Photos + report : Metalfreak

Après deux mois de juillet et août sans avoir fait le moindre concert, de mémoire la première fois depuis que je suis dans Soil Chronicles, il était de bon ton de reprendre tranquillement avec une date au Brin de Zinc lors de laquelle je savais que j’allais me régaler tant humainement que musicalement.

Déjà parce j’aime les deux groupes présents ce soir-là : les Clermontois de Looking For Medusa et les Lyonnais de Fortunato. Ensuite, parce que Markus Fortunato, bassiste reconnu qui transforme en or chaque groupe dans lequel il joue (Spirit War, Fury Age, ex-Broken Arrow, ex-Desdemona, ex-Epytaph, ex-M.Z., ex-Öblivïon / KingCrown, ex-Ashes and Dust, ex-Archange, ex-Roswell Farm), est d’une gentillesse assez rare et aussi parce que leur animal (remember Le Muppet Show ?) qui se cache derrière les fûts n’est autre que notre Sly Tale, qui a fait un temps partie de notre team, qu’il a quitté à cause de nombreux projets chronophages et surtout qui sait que la porte lui sera toujours ouverte pour un éventuel retour parmi nous si son planning se déleste un petit peu.

C’est d’ailleurs Fortunato qui entame les hostilités. On connait tous le talent du bassiste, et il a su s’entourer de musiciens qui n’ont pas à rougir à côté de lui. Sébastien Vallée, qui officiait dans Vae Viktis avec Sly Tale – et également Steven Segarra (Wedingoth) – nous colle du riff et du solo de haute volée. On ne va pas se mentir : quand un groupe affiche un talent qui n’a d’égal que leur sympathie, ça ne peut que donner un concert bon enfant au service d’un heavy metal qui a mis tout le monde d’accord.

Clairement, j’en aurais bien repris pendant deux, voire trois heures de plus, quitte à ce que Markus puise dans les répertoires de Spirit War ou de M.Z., quitte à ce qu’il fasse tomber ses guitaristes et son batteur d’épuisement, mais quand la musique est aussi bien jouée, c’est toujours trop court.

Mais bon, si on devait ressentir une quelconque frustration à la fin du set de Fortunato, elle ne sera que de courte durée tant la prestation de Looking For Medusa n’avait rien à envier à celle de leurs prédécesseurs qualitativement parlant. Ces mecs-là respirent la scène et ça se ressent. Quand on totalise plus de 150 concerts et festivals tant en France qu’à l’étranger, après avoir joué avec quelques sommités comme Vulcain pour qui ils ont ouvert toute leur tournée d’adieux, mais aussi ADX, Mass Hysteria , U.D.O., Blaze Bayley, Nashville Pussy, Night Demon ou H.E.A.T., on sent qu’il y a des kilomètres au compteur.

Encore une fois, ça partait de partout, les guitaristes s’en donnaient à cœur-joie quelque soit le tempo du morceau, le chanteur nous hurlait toute sa technique vocale et la section rythmique défouraillait sévère comme si sa vie en dépendait.

Bref, encore une fois, Thomas et l’ensemble du staff du Brin de Zinc se sont mis en quatre pour nous organiser une soirée de rêve avec deux très belles formations de heavy metal hexagonal.

Encore merci !