Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Rholala c’te vieux nom !
Merde, Tysondog, je me rappelle qu’un pote de collège m’avait enregistré sur une vieille cassette vierge l’album “Beware of the Dog” et son titre d’ouverture “Hammerhead” qu’il avait dégotté en vinyle – oui, il y a eu un temps avant le mp3, même avant le CD, si si ! – dans un obscur magasin de disques Bâlois.
Un album qui n’a encore jamais été réédité en CD – hep hep, From The Vaults, tu le sens, mon appel du pied ? –, soit dit en passant.

Et c’est vrai que je ne m’étais plus trop intéressé à Tysondog depuis leur deuxième album “Crimes of Insanity” (1986) qui comprenait une reprise assez sympathique du “School’s Out” d’Alice Cooper, d’autant moins que, pour moi, il était mort et enterré depuis son split en 1987.

Ce nouvel album “Midnight” a été l’occasion d’une double surprise : d’une part, le groupe est de nouveau actif. D’autre part, il a quand même sorti un EP (“Hammerhead 2012” en… 2012) et un album ”Cry Havoc” en 2015.
Un rapide coup d’œil sur le line up permet de voir que le groupe est articulé autour de trois membres originels John Clutch Carruthers (chant), Kev Wynn (basse) et Paul Burdis (guitares), rejoints depuis par le batteur Phil Brewis (Chaos Asylum, ex-Blitzkrieg) et par le guitariste Stevie Morrisson, déjà présent sur “Cry Havoc”.
Et quand on regarde les anciens membres, on a le plaisir d’y voir Ian Davison Swift (Avenger, ex-Atomkraft, ex-Satan), Russ Tippins (Satan, Tanith, ex-Nlind Fury, ex-Pariah) ou Laurent “Bill Gang” Bocquet (Gang)…

Et, l’air de rien, c’est que le groupe est toujours porteur du bon vieux NWOBHM de ses débuts.
Neuf titres pour à peine moins de quarante minutes d’un revival à la limite du kitsch assumé !
Et c’est que ça fait un bien fou : être en 2022 et réentendre des sonorités de la première moitié des années 80, avec la même attitude, la même attaque des compositions, celles qui rappellent les vieux Cloven Hoof, Angel Witch, Grim Reaper, Diamond Head ou les bons vieux Iron Maiden.

Riffs solides, soli impeccables, mid tempo efficaces, Tysondog permet une belle revisite que les nostalgiques adoreront s’écouter d’une traite en se remémorant les soirées entre potes à se faire des concours de bracelets cloutés entre deux sirotages de binouses improbables.
Pour un peu, on s’imagine même le concours de rots qui s’ensuivra.

Un retour aux sources, qu’on vous dit !

Tracklist :

1. Batallion (6:19)
2. It Lives (3:55)
3. Hellbound (3:29)
4. Defiant (4:36)
5. Midnight (3:38)
6. Dead Man Walking (4:55)
7. Paper Cuts (4:39)
8. Cold Day In Hell (3:19)
9. Waiting For God (4:19)

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