Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

Le grand plongeon dans la dépression, certains d’entre vous l’ont peut-être déjà connu, d’autres y ont peut-être récemment goûté à force de devoir rester chez soi sans plus aucune soupape pour se détendre un peu… Hé bien sachez qu’en vous proposant cette réédition de « Ghostwoodlands« , dixième album de l’Australien de Striborg, alias Sin Nanna, je vais plutôt contribuer à vous enfoncer davantage. Par conséquent, si vous n’avez pas les nerfs bien solides en ce moment, un peu à fleur de peau, passez donc votre chemin sans regret.

Pourquoi donc ? Tout simplement parce que pour encaisser les cinquante minutes que durent ces sept titres, il faut avoir la banane. Dieu que ce black metal rudimentaire est éreintant… En alternant des titres « metal« , si tant est que ce qualificatif s’applique encore ici, à des plages purement ambient bien glauques, Striborg te colle le moral au fond des chaussettes alors qu’il n’avait pas forcément besoin de ça. Et puis ce chant ! Mais d’où ça sort une voix pareille ?

A l’occasion on pense aux vieux Darkthrone, à Drowning the Light, à du pus et à de la bile…
Bref, noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir.

A bon entendeur !

Tracklist :

1. Bete Noirs
2. Wandering the Wilderness of Eternal Misery
3. Light Anomalies in the Phantom Woods
4. With Animosity I Bequeath Thee
5. Sinister Scraping of the Spectres
6. Ghostwoodlands
7. Descending into Utter Despair

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