Photos + report : Metalfreak

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Il s’en passe, des choses, dans la salle du Brin de Zinc !
Non seulement Thomas, propriétaire désormais vénéré des lieux et organisateur en chef de concerts toujours bien sentis, est capable de nous dégotter des trouvailles parfois exceptionnelles en terme de qualité, se permet de nous faire jouer des groupes pour le moins confirmés – dont les deux groupes de ce soir, Dyslesia et KingCrown – mais en plus voit sa salle être le théâtre de miracles auxquels on ne croyait plus depuis des lustres. J’y reviendrai plus tard.

Dyslesia 23

J’avoue que la chronique de Mitch concernant le dernier album « A taste of Hell » des Lyonnais de Dyslesia m’avait intrigué. Il faut dire que c’est un groupe que j’aimais écouter à une époque et les souvenirs que j’avais de leurs quatre premiers albums enregistrés entre 1999 et 2008 m’avaient laissé d’excellents souvenirs, surtout « Who dares wins » (2001) et « Years of secret » (2002). J’avoue honteusement ne pas avoir écouté « A taste of Hell » avant d’aller les voir au Brin de Zinc, me disant que si ce que je verrais me plairait, je faisais aussi sec un tour au merch’ pour acquérir le CD.

Dyslesia 16

On ne va pas se mentir, s’ils ont légitimement fait la part belle au dernier album en date (« The way to your grave », « No  God to pray », « Spirit never die » et « In the trench »), on a quand même eu droit à trois titres de « Who dares wins » (« Beware of life demons », « Who dares wins » et « Rest in space »). Seul « Earthquakes » vient de « In veins, hearts and minds » (2008) et l’impasse a été faite sur les deux autres albums « My own revolution » (1999) et, à mon grand désarroi – oui, enfin, n’exagérons rien quand même -, « Years of secret« .

Dyslesia 21

 

Toujours est-il que le set a été puissant et carré. Les mecs ont montré leur plaisir d’être sur scène et ça s’en ressentais dans leur prestation. Du coup, en effet, je suis reparti avec le CD.

KingCrown 02

Je parlais de miracle en introduction de cet article, mais, il y a encore un an de ça, qui aurait pu ne serait-ce qu’envisager de revoir les frères Jo et David Amore (ex-Nightmare, doit-on le rappeler ?) sur scène avec Yves Campion (actuel Nightmare, doit-on aussi le rappeler ?) et, en prime, voir Barbara Mogore chanter en duo avec un de ses illustres prédécesseur ? Ca a été chose faite le temps de deux titres, « The preacher » et « Eternal winter ». KingCrown, ayant son bassiste absent pour raisons professionnelles, a fait venir notre Yvon pour quelques titres qui ont fait plaisir à voir et à entendre, et surtout sur un « Eternal winter » interprété par les deux chanteurs. Grand moment tant d’émotion que d’amitié retrouvée.

KingCrown 17

KingCrown 21

Et on ne va pas se mentir : les sourires n’étaient pas feints et chacun semblait savourer ce moment de partage.

Et bon, quelque part, concernant KingCrown, j’avais conclu ma chronique de « Wake up call » d’un sincère « Alors oui, aller les voir en live, après l’écoute d’un tel album, est une obligation. Pour ma part, le rendez-vous est pris !« , rien ne m’aurait empêché d’y aller.  Parce qu’entre les titres de cet album et quelques reprises bien senties (« I’m still standing » d’Elton John, « Holy diver » de Dio), la soirée était parfaite.

Putain, on en redemande !

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