Seisach’Metal Night 4 – 21 oct 23 – Sauveterre-de-Guyenne ...
Seisach’Metal Night #4 ( Salle Simone Veil, Sauveterre-de-Guyenne) – le samedi 21 octobre 2023
Report et Photos de Seblack et Mémé Migou
Un Festival, deux avis…
Seblack :
Quatrième édition pour la Seisach’ Metal Night dans la charmante localité de Sauveterre-en-Guyenne en Gironde. Après avoir déjà proposé Loudblast et Gorod l’an dernier, l’événement poursuit sa montée en puissance en mettant à l’affiche Breakdust, Acod, Necrowretch et The Great Old Ones.
Mais comme Seisachtheion, tête pensante de la Seisach’ Metal Night, n’entend pas faire les choses à moitié, il y a déjà bien des choses à dire concernant ce qui s’est passé en amont du déluge de décibels qui a eu lieu en cette soirée du 21 octobre.
Mémé :
Ça faisait un moment que Mémé louchait du côté de la Gironde pour s’intéresser à un événement qu’une connaissance facebookienne mettait en place. Et pas n’importe qui : Môssieur Seisachtheion, grand prêtre du Black Metal pour le webzine collègue CoreAndCo.
Donc, très vite, Mémé Migou lui avait fait mention de sa volonté de faire les quelques centaines de kilomètres pour participer au grand raout du 21 octobre 2023.
Au menu, cette année, 4 groupes, 1 conférence et 1 concert acoustique. Allez hop ! C’est parti…
Je vous passe les détails du voyage dans la p’tite voiture bleue qui a ramassé sur les Nationales plongées dans le noir, balayées par les grosses rafales de zef et les grains dont les gouttes étaient aussi grosses que les poings de Mémé (ohhh… ça vaaaaa… j’exagère à peine ! ) C’est dire comme ça a été long, mais long ! Toutefois, malgré les 4 petites heures de sommeil (eh oui, la veille c’était Destrock Fest) et les quelques 9h de route, Mémé a relevé le défi de se trouver presque pile à l’heure sur la petite place de Sauveterre-de-Guyenne. En descendant de sa voiture pour rejoindre la première étape du périple, la bibliothèque, elle suit des personnes dont l’accoutrement ne laissait planer aucun doute : yes ! Des metalleux ! Bon… plus que des metalleux, il s’agissait carrément de Seisachtheion, Benjamin Guerry et la personne qui lui donnait la réplique lors de la conférence. Et là, la seule question qui vient aux lèvres de Mémé, une fois dans la bibliothèque, c’est « alors… après 9h de route, sauriez-vous m’indiquer les toilettes, s’il vous plaît ? ». « Par là ! » me répondra Benjamin Guerry… Ok ! Mémé a honte… Mais ça n’est pas donné à tout le monde d’avoir une discussion pragmatique avec le conférencier, spécialiste de Lovecraft, du culte de Cthulhu et chanteur de The Great Old Ones !
Seblack:
Enseignant de son état et soucieux d’inscrire son événement dans son territoire, les élèves du Collège de La Réole, ainsi que ceux de l’option musique du Lycée Jean Renou, ont pu assisté la veille au ciné concert « The Call of Cthulhu » mis en musique par “The Great Old Ones”. Une initiative à souligner autant qu’à applaudir montrant qu’un festival de metal n’est pas forcément un événement hors sol et peut, au contraire, participer à une dynamique de territoire et à l’ouverture culturelle en zone rurale.
Autre belle initiative : celle de proposer des animations autres que les concerts et ce au cœur de la cité de Sauveterre-en-Guyenne. C’est en effet à la médiathèque que nous nous retrouvons avec Mémé Migou pour une conférence sur la place de Lovecraft dans la musique et la bande dessinée.
Après le mot de bienvenue et de présentation de Seb alias Seisachtheion, ce sont donc Benjamin Guerry (chanteur et guitariste du groupe “The Great Old Ones”) et Arthur Desprat (Maître de jeu) qui nous présentent au travers d’un échange fourni, l’impact considérable de l’écrivain américain sur la pop culture notamment la musique, les jeux de rôle mais aussi la BD. Pour ce faire, Benjamin Guerry a d’ailleurs emmené avec lui nombre de volumes de sa collection pour les porter à la connaissance d’un auditoire qui aura pu découvrir ou redécouvrir une belle variété d’ouvrages. Pour l’occasion la médiathèque avait également mis en valeur un certain nombre de livres de Lovecraft ou en lien avec son univers.
Mémé :
Passons d’ailleurs directement à la conférence. Elle portait sur la place et l’influence de Lovecraft dans la musique et la BD. C’est d’ailleurs bien plus dans la BD et la littérature que l’on s’est appesanti. Toutes formes d’albums… du « Bonne nuit, petit Cthlhu » à l’excellentissime « Le dernier jour de Howard Phillips Lovecraft », de Giulivo et Rebelka. BD qui trône désormais dans la bibliothèque de Pépé V. Bien entendu, on a passé en revue la bio de l’écrivain, mais c’est ensuite sur l’influence que l’on va appuyer. A commencer par le légendaire jeu de rôle « l’Appel de Cthulhu ». Ahhhh… ces merveilleux souvenirs ! Dans la salle, on questionne, on interroge et on écoute. Mais une heure, c’est très vite passé. Trop vite. Il faut maintenant laisser la place à Qlay. Mais de ce concert, Mémé n’en dira pas un mot… Pour elle, c’est le moment de rejoindre vite fait son AirBnB avant de revenir dare-dare vers la salle Simone Veil.
