Line-up sur cet Album
- Tyler Satterlee – Chant, Guitares
- Derek Bean – Batterie
- Colin Kyger – Basse
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
13 octobre 2023Label:
M-Theory AudioNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Définitivement, si on part du principe, depuis une certaine nuit Monégasque de 1297, grâce à un certain François Grimaldi, que l’habit ne fait pas le moine, on peut appliquer cet adage sur les pochettes de disques.
Parce que, ce n’est pas pour critiquer (enfin si, quand même un peu), mais tudieu qu’il est vilain, cet artwork du nouvel et deuxième album des Californiens de Blessed Curse.
Et pourtant, Marc Sasso nous avait habitué à de sacrées réussites, comme les pochettes d’Adrenaline Mob (“We the People”), Leatherwolf (“Kill the Hunted”), Rob Rock (“Eyes of Eternity”), The Three Tremors (“Guardians of the World”) et surtout Dio (“Killing the Dragon”, “Master of the Moon”).
Ici, avec cet espèce de loup-garou du pauvre en mode prédicateur, on se rapproche plus d’une illustration pour la chanson “Le bougalou du loup-garou” de Carlos en 1975, aux paroles très loin des écrits de sa Françoise Dolto de mère (“Loup y est-tu ? Loup y est-tu ? Je suis là, je suis là”) que celle pour un album de pur Thrash Metal. Malgré tout, elle est quand même plus belle que celle du premier album…
Parce que ce deuxième album, lui, est une pure bombe d’un Thrash Metal old school plus proche de la scène Teutonne façon Kreator que de la Bay Area, malgré les origines Californiennes du trio.
Et puis, c’est qu’on a faille l’attendre, ce second full length : groupe formé sur les cendres de Devastator qui avait sorti trois EP entre 2006 et 2009 après un premier nom (Atrosity) de 2001 à 2006, Blessed Curse nous a envoyé un premier album éponyme en 2012, puis un EP (“Beware of the Night”) cinq ans plus tard.
Ce qui est sur, c’est que le trio prend son temps pour peaufiner ses compositions : est-ce que c’est le fait que le guitariste / chanteur Tyler Satterlee est aussi actif chez les Powereux de Niviane ? Va savoir.
Toujours est-il que Blessed Curse continue dans la voie d’un Thrash Metal des plus purs, celui d’un Kreator bien énervé (pléonasme) avec du riff bien saccadé, du solo bien tranchant et de la rythmique principalement enlevée, avec un chanteur qui vocifère à la façon d’un Mille Petrozza survolté (pléonasme, encore !), le tout en prenant bien soin de rester dans une musique qui retrace parfaitement la deuxième moitié des eighties dans son approche et son urgence.
Par rapport au premier album et à l’EP, le trio a considérablement épuré sa façon de composer : là où les deux premières sorties proposaient des titres d’une moyenne de six minutes, dépassant même la barre des sept, on se retrouve ici avec dix titres d’une moyenne de quatre minutes, avec un seul qui en dépasse les cinq.
La preuve que Blessed Curse a décidé d’aller directement à l’essentiel avec ces neuf titres (plus un interlude instrumental), tous taillés pour la scène, sans se trahir ni dénaturer sa musique.
Alors non, Blessed Curse ne cherche pas à innover son Thrash Metal, loin de là, mais ce qu’ils font, ils le font bien… voire très bien !
Avec “Pray for Armageddon”, les trois Californiens jouent la continuité de leur premier album éponyme avec un sens de l’agressivité remarquable.
Les thrashers apprécieront !
Tracklist :
1. Pray for Armageddon (3:56)
2. Beheader (3:12)
3. Subspecies (3:49)
4. Lock Me Up (4:41)
5. Skinned Alive (4:44)
6. Street Freaks (4:12)
7. Into the Dark (4:49)
8. Aftermath (Instrumental) (1:24)
9. Graveyard World (5:53)
10.Throne of Bones (4:27)
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Chronique “Blessed Curse”
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