Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

J’ai comme l’impression que, de ce groupe, on n’a pas fini d’en entendre parler.
Les Trading Aces, c’est la rencontre de quatre artistes, qui ont déjà gravé quelques passages bien marquants dans la musique : avec Frank Meyer (ex-The Streetwalkin’ Cheetahs), Dennis Post (Warrior Soul, The City Kids), Iván Tambac (Warrior Soul) et Bjarne Paamand Olsen (Westwood Oaks), on sent qu’on va passer un putain de moment de rock ‘n’ roll !

Et on ne s’y trompe pas : les douze titres de ce premier album puent bon le vieux rock ‘n’ roll à la façon des Wildhearts, Hanoi Rocks, Guns ‘n’ Roses, AC/DC ou Aerosmith.
Titres endiablés, riffs incandescents, chant possédé, rythmiques épileptiques, soli démentiels : Trading Aces a trouvé la recette pour que leur sleaze (hard) rock fasse passer des moments live de pure folie.
Les titres sont tous taillés pour la scène et sont autant d’invitations à faire la fête.
Toute la grandiloquence du Sunset Boulevard se retrouve disséminée dans les trois quarts d’heure que dure cette pure bombe à neutrons proposée par ces quatre mecs qui n’ont de leçon de rock ‘n’ roll à prendre de personne.

Belle rencontre entre les membres du groupe : Frank Meyer le dit lui-même : « Lorsque la pandémie a frappé, j’ai été licencié de mon travail et les Streetwalkin’ Cheetahs ont fait une pause. J’ai donc contacté Kory Clarke de Warrior Soul pour lui demander d’écrire quelques chansons. Il s’est avéré qu’ils étaient sur le point d’enregistrer l’album de reprises “Cocaine and Other Good Stuff”, et j’ai fini par signer les chœurs et jouer des claviers sur cet album. Dennis Post joue de la guitare dans Warrior Soul, nous nous sommes donc rencontrés là-bas, et j’ai rapidement travaillé avec son groupe de Leeds, The City Kids. Depuis, nous avons fait des tonnes de musique ensemble et avons été très prolifiques. »
Et ça se ressent à l’écoute de ces titres : la cohésion est parfaite. Chaque titre s’imbrique aux autres, nous offrant ce pur moment de bon vieux hard rock, bien addictif !

Ivan Tambac, quant à lui, déclare : « Dennis arrivait avec ses riffs directs, puis Frank ajoutait des paroles sauvages et des harmonies sympas, et en peu de temps, nous avions un matériel vraiment solide. Mon travail consistait à coller le tout, à maintenir un rythme solide pour faire avancer les choses, tout en ajoutant du caractère et des détails. Soudain, nous avons fait une reprise de Frank Zappa, nous avons fait appel à Paul Roessler (The Screamers, 45 Grave, Nina Hagen) au piano, une choriste s’est glissée dans le mix, une section de cuivres s’est ajoutée à quelques morceaux, et le tout a vraiment pris vie. De quelques démos que l’on se passait, l’album est rapidement devenu un monstre absolu ! »
Clairement, cet album a tout pour se retrouver au milieu des “Appetite For Destruction”, “Pump”, “Drugs, God And The New Republic”, “Two Steps From The Move” ou “Theatre of Pain” tant il en rejaillit une attitude déjantée, typique de la deuxième moitié des eighties.

Ne pas passer à côté, surtout pas !

Tracklist :

1. Rock ‘n’ Roll Homicide (3:44)
2. Destination Insane (4:33)
3. Ain’t It A Bitch (3:33)
4. Beautiful Sunday (3:58)
5. Hello Hangover (3:11)
6. F.A.B. (2:59)
7. California Schemin’ (3:24)
8. Hey Geraldine, You Can’t Stop Me Now (3:36)
9. Napalm Bombs (4:47)
10. Dirty Love (reprise Frank Zappa) (3:51)
11. Social Disease (5:05)
12. In A Simple Rhyme (bonus) (reprise Van Halen) (4:39)

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