Line-up sur cet Album
- Perry Strickland – Batterie
- Phil Demmel – Guitares
- Sean Killian – Chant
- Christian Olde Wolbers – Basse
- Bobby Gustafson – Guitares
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
04 mars 2022Label:
Metal Blade RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Nous sommes en 1993.
Après huit années de bons et loyaux services, la formation Californienne de Vio-lence splitte après trois albums.
Les indispensables Eternal nightmare (1988) et Oppressing the masses (1990) suivis de l’excellent EP Torture tactics (1991) ont précédé le dispensable Nothing to gain (1993) et surtout la séparation du groupe.
A ce moment, le groupe était composé de Rob Flynn (guitares) parti fonder Machine Head, Phil Demmel (guitares) qui formera Torque l’année suivante et rejoindra Flynn en 2003 dans Machine Head, Sean Killian (chant) qui sera de toutes les périodes Vio-lence, Deen Dell (basse) qui restera avec Demmel pour former Torque et Perry Strickland (batterie) qui fera, comme Killian, partie de toutes les périodes d’existence de Vio-lence.
C’est que la vie de ce groupe n’est pas un long fleuve tranquille : sa première vie entre 1985 et 2003 sera la plus prolifique avec les sorties mentionnées plus haut, un turn-over de musiciens assez conséquent et un troisième album qui ne comblera en rien les attentes de ceux qui ont adoré les deux premiers.
Le groupe se reformera brièvement le temps d’un Thrash Of The Titans en 2001 avec un line up modifié qui ne donnera pas de suite.
Mais c’est en 2019 que le groupe revient avec Perry Strickland, Phil Demmel, Sean Killian (ces trois derniers étant toujours dans le groupe), Dead Dell et le guitariste Ray Vegas (Attitude Adjustment, ex-Torque, ex-Social Unrest).
Après encore quelques changements de line up, Vio-lence intègre le bassiste Christian Olde Wolbers qui aura notamment fait les beaux jours de Fear Factory et le guitariste Bobby Gustafson (Satans Taint) qui aura fait ceux d’Overkill et fait un temps partie des Cycle Sluts From Hell.
C’est sous ce line up que cet EP Let the World burn a été enregistré !
C’est bien beau tout ça, mais Vio-lence, ça fait quand même 29 ans qu’on est dans un silence discographique absolu.
Malgré d’importants soucis de santé du chanteur Sean Killian, qui a combattu une cirrhose du foie de stade quatre il y a six ans (et subi une transplantation), puis a attrapé la Covid-19 l’an dernier, il semblerait qu’il soit à nouveau en forme tant son timbre vocal n’a que peu changé depuis le cultissime Eternal nightmare.
Mieux que ça, les (seulement) cinq titres de ce nouvel EP sont autant de petites bombes atomiques d’un thrash metal un rien technique et tout aussi vindicatif !
En clair, le combo aurait sorti cet EP entre Eternal nightmare et Oppressing the masses qu’on n’aurait vu que du feu !
Savoir retranscrire l’attitude de la deuxième moitié des eighties avec la puissance de production actuelle, ça a de quoi faire rêver plus d’un old school thrasher !
Je ne veux pas dire mais… tu imagines Eternal nightmare avec la même production que Let the World burn ? Ca laisse songeur, quand même !
Cinq titres, cinq invitations aux headbanging les plus furieux pendant presque 25 minutes : parties speed des plus agressives, mid tempo écrasants lors de breaks soignés (“Screaming always”) dans lequel on sent une rage qui ne demande qu’à exploser et qui… finit par sortir violemment, passages dignes des plus brutaux Suicidal Tendencies (“Upon their cross”) montrant que le quintette n’a aucun complexe à rajouter une bonne dose de crossover dans sa musique !
Clairement, chaque instrument est mis en valeur : les guitares sont de véritables machines à riffer, la basse omniprésente claque sévère, le batteur martyrise ses fûts comme si sa vie en dépendait…
Bref, tout y est pour que ces cinq titres fassent le plus de dégâts possible.
Maintenant, on attend un hypothétique nouvel album, parce que s’il est de la trempe de cet EP, on risque de s’en prendre plein les oreilles !
Le rendez-vous est pris.
Tracklist :
1. Flesh from Bone (5:02)
2. Screaming Always (5:24)
3. Upon Their Cross (5:27)
4. Gato Negro (3:44)
5. Let the World Burn (5:10)
Bandcamp
Facebook
Facebook Fanpage
Instagram
SoundCloud
Spotify
YouTube
Laissez un commentaire