Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10
Avec une durée proche des trente-cinq minutes, ce split entre les Ukrainiens de Drudkh et le Suédois de Grift ne se fout pas de l’auditeur. Il faut dire que lorsque chaque groupe propose deux compositions avoisinant systématiquement les neuf minutes, le compteur monte vite. Cela dit, j’ai tendance à me méfier des morceaux à rallonge, sans doute à cause de la mode Post-machin chouette et sa propension à répéter le même riff pendant dix minutes en se contentant de jouer sur des variations d’intensité. Sans compter que cela fait un bail que Drudkh ne m’a pas régalé les oreilles avec un bon album… Quant à Grift : je n’en ai jamais entendu parler.
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 9/10
Oni soit qui du mal en pense. Le groupe ne peut prétendre à la devise parisienne, étant originaire des Iles Caïman (et implanté dans l’Ontario, au Canada), mais leur debute album, Ironshore, est un bon placement à l’international, assurément.
Si le sextet de Death progressif et technique emprunte son patronyme aux démons japonais, leur musique est diaboliquement carrée, aux riffs aussi acérés et pointus que les griffes de succubes, moins sexy que Lamu, certes, mais tout aussi agressifs.
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Note du SoilChroniqueur (Erikillmister) :8/10
Un peu de douceur dans ce monde de brutes ! Voici la nouvelle (et surprenante !) production des rouennais de Drenaï. Si les normands nous avaient habitués à un folk metal à la fois costaud et raffiné, ils reviennent cette fois à la charge avec quelque chose de très différent, sous la forme d’un 5 titre concept entièrement acoustique.
Basé comme à l’accoutumée sur l’univers héroic-fantasy de l’écrivain David Gemmell, nous allons nous embarquer au fil de ce Nadirsvers un incroyable voyage initiatique où la beauté n’aura de cesse que de côtoyer l’émotion.
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Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 7,5/10
Alors que l’on parle des États-Unis uniquement pour leur changement de président, nous, c’est un autre domaine qui nous intéresse. Leur Metal plus bourru !
Quoique non, en fait : Heavy Duty c’est un groupe français. Du coup l’Amérique, bin pour le ,on s’en fout.
Heavy Duty est une jeune formation toulonnaise de Heavy Metal officiant depuis 2008 avec, au départ, une chanteuse, Michaelle, que l’on peut entendre sur le premier album ‘What we’ve been through’ en 2010. Une nouvelle naissance ensuite pour le groupe avec une reformation et l’arrivée d’Yvan au chant pour ‘Second Coming’ 2012, le troisième opus ‘Built to resist, Vol.1’ sort en 2014, et c’est tout naturellement deux années plus tard que voici débarquer ‘Endgame’ dans les bacs.
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,999/10
Ça y est, ça recommence. Chaque année, c’est pareil avec Crippled black Phoenix !
Je mets presque douze mois à me remettre de la sortie d’un album de ce combo de génie et bim, arrive un nouvel album et je retombe aussi sec amoureux du groupe en l’espace d’une écoute.
Et comme toute histoire passionnelle, c’en devient fusionnel au point de plus vouloir s’en séparer l’espace de quelques heures. Bref, comment devenir mon album de chevet ? Demandez à Crippled black Phoenix.
Note du Soilchroniqueur (ShaK) : 8/10
Après un premier EP « Livable Hatred » sorti en 2009, et un premier album « Phobia » sorti en 2010, il aura fallu attendre 6 ans pour que les teutons de Athorn sortent ce « Necropolis ». Qualifiant eux-mêmes leur musique de « Metal symbiotique » (à leurs début) en raison des multiples influences de chacun des membres, qu’en est-il réellement ? Éléments de réponse.
Le concept de l’album est orienté autour d’un doomsday-like, celui d’une météorite touchant la terre et transformant ses habitants en morts-vivants. Vous en conviendrez, pour la joie et la douceur de vivre vous repasserez plus tard.
Bon, un concept c’est bien, mais musicalement ça donne quoi ? Force est de constater que Athorn oscille entre un Thrash, un Power et un Death Mélodique de bonne facture. De là à dire qu’ils repoussent les limites de chacun des styles précités, il n’y a qu’un pas que je ne franchirais pas. Pourquoi me demanderez-vous ? Tout simplement car Athorn, malgré ses qualités musicales indéniables se garde bien de prendre des risques.
Note de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 6.5/10
Avec un nom pareil on devine déjà le style, c’est forcément du machin truc core. Nouvelle signature chez Nuclear Blast/Arising Empire, le groupe américain Walking Dead On Broadway vous assure une déflagration de brutalité, le tout orchestré par une voix bestiale…mais c’est tout ! Donc si vous êtes amenés à assurer un combat de catch ou autre sport où la violence est la clé de la réussite, comme la guerre chaude ou une guerre que vous menez contre vous-même, cet album peut convenir.
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