Photos et report : Cassie Di Carmilla

Retour en images sur la soirée

Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 9/10

Voici de quoi faire très beau sous le sapin.

Sauf si, comme moi, vous n’arrivez pas à attendre Noël. Pire qu’un enfant qui espère sa nouvelle voiture télécommandée ou qu’une fille sa dernière poupée. Un Celtikwar qui veut son nouveau Crystal Viper est capable de pousser des cris encore plus aigus et d’être encore plus agaçant.

Après, si vous ne pouvez pas attendre, achetez l’album et, pour Noël, faites-vous offrir le vinyle.

Note du SoilChroniqueur (Quantum) : 9.5/10

“Même pour le simple envol d’un papillon tout le ciel est nécessaire.” Paul Claudel

La musique nous apporte parfois une forme d’aboutissement personnel. Comme un accomplissement, une forme d’élévation spirituelle qui touche nos sens et notre corps, bien au-delà de l’esprit. Nombre de fois je me suis retrouvé envahi par l’émotion à l’écoute d’une chanson, à la lecture de paroles ou simplement à la faveur d’un fredonnement inopiné. J’ai beau chercher, je ne connais pas de passion plus dévorante que la musique en ce qui me concerne. Et pourtant, les Dieux savent que je suis touche-à-tout : calligraphie, poésie, etc. Mais chaque fois, la musique est revenue au-devant de ma vie. Alors, quelquefois, je m’évertue à penser que cette dernière constitue une part importante de mon être. Et je me prête à rêver que je fais partie de cette catégorie de musiciens qui puisent l’inspiration beaucoup plus profondément que la simple lumière qui en découle. Et parmi tous ces musiciens, il y en a un que je considère comme le plus authentique de tous, rien que par l’écoute de sa musique et de la découverte de son univers : le one-man band Kosmos.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

L’air de rien, l’Italie et le Death Metal, c’est tout de même une vieille et solide histoire d’amour. En ce moment, le pays est certes surtout connu grâce à Fleshgod Apocalypse et, dans une moindre mesure, Antropofagus (qui passe à paris en 2020 je crois et que je trépigne d’impatience de voir tant ça va être la branlée), mais n’oublions donc pas Hour of Penance qui, avec ses huit albums en comptant « Misotheism », fait déjà figure d’anciens.

Note de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 7/10

À la sortie de chaque nouvel album, je me pose l’éternelle question, avec cet air blasé et perplexe : mais que va nous faire Chris Reifert cette fois ? Ça va être encore et toujours la même chose.

Note du Soilchroniqueur (Lusaimoi) : 9,5/10

Depuis ses débuts, le nom d’Hypno5e est entouré de mystère. Il possède cette part d’obscurité entourée de brume que seuls les plus fervents admirateurs peuvent espérer percer. Celle-ci ne vient pas du groupe en lui-même, , car les artifices intéressent peu le quartette. Ils ne portent pas de masques, n’utilisent pas de pseudo, se présentent à la scène comme à la ville. Cette aura énigmatique, chez eux, vient du plus important : la musique.

Des deux, l’une et l’autre était déjà une œuvre nécessitant de nombreuses écoutes et analyses pour être comprise. Acid Mist Tomorrow, s’il se montrait quelque-part plus accessible, car plus abouti, ne se révélait qu’aux plus persévérants, et ce avec une certaine part laissée à l’interprétation.

Note du SoilChroniqueur (Le Révérend) : 9/10

Voici l’histoire de l’Admiral Masuka, survivant de l’apocalypse nucléaire, errant dans l’espace, à la recherche de dieux pour comprendre sa survie. Voyage introspectif, où l’esprit mute pour finir par se jeter dans un trou noir… Voilà, en un bref résumé, ce que nous conte Verdun dans l’EP “The Cosmic Escape Of Admiral Masuka” (2011), et l’album “The Eternal Drift’s Canticles” (2016) dans un style très marqué sludge doom où chaque note se fait rappeuse, aux nappes brumeuses et noires.

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

L’air de rien, ça fait quand même trente ans que la formation nancéenne nous dévaste le paysage metallique hexagonal avec son death metal combiné à un thrash metal des plus violents.
Sixième album au milieu de sept démos et d’un EP (plus une compilation), “The autophagous reign” prouve qu’en matière de brutalité, le groupe n’a pas grand chose à envier aux formations les plus radicales du genre.

Note du SoilChroniqueur (Antirouille) : 10/10

Formé du côté de Lyon en 2002, Deathawaits sort deux titres sur une démo l’année suivante puis quatre autres sur un split en 2009 qui paraîtront également sur leur premier album Out of Adversity en 2011. 2014 verra la sortie du très bon The Aboninable avec des titres mémorables comme » I am the Abominable », « All Confused » ou encore « Life is Too Short For A Soft Porn ».

Photos : Metalfreak
Report : Antirouille

Metallian Productions a fait venir une fois de plus une légende du metal et c’est à l’Ilyade qu’il fallait être ce 29 octobre pour voir et entendre jouer Annihilator.