Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Cette fois-ci, c’est clair, je m’abonne !
Necro Weasel, ça fait quand même la cinquième fois que je chronique une de leur sortie en moins de trois ans : si ça ce n’est pas de la productivité de la part du désormais quintet Finlandais qui va finir par s’inscrire au livre Guiness des Records !
A la fin de la chronique de Never again, je leur avais donné rendez-vous fin 2022 pour la suite de leurs aventures : bref, cet Obey, Suffer & Die a du être sponsorisé par la SNCF : ils sont en retard !
Huit mois quand même : ils ne nous ont pas habitué à frôler de si près le syndrome “Chinese Democracy” des feignasses de Guns ‘n’ Roses, ceux-là !
Bon, on ne leur en voudra pas plus que ça, aux lascars, cette nouvelle fournée valait le coup d’attendre un petit peu plus que d’habitude : huit nouveaux titres, 34 minutes.
C’est court, mais là, c’est bon !
Très bon, même.
Ce n’est pas que Necro Weasel a décidé de révolutionner sa musique. Loin s’en faut : non, ils l’ont juste peaufinée, ils ont viré les petites imperfections des albums précédents et sont prêts à nous envoyer le nectar de leur capacité créatrice. Et le fait de mettre un peu plus de musiciens y est peut être pour quelque chose.
Alors certes, ce Necro Weasel cinquième du nom ne concourra pas pour le titre de l’album de l’année, mais il fera à coup sur partie du top 30 des meilleures sorties du genre.
Quoi qu’il en soit, ceux qui ont aimé les albums précédents adoreront celui-là. Quant aux autres, ils risquent aussi d’adhérer et je fais même le pari qu’ils vont embarquer de nouveaux fans en route.
La promo dit « guaranteed to be one of the funniest black metal albums you’ll hear this year« … Et pourquoi pas ?

Avec toujours cette intention de nous bousculer les oreilles dans une mouvance Crossover / Thrash Metal dans laquelle les côtés Punk, Hardcore et même parfois Black ne sont pas exclus, Necro Weasel semble nous offrir les huit titres les plus aboutis de leur (courte mais prolifique) carrière.
Et en ça, c’est déjà un bon petit exploit : parce que lorsqu’on sort autant d’albums dans un temps aussi rapproché, il est souvent à craindre que la musique composée souffre d’un légitime manque d’inspiration.
Ici, il n’en est rien et, même si on peut une fois de plus reprocher un côté très homogène à l’ensemble, cet album passe comme une lettre à la poste grâce à une fluidité remarquable.

Et rien que pour ça, rendez-vous à l’automne pour le prochain !

Tracklist :

1. Symbols of Oppression (3:27)
2. Walking Dead (4:39)
3. Obey, Suffer & Die (3:30)
4. White, Stupid & Privileged (4:28)
5. One Victim too Much (4:59)
6. Writings on the Wall (4:01)
7. Endless Getaway (3:51)
8. A Light in the Darkness (5:46)

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