destroy ») et grosse tendresse (« Prélude »), acoustique souple et électrique dur, et… SEULEMENT 26 MINUTES ?! Le plus fort, c’est qu’ils arrivent à placer un solo mélodieux sur du blastbeat, sans faire une espèce branlette atonale typique du Death ! En plus, avec un bon son, un bon mix, une carritude exemplaire, une maitrise technique et une musicalité malgré tout à toute épreuve !
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Note de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 7.5/10
Des petites sorties discrètes et dans l’inconnu comme celle de Forever Still, ça fait plaisir ! Metal alternatif à chanteuse, dans la lignée de Halestorm, Icon for Hire, et surtout Evanescence, non seulement parce qu’il y a une forte présence de piano, mais la sublime voix de Maja Shining est assez proche de celle d’Amy.
Si vous n’avez jamais entendu parler d’un groupe qui fait un concept album sur une femme dépressive, Forever Still l’a fait… Après tout, pourquoi pas : il faut bien parler de la maladie du siècle qui touche beaucoup d’entre nous. Leur musique, mélancolique (surtout à cause du piano) et la voix de Marja accentuent davantage le concept de l’album. On y trouve également des morceaux lourds et pêchus avec ce double chant clair/screamé comme dans : « Scars », « Break the Glass » et « Awake the Fire », le reste étant plus tempéré et mélancolique.
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Note de la SoilChroniqueuse (Bloodybarbie) : 5/10
Un an plus tard : Lamb of God, le retour ! On n’aura pas attendu longtemps depuis que David Randy Blythe a été innocenté de l’homicide involontaire en 2013 : lui et ses acolytes repartent à fond les caisses !
Un retour très modeste d’ailleurs avec un EP, et même pas un vrai EP comme la majorité des groupes : un EP de deux morceaux avec un chant clair de David assez dérangeant (dans « The Duke ») voire faux, qui ne cassent pas trois pattes à un agneau, même celui de Dieu. Certes, ça poutre, les riffs sont sympas, les soli aussi, mais voilà quoi : deux pauvres morceaux pour nous laisser sur notre faim, c’est injuste ! A jeter : « The Duke », à retenir : « Culling ».
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Note du SoilChroniquur (Arno) : 7,5/10
Là, je dis oui ! Moi, si on me demande poliment les choses, je ne suis pas le mauvais bougre, je mets une bonne note, sachant reconnaître avec discernement le bon élève. Il faut dire qu’il y a tellement d’ânes, de copieurs, de branleurs de fond de salle qui considèrent qu’un bon look vaudra toujours mieux qu’une copie sérieuse et deux minutes d’analyse qu’il n’est pas compliqué de reconnaître l’étudiant appliqué, studieux, et ce même s’il est sale comme un pou à l’image de Nuclear Aggressor.
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Death Fetishist est un des nombreux projets de Matron Thorn (Andacht, Benighted in Sodom, Crowhurst, Præternatura, Ævangelist, Midwinter Storm, Carrie White burns in Hell, Carrion Blues, Cathaaria, Disenchantra, Palindrome, Vagrant Starscape, ex-Bethlehem, ex-Chaos Moon, ex-Leviathan) et de G. Nefarious (Panzergod).
“Clandestine Sacrament” est le premier album de cette formation arrivant tout droit de Portland.
Le duo, formé en 2015, a déjà sorti deux EP cette année (“Whorifice” et “Lucifer descending” en février dernier) et officie dans un black/doom metal occulte au possible, à la noirceur d’une opacité à ne pas voir le bout de son nez !
Nightmare + Rising Steel + Charlie’s Frontier Fun Town (Grenoble, la Belle ...
par Metalfreak
Photos : Metalfreak
En attendant le live report en cours d’écriture, voilà un gros florilège de photos de trois groupes particulièrement talentueux de Grenoble.
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Note de la SoilChroniqueuse (Excalibur) : 7,5/10
Non, le rock allemand ne s’est pas arrêté à Scorpion et leur Rock you like Hurricane…
Rien qu’en regardant les jackets des albums de Hardbone, on est dans l’ambiance. Ces gars là aiment les grosses guitares, les têtes de mort, le sexe et les jolies nanas. On est avec des hard rockeurs. Des purs, des vrais, des bons, qui usent les comptoirs des bars, trainent avec des vieux cuirs, et portent des tignasses longues. Pas de raison que ça change dans cet opus là.
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Note de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 8.5/10
Quoi de mieux qu’un bon premier EP d’une petite demi-heure pépère avec 4 morceaux bien consistants pour nous présenter le doom spécial que nous offre le groupe suédois The Doomsday Kingdom. Du doom à la Avatarium (un chant féminin similaire sur « Never Machine » et « The Sceptre ») aux principales influences de Black Sabbath, mais surtout Candlemass, dans le mid-tempo avec une prod au son artisanal et typique du gros doom à l’ancienne.
En parlant d’Avatarium, si on ressent si fortement un gros point commun (même deux) dans le son et les compositions entre les deux groupes c’est parce qu’ils partagent deux membres : le guitariste très talentueux Marcus Jidell (et qui est aussi guitariste de Soen depuis l’année dernière) mais SURTOUT le dénommé “père du doom”, le bassiste (et multi-instrumentiste) Leif Edling, qui n’est personne d’autre que le fondateur de Candlemass. Que du bonheur !
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Note de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 7.5/10
L’empire n’est pas celui qui contre-attaque mais le nouvel et onzième album de Vader !
Avant de lire cette chronique, qui n’est rien d’autre qu’un complément de ma chronique de leur EP « Iron Time » sorti en septembre dernier, commencez d’abord par la lire (ça m’évitera le copier-coller) : http://www.soilchronicles.fr/chroniques/vader-iron-times
Moi qui l’attendais avec impatience, cet album, je n’ai pas été déçue mais pas émerveillée non plus.
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10
La jaquette se suffit à elle seule pour annoncer la couleur – si tant est que le noir soit une couleur : Panychida va parler de mort, de sorcières et de satyres… enfin d’aspect hérétique dans son 4ème album intelligemment intitulé Haereticalia – The Night Battles.
Je ne pense pas que ces démons de minuit vous entraineront au bout de la nuit, mais en tous cas pendant sa quarantaine de minutes assurément (j’exclus sciemment les bonus live du chrono). Le groupe tchèque, en blanc, fait du noir en couvrant de sa toge symphonique partielle un pan d’histoire des cultes du Nord de l’Italie. Les benandanti (littéralement « ceux qui agissent pour le bien) faisaient parti d’une « secte » païenne vénérant la fertilité agraire à la Renaissance, donc forcément des hérétiques (bien que le démarche se voulut anti-sorcellerie – ironie perpétuelle qu’est l’Histoire), surtout quand on a des joyeux drilles aussi chtarbés que la précédente dynastie Borgia à la tête de l’Église Romaine catholique.
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