Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

C’est old school, c’est rugueux, c’est d’une efficacité remarquable, et c’est on ne peut plus direct.
Pour un premier album, les Franco-Luxembourgeois de Praetor nous collent dix titres sans la moindre concession : un chant clair et rageur, du riff furieux souvent rapide et saccadé, une section rythmique en pleine crise d’épilepsie et des soli incisifs, voilà le programme de ce premier album éponyme.

Praetor ne s’embarrasse pas de plans musicaux à tiroirs : non, ici, tout est direct, in-your-face, avec une énergie keuponne bien présente dans cette furie purement Thrash Metal Old School magnifiée par une production puissante et moderne.
Old school parce que les influences du premier Metallica, du Testament des trois premiers albums ou de l’Anthrax époque “Spreading the disease”, avec un soupçon de modernité qui n’est pas sans rappeler le “Nemesis” de Grip Inc.
Bref, pour un premier album, ça envoie du lourd.

Les changements de rythmes sont démentiels (l’accélération sur “United” est purement apocalyptique) et chaque titre est taillé pour la scène, surtout pour faire le plus de dégâts possibles dans la fosse.
On sent d’ailleurs une certaine maturité dans la musique du quatuor : on sent que certains des membres ont déjà faits leurs armes dans d’autres formations, y compris dans des tribute bands comme la guitariste Noémie Bourgois pour Sepultura ou Black Sabbath.
Quant au chanteur / guitariste Hugo Nogueira Centeno, son long passé au sein des défunts Lost In Pain confère quelques penchants plus Heavy dans la musique de Praetor.

Bref, une des claques Thrash Metal de cette fin d’hiver, qu’on vous dit !

Tracklist :

1. No Return (2:42)
2. Move On (4:10)
3. Pitch Black (3:10)
4. Mass Extinction (4:00)
5. Dormant Brain (4:12)
6. Precious Time (3:27)
7. Screens (4:19)
8. Enemy (3:46)
9. United (3:13)
10. Distant Road (3:43)

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