Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 4/10

Je veux du neuf ! Pas le chiffre, hein, mais la nouveauté ! Je suis en colère, et pas que de mouches même si j’ai l’habitude de pinailler sur les détails, ça, je vous l’accorde – en mi-la-ré-sol-si-mi ou en open selon votre choix… Même si « détails », y en a des grandes et des petites… Mais sortons de ces cales à Hambourg pour entrer dans le fond de la quille, et les contrepèteries, parce que si, c’est pas neuf (ni huit, ni sept…) au moins c’est plus rigolo que l’absence d’idée, remarque qui pourrait être caractéristique de Solitude et leur second album Reach for the Sky.

Note de la SoilChroniqueuse (Bloodybarbie) : 5/10

Je n’arrive pas à comprendre pourquoi les groupes qui se sont lancés dans une voie musicale avec un style peu commun, qu’ils auraient pu s’approprier, changent subitement de style.

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8/10

Quelle est la différence entre un power metalleux et un black metalleux ? Quand une nana demande au power metalleux s’il a une protection, il sort douze boites de Durex… Quand une nana demande black metalleux s’il a une protection, il répond : « Oui, celle de Satan ! » Ah bah, on est TRVE ou on ne l’est pas… mais ça assure aussi leur prolifération : des p’tits TRVE, des p’tits TRVE, encore des p’tits TRVE… Entre la capote qui a craqué et le gang bang pour la perpétuation de l’engeance infernale se situe Arctic Sunrise, le sixième rejeton de Spectral.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10

C’est espagnol, signé chez Xtreem, ça joue du Death Grind donc c’est forcément pas dégueulasse. Nasty Surgeons a une approche bien sale de son art brutal : le son craque, le chant est vomi, largement de quoi régaler les amateurs de vieux Carcass par exemple.

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 6/10

Les idées, c’est comme les menstrues : quand tu t’en dispenserais bien, ça arrive abondamment, et quand tu dois enfanter, y en a plus… Et les italiens de Reapter n’échappent pas à ces règles et ont dû en saigner pour pondre Cymatics, leur second album.
Je me suis demandé pourquoi le thrasher fou (entendez par là le « fou de Thrash ») de la SoilTeam n’avait sauté sur l’occasion de chroniquer cet album heavy-thrash, parce qu’on a un spermatozoïde de Kreator période Phantom Antichrist, maladroit et monocellulaire, sur la première piste, « Repeat », dont le coup de flagelle remue suffisamment pour mener à la deuxième, « Tsunami », piste plutôt axée Testament, et il serait con de faire un Testament en début de vie.

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 9/10

« Le matin, aux saisons nouvelles, je vais au bord de la Moselle regarder les oiseaux » comme le ferait Balavoine. Enfin, je n’irais pas jusque là, un trop long voyage depuis chez moi, mais surement moins que The Grander Voyage de Netherbird.
Pourquoi cette accroche, à part faire cette référence au nom de ce groupe suédois ?

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7/10

Ça va bien finir par devenir une habitude chez moi mais voilà encore un nouveau groupe de thrash metal old school à se mettre entre les oreilles. Non qu’on commence à avoir l’habitude de trouver (presque) quotidiennement des combos méritants dans le genre, mais si on n’y prend pas garde, le boulot de chroniqueur pourrait bien finir par être routinier.

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8/10

« J’dépose mon flot sur le papier/J’suis comme dans l’eau mais j’ai pas pied »… Sur ces quelques mots tous de mon cru – azy, contrepète, cousin ! – que j’ouvrirai cette chronique sur Point Oblivion de Darke Complex.

Live report & vidéos : Bloodybarbie

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 7.5/10

Allez, allez, les enfants, on s’assoit, on s’installe et on commence le cours de Français. Aujourd’hui, on va parler des figures de styles que sont l’oxymore et le pléonasme. On va prendre des exemples avec A frozen Flame of Ice, deuxième album du groupe allemand Far Beyond. Un oxymore est une figure d’opposition qui consiste à réunir deux termes de sens contraires à l’intérieur d’un même syntagme, c’est-à-dire dans un même groupe de mots.