Line-up sur cet Album
Hal Dunn – Guitares / Ed Aborn – Batterie / Doug Lee – Chant / Rich Gray – Basse / Todd Grubbs – Guitares. Guests : Gregg Culbertson – Basse sur 11 / Ryan Tatum – Violoncelle / Richard Browning – Voix / Rob Phillips – Guitares.
Style:
Heavy / Power metalDate de sortie:
04 octobre 2022Label:
FHM RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
On ne va pas revenir sur l’historique des Floridiens de Siren, cela a déjà été très bien développé tant lors de la chronique de l’album précédent “Back from the dead” en 2020 (>> ici <<) et surtout lors de la formidable interview (>> là <<) à laquelle le chanteur Doug Lee et le batteur Ed Aborn ont eu la gentillesse de longuement répondre.
Je ne m’étais pas caché d’avoir été très fan de leur premier album “No place like home” à sa sortie en 1986 et il me faut bien reconnaître que la cassette est très longtemps passée en boucle dans mon baladeur.
Siren, qui avait arrêté entre 1990 et 2016 après “Financial suicide” (1989), est revenu d’entre les morts avec le bien-nommé album de 2020, remontrant un groupe à nouveau motivé et prêt à en découdre.
Et là, deux années après, voilà “A mercenary’s fate”, nouvelle offrande de 11 titres pour 52 minutes de pur plaisir.
Le Siren de “No place like home”, il n’y en a plus… ou très peu !
Celui de “Financial suicide” ? Encore moins !
Siren a laissé tomber les côtés plus progressifs qu’il pouvait proposer pour faire place à quelque chose de plus direct, bien travaillé avec une belle technique, et fait place à l’efficacité d’un power metal US qui ne s’embarrasse pas de superflu.
C’est ainsi qu’on se prend des couplets / refrains absolument imparables suffisamment accessibles pour pouvoir les reprendre en chœur assez rapidement !
On est clairement plus proche d’Helstar ou Metal Church que de Crimson Glory ou Fates Warning.
Et ce qui marque surtout, c’est la puissance du son : quand un album est enregistré aux Intersonic Studios, produit par Ed Aborn et Todd Grubbs (histoire de dire qu’on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même) mais surtout mixé et masterisé par Monsieur Jim Morris aux Morrisound Recording de Tampa, ça prouve à quel point Siren a mis toutes les chances de son côté pour sortir le meilleur album possible.
Et ça s’en ressent : pas un temps mort ! Heavy / power metal puissant et racé qui se permet même quelques incursions dans le thrash lors de quelques passages instrumentaux (“One man’s fight”, quelle tuerie !).
Et surtout, le jeu des guitaristes : les riffs sont tranchants et les solis percutants tout en restant mélodiques.
Un album à côté duquel il ne faut absolument pas passer, ne serait-ce que parce chaque membre de Siren transpire le heavy metal dans toute son authenticité par tout ses pores !
Tracklist :
1. Soul Breaker (3:52)
2. City of Lost Souls (4:45)
3. Dead Eyes Lying in the Rain (3:52)
4. Slaughterbots (4:40)
5. Queen of Sin (4:04)
6. A Mercenary’s Fate (4:34)
7. One Man’s Fight (5:12)
8. Revenge of the Bastards (4:43)
9. I Am the Wolf (4:40)
10. Welcome to the Grave (5:58)
11. Prologue to Redemption (instrumental) (6:38)
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