Note du SoilChroniqueur (Le Marquis Arthur) : 7/10

Sartori est un projet qui porte le nom de son créateur (comme beaucoup de chose en ce monde), un homme né au Brésil avec des origines italiennes.
Ayant voyagé entre l’Amérique et l’Europe, il s’est finalement posé aux Etats-Unis et il y a formé son groupe.
Sa musique n’a pas de thématiques engagées, il veut qu’elle soit le plus universelle possible et c’est réussi.

Chacun des musiciens faisait déjà partie d’un groupe avant, ce qui explique cette qualité sonore. Chaque chanson de l’album a son identité. Elles ont toutes un côté épique qui est l’essence même du power metal (dans les règles de l’art hu hu hu).

C’est prenant, c’est entraînant, et je dirais même encourageant grâce à son côté très rythmé, franchement j’aime bien cet album.
Sartori a la volonté de proposer une musique bien travaillée et de toujours proposer des arrangements nouveaux.
J’y ressens une atmosphère très rock des années 80 américaines, dans l’esprit de Kansas je trouve, influence probable même si Andy se dit inspiré par Mozart.
Pas étonnant que j’ai appris que sa musique est populaire au Japon donc.
On a le droit a un petit interlude musical au milieu de l’album, un peu trop solfège à mon avis mais pourquoi pas après tout.
Cependant, on a le droit à une vraie chanson acoustique avec « Castle of Lost Souls ».
Je recommande l’album à ceux en quête d’inspiration.

Du bon power metal à papa qui s’écoute très bien.

Tracklist :

1. Evil Heart (3:02)
2. One Distant Heart (3:57)
3. From Hell to Heaven (0:10)
4. Little Aria In G Major (0:37)
5. Devil In Disguise (3:54)
6. Through The Eyes of My Soul (3:48)
7. Castle of Lost Souls (4:18)
8. Battle In The Distant Lands (3:42)
9. Dragon’s Fire (2:57)

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