Note du SoilChroniqueur (Ymir) : 7.5 /10

Paracrona est un groupe issu de la capitale Norvégienne Oslo, bien connu pour être le berceau de la seconde vague de black metal des années 90. Ici, c’est d’un autre pan du black metal dont je vais vous parler, le Black Metal Symphonique. Bien que certains groupes du genre en aient porté les lettres de noblesse, il n’en reste pas moins un genre représentatif du black métal. La particularité de la formation Norvégienne est qu’ils possèdent deux batteurs à leur actif. Cet opus intitulé « Sun God » est le premier album du groupe, choix d’autant plus étonnant qu’ils ne sont pas passés par l’éternelle case « Démo ».
Le groupe ouvre dans un black metal symphonique assez basique, ils ne sont pas là pour chambouler les codes déjà établis, vous allez retrouver un chant éraillé, plutôt grave et en contrepartie le chant clair de Siri, qui maitrise le lyrique et donne une note de douceur dans toute cette noirceur. Côté instruments, le tout est maitrisé et reste classique, ici pas de clavier par exemple, on reste sur batterie, guitare et basse. Bien que deux batteurs soient affichés dans le line-up, à l’écoute une seule batterie est audible.

L’album débute sur un rythme plutôt calme mettant l’auditeur à l’aise et en confiance, comme sur « Carry the Cross ». Puis une fois la sérénité acquise, ils déchaîneront les enfers, avec le titre éponyme « Sun God », les variations de rythmes sont intéressantes mais ne sont pas réellement une plus-value sur ce morceau. En revanche, j’ai beaucoup aimé l’ambiance cassée par un morceau de lyrique avant de reprendre de plus belle. Un petit effet qui a son importance, afin de ne pas essouffler trop rapidement l’auditeur.

La seconde partie du disque est plutôt du même acabit, avec des morceaux mid-tempo comme « Therefore I Move the Time », qui accentue cette ambiance pesante à la gloire du soleil. Sans lui nous n’aurions pas de repère dans le temps. Un passage plus rapide est à venir, mais dans l’ensemble, l’ambiance est là. Ici, vous ne retrouverez pas la grandiloquence d’un Cradle of Filth, ni le côté « chœur » de Seth ou d’ Aneroxia Nervosa, mais plutôt une ambiance particulière comme Limbonic Art et la froideur que seuls ces pays nordique savent nous offrir.

Une belle performance des Norvégiens, qui signent ici un opus plus que correct, à suivre donc, en attendant je retourne écouter ce disque.

Tracklist :

01. New Impurity 7:50
02. Carry the Cross 4.59
03. Thriller 5:58
04. Sun God 5:05
05. Mendacious 6:01
06. River of Pain 6:06
07. Therefore I Move the Time 6:05
08. Gates of Immortality 5:38
09. Reasons 9:05

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