Un album, deux avis !!!

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Déjà ?
Il y a à peine plus d’un an, je vantais les qualités de ce groupe Belge avec son EP “Voices” sorti initialement fin janvier 2020 en autoproduction puis distribué en CD / digital / vinyle chez les excellents Redefining Darkness Records en octobre de la même année.
Toujours dans une veine thrash (surtout) / death metal old school, le quatuor d’Anvers sort son premier full length, toujours autoproduit, eux qui ne nous avaient gratifié jusqu’alors que d’un single et un EP.

Et, l’air de rien, c’est pour le moins efficace.
Plus thrash que death, rapide, précis, passéiste au point de nous rappeler les grandes heures des premiers Sepultura (vu le nom du groupe, on s’en serait un peu douté), du Sodom de l’époque “Persecution mania” / “Agent orange” et encore fois de Demolition Hammer, définitivement l’influence la plus palpable de Schizophrenia.

Neuf titres bien énervés, qui fleure bon la fin des eighties / début nineties pour un rendu apocalyptique : riffing impitoyablement thrash, chant écorché rythmiques épileptiques, tempo en mode speed qui ne descend qu’en de rares occasions. D’aucuns pourraient reprocher aux compositions d’être un tantinet trop homogènes, mais quand un groupe privilégie à ce point l’efficacité pendant presque trois quarts d’heure, c’est très facilement pardonnable.

En clair, Schizophrenia confirme avec “Recollections of the insane” tout le bien qu’on a pu penser de l’EP “Voices”.
Bref, poutrerie !

Note du SoilChroniqueur (M.L.A.M.) : 9/10

Après « Voices », un premier EP 6 titres sorti en 2020, le groupe Belge Schizophrenia se décide enfin à nous proposer son premier véritable album « Recollections of the Insane ».
Non ! Schizophrenia ne donne pas dans le revival thrash metal pur jus comme le pratiquent Suicidal Angels ou Gamma Bomb mais plus dans le death thrash comme on l’aime chez les Floridiens de Solstice, chez Demolition Hammer ou encore celui qu’on retrouve sur les premiers opus de Malevolent Creation.

Dès le premier morceau « Divine immolation », le groupe place la barre très haut et ce sera comme ça tout au long des 9 morceaux qui composent cet opus.
Que se soit « Souls of Retribution » , « Sea of Sorrow » ou bien encore « Cranial Disintegration », rien n’est à jeter ici et le groupe se place sans problème parmi les futurs grands noms de la scène extrême en 2022.
En plus d’une pochette bien dans l’esprit du style proposé ici, le groupe a su se doter d’une production énorme – on pourrait croire le produit en provenance directe du Morrisound Studio à Tampa – comme si le groupe avait remonté le temps en 1992 et s’était retrouvé coincé en pleine séance d’enregistrement avec Scott Burns.

L’année commence fort avec un album aussi réussi et, j’en suis sûr, le groupe est à suivre avec une attention énorme.

Tracklist :

1. Divine Immolation (4:11)
2. Cranial Disintigration (4:27)
3. Sea of Sorrow (5:02)
4. Monolith (4:01)
5. Onwards to Fire (6:02)
6. Souls of Retribution (4:48)
7. Inside the Walls of Madness (4:39)
8. Fall of the Damned (5:22)
9. Stratified Realities (4:43)

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Chronique “Voices”