Photos + report : Metalfreak

J’avais encore les oreilles qui sifflaient à cause de la déflagration Inhuman Architects de la veille dans cette même salle du Brin de Zinc quand je suis allé voir ce groupe qui m’interpelait rien que par sa description.

« Après trois LPs et quatre EPs, Weird Omen échappent toujours aux comparaisons avec… quiconque !
Le trio déglingué au line up atypique, crache son garage primitif unique, déluge de cuivre trash, de reverb et de fuzzzzz.
Une transe cryptique hypnotisante où se mêlent sonorités 60’s cabossées et néo-psychédélique caverneux.
Weird comme étrange, étrange comme leur univers empreint tout autant à un monde 50’s déjanté qu’à la pop british énervée, étrange comme leur line up composé d’une guitare, d’un saxophone, d’une batterie et de trois voix. »
Si je ne suis pas un fan excessif de quiconque, tout le reste de la description me parle.

C’est donc non sans une certaine curiosité que je reviens dans cette salle moins de 24 heures après la fin du concert de la veille ! Il faudra d’ailleurs que je songe à demander à Thomas une chambre de fonction. Au prix que coûte le litre de gasoil, le dérèglement climatique, tout ça… faut songer à se monter eco-responsable !
Le temps de boire un godet vite fait et taper une petite discut’ rapide avec Fred Rollercoaster, le saxophoniste du trio de Limoges, et le groupe monte sur scène.
Et d’entrée, c’est de la folie furieuse : imaginons Les Thugs qui s’acoquinent avec The Ramones et The Clash, dans lequel on colle un max de fuzz et surtout, surtout, une énergie incroyable.

Le chant se partage entre Sister Ray (Guitares) et Remy Pablo (Batterie) : pour des raisons évidentes, Fred ne chante pas. Par contre, ce qu’il envoie : le gars doit bien perdre dix litres de sueur par concert. Les parties chantées font très rock garage, voire punk, et certains titres ont des parties instrumentales totalement folles, parfois répétitives, qui durent un temps fou et qui finissent dans une apocalypse sonore démentielles.

Belle découverte : le live a confirmé le bien que j’en pensais après visionnage des vidéos postées sur YouTube : franchement un concert à vivre ! Bravo !