Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 8/10

Nom de Zeuss !
Il y a dû y avoir une faille spatiotemporelle.
Ou comment un groupe venu du futur est allé dans les années 1980 pour nous sortir un album aujourd’hui.

Skeletoon est une formation italienne de heavy, son histoire commence comme un tribute band d’Helloween sous le nom de Jack O’Lantern et Mr. Tomi Fooler le chanteur décide de faire du power metal sans trop se prendre au sérieux.
Mais pourtant ça l’est.

Skeletoon s’inspire des comics et des séries pour trouver son inspiration, et là où il va il n’y a pas besoin de route.
Le premier album « The Curse Of The Avenger » sort en 2016, et voici maintenant le cinquième disque « The 121 Gigawatts Club« , qui bien entendu nous vient des aventures de Doc et Marty et on ressort les baskets qui se lassent elles mêmes, les overboards…

Nous avons donc droit à une série de titres de heavy metal assez légers mais de très bonne facture. Un chant clair, des guitares puissantes, des chœurs qui viennent donner un dynamisme supplémentaire.
Tout est clair et cohérent, on a même quelques beaux solos sur « Holding On ».
Ce qui est dommage cependant c’est que les titres ne restent pas longtemps en tête. Quand on écoute on est pris et on rentre dedans de suite, mais par contre on ne retient pas.

On appréciera aussi l’indispensable « Johnny B. Goode » de Chuck Berry, impossible de parler de la série de films sans faire ce titre.
Une bonne reprise qui clôt cet album par une touche de légèreté.

Skeletoon avance encore et sûrement.
Ce disque est une belle maquette, cependant certains éléments ne sont pas à l’échelle et le groupe n’a pas eu le temps de la peindre.

Tracklist :

01. Intro : Unvelling Secrets
02. Holding On
03. Outatime
04. The Pinheads
05. 2204
06. Enchant Me
07. We Don’t Need Roads (The Great Scott Madness)
08. Pleasure Paradise (Oh là là)
09. The 4th Dimensional Legacy
10. Eastwood Ravine
11. Johnny B. Goode (reprise Chuck Berry)

Facebook
Instagram
Bigcartel
Spotify
YouTube