Witchspëll – The blind disease

Le 14 mai 2022 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Harold Rentería – Basse / Jonathan Mxra – Batterie / Adrián Carbajal - Guitares, Chant / Kevin Chávez – Guitares. Guest : Ashley Araiza – Claviers sur 1.

Style:

Heavy / Speed metal

Date de sortie:

10 décembre 2021

Label:

Steel Shark Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

 

We are not a thrash metal band !”, qu’ils disent sur la pochette intérieure du CD et sur leur Bandcamp !
Et quand bien même, depuis quand est-ce un défaut ? Pourquoi le justifier aussi vite ?
Comme pour les bonhommes verts, ce n’est pas parce que ça ressemble à Cetelem que c’en est ?
Admettons !
En tous cas, Witchspëll nous sort déjà son deuxième album, seulement quelques mois après leur premier full length éponyme qui m’avait déjà bien ravagé tout l’espace entre l’oreille droite et la gauche !
Tu m’étonnes que, lorsque le patron de Steel Shark Records m’a annoncé la sortie de ce “The blind disease”, j’ai de suite réclamé le son !
Quand c’est bon, on y retourne !

Et c’est que les garçons ne se sont pas calmés pendant la pandémie, que nenni !
Il y a toujours du heavy metal (pas mal !), du speed (beaucoup), du thr… euh non, ça, ils ne veulent pas en parler… Mais pas que !
Pour ces neuf nouveaux titres – auxquels on rajoute deux bonus issus de l’EP “Demons” (“Demons”) et de l’album “Witchspëll” (“She’s a killer”) en fin d’album –, le quatuor de Mexico, qui a changé de batteur dans l’intervalle entre les deux albums, varie les plaisirs.

On ne va pas se mentir, ils sont toujours dans cette veine heavy / speed metal, aux influences fouillées qu’on peut trouver tant chez Iron MaidenSavage Grace, le Helloween de “Walls of Jericho”, Grave Digger et même AC/DC, tant ils vont aller arpenter les univers blues propres à la bande à Angus Young sur “She’s a killer”. Ce titre fait d’ailleurs penser, dans sa construction, au fameux “Chemical invasion” de Tankard avec son évolution progressive du blues au speed metal.

Et le groupe semble à l’aise tant dans les titres courts et rapides que dans les chansons plus épiques comme le très Maidenien “Darrel King (E.M.W.A.)” qui laisse aller de belles parties instrumentales bourrées d’énergie.
On a donc droit, comme dit plus haut, à des titres méchamment speed (“Misery’s child” et sa méchante partie instrumentale ultra speed à la limite d’un pur blast black metal, et son chant rappelant Raven, le très Helloween ‘The walls of Tartarus, ), à du heavy à haute teneur vitaminée et tout en puissance (“Devil inside”, “Death row waltz”,, à la traditionnelle quasi power ballade qui s’énerve dans sa deuxième partie (“The blind disease”), au pas surprenant interlude acoustique en milieu d’album (“Witch’s poem”) et au titre purement hard rock (“I got the time”).

Plus varié que son prédécesseur, ce “The blind disease” montre Witchspëll sous plusieurs facettes dans lesquelles ils se montrent très convaincants. Il ne faut surtout pas que le fait que le quatuor vienne du Mexique soit un frein dans nos frontières tant il semble avoir tout compris du heavy metal !
Deux albums, deux réussites !
A un moment donné, il n’y a plus de hasard…
Et puisqu’on vous dit, même s’ils font plus qu’en frôler les frontières par moment, que ce n’est pas un groupe de thrash metal !

Non, Witchspëll est bien plus que ça… beaucoup plus !

 

Tracklist :

1. Dawn of Doom (1:28)
2. Misery’s Child (6:23)
3. Devil Inside (4:34)
4. Death Row Waltz (4:25)
5. The Blind Disease (5:28)
6. The Walls of Tartarus (4:38)
7. Witch’s Poem (Interlude) (0:36)
8. I Got No Time (3:56)
9. Darrell King (E.M.W.A) (7:05)
10. She’s a killer (bonus) (4:08)
11. Demons (bonus) (3:39)

 

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Chronique “Witchspëll

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