Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10

Argwhon. Qui est cet homme derrière Morphinist ? Une énigme, une anomalie de la nature ? Comment fait-il ? Non content d’être cité comme musicien dans une dizaine de groupes, il a, rien qu’avec Morphinist, sorti depuis 2013, tenez-vous bien : deux démos, cinq EPs et dix albums, « Terraforming » étant le troisième cette année ! Même les Grindeux qui font des morceaux de quelques secondes n’ont pas la cadence infernale de cet Allemand ! Moi ça me sidère. Parce que le mec, il fait dans les compositions à rallonge : quinze minutes, ça ne lui fait pas peur. Voire vingt sur « Giants », le dernier en date, du délire.

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Question à deux balles, comme ça : à quel genre de musique faut-il s’attendre quand un trio composé du bassiste de Vindicator, Shok Paris Ringworm et Shed The Skin (ex-Destructor), d’un batteur qui a fait partie de Toxic Holocaust et de Cauldron, et d’un guitariste/chanteur officiant chez Sixx et Eternal Legacy et à une époque chez Midnight ?
A part à quelque chose de particulièrement old school, speed de préférence, on ne voit pas trop !

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

Dès la première écoute de « Valo aikojentakaa », je me suis dit que ce nouveau one-man-band Finlandais avait tout pigé à ce que fut un certain Black Métal dans les années 90 : celui qui travaillait ses ambiances au folklore médiéval, qui faisait remonter à la surface, telles des bulles anachroniques, le goût pour la chevalerie, les combats nobles et l’odeur des tavernes.

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Quand on se retrouve à écouter un groupe qu’on ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam, on est bien obligés de se renseigner un brin. Vu qu’ils ont un Facebook, autant potasser directement le dossier de ce groupe Milanais sur leur page.
« Violent blast metal », qu’ils disent… « Blackened thrash metal old school », qu’ils rajoutent…
Influences Motörhead, Venom, Sodom, Slayer, G.B.H., qu’ils précisent…
Là, Tonton Metalfreak, en grand fan de ces cinq formations, il adhère, et ce n’est pas peu dire !

Photos + texte : Metalfreak

Ce soir là, réunir quatre des groupes les plus talentueux – et talen-tueurs – de la région Rhône-Alpes était une bonne idée.

FIREWIND  ‘Immortals’

Dans les bacs le 20 /01/ 2017 Century Media rec.

Le guitariste vedette d’Ozzy Osbourne est de retour.  Ce sera son 8ème album avec  Firewind !

Après  « Days Of Defiance » et  « Few Against Many » tous deux monstrueux ,

voici « Immortals » emmené par un Gus G au sommet de son art et de sa forme.

Alliant technique, mélodies, puissance et prouesses vocales Firewind nous offre une nouvelle pépite de Metal mélodique. Tout en étant toujours fidèle à ses racines Heavy mélodiques, Firewind réussit à évoluer en proposant un album plus direct et encore plus puissant !.

Disponible en version CD Mediabook contenant 1 titre Bonus + 3 Stickers

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 10/10

Certains magazines n’ont pas hésité à mettre ce « deux titres » dans leur top des albums de 2016 et, franchement, si je l’avais écouté à temps, j’aurais fait de même.

Les Grecs ont pigé un truc unique et leur maîtrise de la recette du Death Métal putride est ici sans comparaison. Autant dire que si « Promulgation of the Fall » vous avait retourné la tête, vous risquez de ne pas en croire à vos oreilles à l’écoute de « Sombre Doom ». Rien que les neuf minutes de « Redemptive Immolation » suffisent à écraser la concurrence tant cette composition est incroyable. Pesante, grasse et sale, quelque part j’ai l’impression de rencontrer l’archétype même de ce qu’est le Death, de ce qu’il devrait toujours être.

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Nouvel album ou EP de quarante minutes ? « The Dark hereafter », malgré une qualité intrinsèque indéniable, ne nous propose que trois nouveaux titres, sachant que le deuxième morceaux « Pariah’s Path » a servi de bonus track pour la version digipack du précédent album « The Divination of Antiquity » (2014) et que « Led astray in the Forest Dark » est une reprise d’Ulver dont le titre original est « Capitel I : I Troldskog Faren Vild » tiré de l’album « Bergtatt – Et Eeventyr i 5 Capitler » (1995). Service minimum lorsqu’on sait que les trois derniers albums du groupe anglais (Manchester) dépassent allègrement l’heure de musique, on peut se poser la question.

C’est donc deux années après leur dernier véritable album – si on exclut le box « The Fathers of Albion : an anthology 2007-2013 » – que nous arrive ce « The Dark hereafter » qui, malgré ses 25 minutes réparties sur trois nouveaux titres, reste d’une grande richesse.

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8/10

Pourquoi prendre un nom à rallonge pour un groupe ? Surtout si dès que ça dépasse les trois syllabes, on est tenté d’en faire une contraction, de lui trouver un diminutif ou de lui trouver une sorte d’acronyme… Imaginez si Metallica devait se surnommer « M2A », ou Iron Maiden « I-Maid »… ou pire : Judas Priest, « Jipé » ! C’est aussi incompréhensible que quand t’es gamin, que tu lis « sept hupe » pour le Seven up ou que tu ne comprends pas pourquoi on te propose des petits rouleaux de nourriture chinoise dans une crêpe de riz frite – oui, ça pour le coup c’est long à énoncer – quand on te tend des M&M’s…

Note de la SoilChroniqueuse (Excalibur) : 10/10

Ne sous-estimez jamais une icône du rock qui fait son come back, quelques soient les méandres qu’aient connu sa carrière et sa vie personnelle…

Glenn Hughes est et reste une référence emblématique dans le monde du rock. Un immense bassiste et un chanteur à la voix exceptionnelle, capable de traverser les octaves avec une simplicité et une aisance sidérantes. Glenn Hughes a joué et a composé avec les plus grands, de Gary Moore, à Black Sabbath… et bien sûr Deep Purple, où son charisme et son brio en avaient fait gros rival de David Coverdale .

Plutôt discret depuis la séparation de son dernier groupe Black Country Communion en 2013, il revient sur le devant de la scène cette année, et nous signe un retour en solo triomphal avec Resonate.