Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10

Un coup d’œil sur la pochette : les couleurs, le dessin, le logo, la typographie, tout porte le sceau du death metal des 90’s. Et autant d’indices concordants ne sauraient être démentis par la musique.
Donc, oui, Chris Anning, l’australien derrière Cryptivore, est bien resté bloqué quelques décennies en amont et ce pour le meilleur puisque « Celestial Extinction« , son premier album, me semble être parfaitement réussi !

Au niveau du style, c’est assez perturbant car j’y entends autant d’école américaine que d’école européenne, comme si la Floride sodomisait à sec la Suède en se faisant lécher les baloches par l’Angleterre. Il faut certes apprécier ce genre de relation triangulaire et ne pas être trop puriste dans sa vision du death mais comme en plus le mec plante certains ralentissements très vieil Amorphis dans l’esprit, hé bien on savoure et on met un instant son sens critique au placard.

A plus, les globe-trotters !

Tracklist :

1. Cocoon Hetacomb
2. Dripping with Skin
3. Vault of Obscurity
4. Gate of Dismal Torture
5. The Ethereal Deceased
6. Monastery Worms
7. Solemn Desolation
8. Cadaverizor
9. Clandestine Ruination
10. Celestial Extinction

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