Line-up sur cet Album
- Andreas "Andy" Johansson – Guitares
- Magnus Mild – Guitares
- Fredrik Werner – Chant
- Jan Ekberg – Basse
- William Seidl – Batterie
Style:
Heavy MetalDate de sortie:
24 février 2023Label:
High Roller RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10
La vache !
Je sentais que ce quatrième et nouvel album des Suédois de Air Raid allait envoyer du lourd, mais à ce point…
Il y a cinq ans, le précédent Across the Line m’avait déjà bien scotché, tant le retour en arrière, très typé eighties, collait parfaitement à tout ce que j’aime dans le heavy metal, mais là, ça valait le coup d’attendre une demie décennie.
Toujours soucieux d’entretenir un visuel très années 80, on a droit à un artwork rappelant celui d’un album de leurs compatriotes de 220 Volt (Mind Over Muscles) dans l’esprit.
On passera rapidement sur les changements de line up : le bassiste Robin Utbult (Död, désormais Vicious Rumors) et le batteur David Hermansson sont remplacés respectivement par Jan Ekberg (Stormhold) et William Seidl.
Par rapport à Across the Line, Air Raid n’a pas révolutionné sa musique, loin de là : les références et influences ressenties il y a cinq ans sont toujours bien présentes, malgré l’évidente recherche d’une personnalité plus prononcée, mais une chose est sure, le quintet a magnifié sa musique !
L’énergie est toujours bien présente, les influences Pretty Maids, Dokken ou Saxon sont encore bien palpables et le chanteur Fredrik Werner a encore agrandi sa palette vocale et nous fait tantôt penser à Graham Bonnet ou Don Dokken, mais aussi à Joey Tempest (“One by One”) ou Bob Catley (“Let the Kingdom Burn”)
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Et que dire du jeu des guitaristes, qui poussent le vice à nous balancer des solos aux influences classiques proches de ce qu’a pu nous proposer le tout aussi Suédois Yngwie Malmsteen sur les premiers Rising Force ?
D’entrée, on se prend le nerveux “Thunderblood” qui met de suite tout le monde d’accord : couplets / refrains imparables, parties instrumentales d’une parfait fluidité : tout y est pour nous coller un hit en puissance.
Mais les réjouissances ne s’arrêtent pas là : Air Raid ne faiblit pas ni ne ralentit le tempo et le fabuleux “Lionheart” vient nous coller une deuxième claque sur la même joue qui pique encore après la passage du premier titre.
Du grand art, un titre qui va ravir les fans en concert, immanquablement !
Plus hard rock mais sans perdre en énergie, “In Solitude” vient continuer son travail de sape avec encore une fois un titre facilement assimilable pour le recrier à tue-tête sous la douche.
Et c’est un toujours nerveux “See the Light” qui ferme une première partie d’album de très haute volée : il faudra le court instrumental “Sinfonia”, digne de figurer sur un certain Trilogy (1986), en guise d’interlude pour casser la dynamique de l’album.
Parce que, ensuite, d’entrée, “Edge of a Dream” remet le couvert sur les mêmes bases nerveuses à forte teneur technique.
“Let the Kingdom Burn” se montre plus intimiste, plus hard rock, un peu à la façon de la deuxième partie de “Don’t Wake the Lion (Too Old to Die Young)” de Magnum sur Wings of Heaven (1988).
S’ensuit un très énergique “One by One” à la Pretty Maids qui renvoie aux premiers titres de ce Fatal Encounter.
J’avoue que le dernier titre “Pegasus Fantasy” me laisse un peu sur ma faim, n’y retrouvant pas la qualité des titres qui ont précédé : appréciation purement personnelle…
Malgré tout, ce Fatal Encounter est un album en quasi tout point magnifique.
Pour fans de Screamer, Enforcer et autres Ambush…
Tracklist :
1. Thunderblood (4:55)
2. Lionheart (5:10)
3. In Solitude (4:23)
4. See the Light (3:14)
5. Sinfonia (instrumental) (1:13)
6. Edge of a Dream (5:09)
7. Let the Kingdom Burn (5:36)
8. One by One (3:57)
9. Pegasus Fantasy (3:51)
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Chronique “Across the line”
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