Line-up sur cet Album
- Albert Conejero Ferrer : Chant
- Josan Martin : Guitares
- Jose Quilis : Basse
- Joan Esmel : Batterie, Chant
- Guests : Carline Van Roos – Chant sur 3, 4 et 7 / Jaani Peuhu – Chant sur 6.
Style:
Death Metal Mélodique / Doom MetalDate de sortie:
24 décembre 2021Label:
Solitude ProductionsNote de la SoilChroniqueuse (Freya) : 10/10
Tu connais ces moments de grâce où plus rien ne peut t’atteindre, où l’harmonie dépasse son concept, où la perfection des sensations sublime l’intensité du réel là où le rêve se personnifie.
Cet album est tout simplement la musique qui s’accorde avec ces fameux instants.
Le doom est déjà en soit un hommage constant à la beauté de la mélancolie, une ode à la profondeur de ces sentiments d’absolue tristesse qui pourtant transcende la joie.
Le coupler avec du death du coup frise le génie d’une paume légère et plonge dans ses chaires. Afin de bien cerner cet album et ce groupe que je découvre ici, je n’ai pas cherché d’informations, j’ai pris le parti de me laisser porter par leur créativité et leurs messages.
Fan de doom, bien que très difficile dans le choix des artistes qui le constitue, je partais avec une appréhension, car peu, malheureusement, de groupes de doom se laissent pleinement pénétrer par l’univers lourd, chaud et merveilleux de ce genre.
Le death est, comme chacun sait dans le metal, sale, cruel et sanguinaire.
Le mariage des deux semble être donc un défi à la hauteur des masochistes.
Cela étant posé, Evadne, jeune groupe s’il en est depuis 2012, a saisi l’essence de cette complexité. Une merveille j’te dis ! Pour situer, j’ai fait mon yoga pendant la première écoute.
Huit titres seulement, d’une justesse qui rassure sur la qualité de la nouvelle génération.
Côté terre à terre, le groupe est espagnol.
Au pays de la tauromachie, de la paella, du soleil et de Franco, il y a aussi de la beauté et de l’intelligence puisqu’ils existent. D’ordinaire les régions du monde où le soleil et la chaleur font loi me poussent à les éviter, mais là c’est tout le contraire.
L’assombrissement bien aimé qu’Evadne procure est une caresse sur l’océan des larmes d’extase de chacun. Que l’on me donne une date de concert et j’y serai ! Ce n’est pas de la mièvrerie que d’encenser un album et des artistes comme ceux-là, mais bien de la reconnaissance quant à l’effet développé sur mon organisme déjà bien usé.
J’irai même jusqu’à provoquer la science et ses expériences en affirmant qu’une impression de rajeunissement s’est manifestée pendant l’écoute répétée des huit pistes de cette galette hors pairs. Une démonstration de plus que la poésie est bien présente dans l’esprit et le cœur des metalleux, que notre mouvement est une grande famille qui a comme langage la musique et ses paroles que seuls les initiés peuvent graver dans leur mémoire, sur leur épiderme et dans la légende de l’art.
Ce que l’humanité a de plus cher, n’est-il pas la transmission de son expression artistique ?
C’est cela en vérité qui nous définit. L’amour de la perception de l’univers que nous enfermons dans des écrins multiples dans le seul but de pouvoir en jouir selon nos envies et besoin. Je les entends les sceptiques, les réfractaires, les petits esprits et les trouillards : c’est du doom, donc c’est chiant et lent.
Non, mais allez-y, passez à côté si vous voulez.
Toi par contre, si malgré cet exposé tu n’es pas convaincu par la nécessité de découvrir cet album, ben continue à écouter Linkin Park et fais pas chier en criant que tu connais la musique !
Tracklist :
1-Shadows
2-Under Blessed Skies
3-Where Silence Dwells
4-The Pale Light Of Fireflies
5-Ablaze Dawn Eyes
6-Hollow Realms
7-Silhouettes Of A Faceless Sun
8-The Vacuum
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