Note du SoilChroniqueur (Antirouille) : 9/10

As They Burn est un groupe de Deathcore parisien qui voit le jour en 2007. Après un EP et deux albums qui les propulsent sur les toits de la réussite, le groupe arrête. Pour ma part, ça a été silence radio absolu, plus aucune nouvelle n’a filtré jusqu’à cet envoi d’Agence Singularité. Dans l’enveloppe, quelle n’a pas été ma surprise en découvrant un EP d’As They Burn ! Ils reviennent ? A croire que oui et c’est plutôt une bonne nouvelle. L’EP s’appelle Ego Death et c’est du fait maison.

Reprise de contact en douceur avec cet EP 5 titres qui va rassurer les fans de la première heure : As They Burn reprend là où il s’est arrêté.

Si la base est bien -core, j’aurai cependant du mal à définir le registre : Metalcore ? Deathcore ? Tu auras bien les passages pesants et lourds comme l’aime ce registre, mais les parties Nu Metal sont tellement plus nombreuses que la définition d’une étiquette à coller dans le dos du groupe en devient impossible.

Il y a bien cette voix criée revendicative propre au -core, mais elle est tellement rare qu’elle ne peut à elle seule classer le groupe dans ce registre. Sa rareté lui fait prendre tout son sens quand elle se fait entendre et donne une dimension exceptionnelle à ces passages.

Même si t’es pas fan de l’alternance voix growlée, voix claire, voix criée, tu tomberas sous le charme à l’écoute des titres successifs. La voix claire va te faire planer, te mettre en confiance et la voix rude va te chopper pour te faire redescendre sur Terre. Le dosage entre ces voix est subtil et donne un atout considérable à cet EP.

Le contre-pied est le mot d’ordre ce cet EP : tu auras des riffs incisifs et violents sur lesquels se fera entendre une voix claire haute en couleurs, ou alors des passages mélancoliques étouffés par un groove Post-core et sa voix hurlée. Tu auras des passages violents suivis de breaks d’une lourdeur maladive.

As They Burn fait un retour fracassant avec Ego Death, un parfait équilibre entre violence et sérénité, rapidité et pesanteur, douceur et noirceur. La bonne nouvelle de ce début d’année est indéniablement le retour de nos parisiens sur la scène Metal.

Tracklist :

1. θ. Unable to Connect (03:11)
2. έ. Missing Pieces (03:32)
3. λ. V.I.T.R.I.O.L. (03:53)
4. η. Monster (04:47)
5. μ. Ego Death (04:21)
6. α. Angel (05:12)

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