Embryo – A Vivid Shade On Misery

Le 11 avril 2023 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Eugenio Sambasile – Guitares
  • Roberto Pasolini – Chant
  • Simone Solla – Claviers
  • Gabriel Pignata – Basse
  • George Kollias – Batterie

Style:

Death Metal Mélodique

Date de sortie:

17 mars 2023

Label:

Rockshots Records

Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7/10

Cela fait un bail qu’ils existent, en fait depuis 2000. Je veux parler du groupe italien Embryo, qui avec ce « A Vivid Shade on Misery », signe son sixième album.
Ils font dans le death melo, et le moins que l’on puisse dire, c’est que leur musique ne manque pas d’un certain relief.
Au niveau message, cette nouvelle œuvre est totalement inspirée par Michelangelo Merisi alias Caravaggio, un peintre italien actif à Rome pendant la majeure partie de sa vie artistique. Comme quoi, des arts situés aux antipodes peuvent se rejoindre.

Musicalement parlant, ils aiment voguer sur des tempos entrainants (“Highest Fame”), avec un petit goût épique sur « Darkest Lights », mais proposant surtout une musique directe chargée d’une certaine torture mentale. Deux growls se donnent le pas, l’un rappelant un peu celui d’Anders Fridén (In Flames), l’autre étant juste « ultra caverneux » comme celui d’un bûcheron venu d’une forêt profonde.
Les rythmiques sont en acier trempé, en un mot comme en deux, énormes. Accompagnées continuellement par un clavier discret qui donne un plus à leur musique. En parlant de rythmiques, qu’elles soient heavy ou thrashy, saccadées ou groovy, elles sont, avec le growl de « l’homme » des bois, la force de ce groupe qui suit joyeusement la trace des grands anciens comme In Flames.

Cependant, les quelques notes de clavier qui se posent sur le refrain de « MMDC », peuvent faire penser, un peu, à Paradise Lost. Au cours de cet album, on découvre des titres aux paysages musicaux assez variés, comme pour « Medusa » et ses changements de tempo, ses guitares qui « pilonnent » et ses petites notes glacées qui vous piquent le derme. Ils savent poser sur leurs titres une sorte de majesté sombre (« Vanitas ») et une certaine touche mélodramatique habille leur propos.

Derrière les guitares musclées et la pêche de ce death melo, on accomplit un voyage nourri de tourments et d’angoisses, comme c’est souvent le cas dans le metal.
Un album honnête.

Tracklist :

1. Pride (3:58)
2. Highest Fame (4:19)
3. Darkest Lights (4:01)
4. The Seed of Lividity (4:02)
5. MMDC (5:04)
6. Medusa (4:18)
7. Vanitas (3:59)
8. Concrete Visionary (3:29)

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