Seblack :
Là encore, on ne peut qu’applaudir ce genre d’initiatives qui mettent en lumière le fait que le metal a une dimension pluriculturelle et n’est pas qu’une musique de bourrins.
Pour terminer cette fin d’après-midi, place à Quentin Gendrot du groupe “Qlay” qui va interpréter quelques chansons accompagné de sa guitare acoustique ou de son violoncelle. Une voix cristalline, un jeu tout en feeling. Le calme avant la tempête.
Seblack :
Cette fois, direction la salle Simone Veil où les spectateurs commencent à arriver. Les conditions pluvieuses et venteuses ont poussé la plupart des exposants à s’installer à l’intérieur de la salle. Comme déjà évoqué plus haut, on sent cette volonté d’ouvrir la soirée à d’autres univers que ceux de la musique, on notera ainsi la présence de nombreux créateurs et artisans. Pour les plus spectaculaires citons les sculptures de MetalhudaH mais aussi la performance de Gribouille qui réalisera tout au long de la soirée une œuvre en live painting.
Mémé :
Mémé arrive donc pour l’ouverture de portes. Là, elle retrouve Seblack (Soil Chronicles, Ladlo), Emi (Ladlo) et Gauthier (Cabale Prod.). Dehors, on a déjà une première exposante qui propose des articles handmade superbement bien réalisés. Une fois les portes franchies, on pourra voir d’autres exposants, artisans et artistes. Des propositions de toute beauté ! La salle est coupée en deux. Derrière le rideau, au tiers de la salle, la sono et la scène. Chouette ! Y a un pit photo… en plus, on a la belle découverte de voir que le pass est all access… ce qui sous-entend des passages réguliers sur les côtés de la scène. Ça sera presque obligé, vu le lightshow qui donne de l’arrière vers l’avant dans une débauche de fumée…
Seblack:
Mais on ne va pas trop traîner car déjà les bordelais du groupe “Breakdust” s’installent.
“Breakdust”? Je ne les connaissais absolument pas avant de les voir ce soir. Dès les premières notes, on sent qu’ils ne sont pas venus compter fleurette avec un thrash death agressif mais pourvu de mélodies qui ne sont pas sans rappeler les premiers Metallica. La foule répond présent, quoiqu’un peu timide, mais le chanteur de “Breakdust” fait tout son possible pour les dérider et un circle pit finit même par se former. La prestation de “Breakdust” s’avère énergique et donne bien le ton de cé début de soirée. La fin du concert est saluée comme il se doit par un public visiblement conquis.
Mémé :
Premier groupe à lancer le bal : Breakdust !
Seb-Seisachtheion– ne nous avait pas menti, ils font l’ouverture, certes, mais ne sont pas là pour enfiler des perles. Même si Mémé qu’enfiler des perles, c’est une activité saine et porteuse d’anti-stress… Il y avait dans le set, dans les titres, des breaks casse-nuque, des ralentissements qu’un Pépé V aurait applaudi des deux mains. Ils auront tout fait pour chauffer la salle à blanc, mais il faut croire qu’il en va de Sauveterre comme de Rouen, un kif de la part des auditeurs… mais un kif interiosé. Pourtant on sent les gens heureux d’avoir un événement de cet envergue chez eux. Mais ne digressons (« gressons ! ») pas et revenons à Breakdust : Une très belle surprise. Une rencontre avec leur proposition pêchue et rentre-dedans. Bravo !
« Très influence Metallica sur les intros. Un peu plus de voix sur les réglages sono aurait été top. J’ai bien aimé. Je connais aucun des 4 groupes. Ca fait la 4ème année que je viens. C’est rare de trouver des concerts Metal dans le coin. Même à Bordeaux. » – Mathieu
« Même si c’est pas la foule compacte, je suis content qu’il y ait autant de monde et que ça évolue dans le ce sens. » – Mathias
« Le premier groupe m’a bien transportée aussi, assez complet musicalement. Il y avait de la finesse et quelque chose de dur en même temps » – Laurence
Seblack :
L’heure étant venue de se restaurer et de se désaltérer, on discute à droite à gauche, on laisse traîner ses oreilles et on constate que si beaucoup de personnes se sont déplacées pour la qualité de l’affiche, bien d’autres sont venus sans forcément connaître les groupes mais animés par la curiosité et la simple passion du metal car il n’y a pas pléthore d’événements dans la région. Une remarque qui reviendra à plusieurs reprises et qui démontre que cette Seisach’ Night a assurément un bel avenir dans cette terre sevrée de musiques métalliques mais où piaffent d’impatience d’authentiques passionnés.
Le plein d’énergie fait, direction la scène où les tauliers d’Acod sont en train de préparer un nouveau rituel. Les tridents renversés et les musiciens sont en place. On notera la présence d’un nouveau guitariste, le tout jeune Gaëtan Ponzio qui remplace pour quelques dates Antoine Roszak. Comme à son habitude, le groupe marseillais ne met pas longtemps à mettre le public dans sa poche. Le son est énorme, la prestation carrée et incarnée. Il faut bien le dire Fred (le chanteur) et Jérôme (bassiste) ont une présence scénique peu commune et la musique d’Acod prend une autre dimension en live. Bon un petit souci technique met prématurément fin à un des samples mais le groupe prend la chose avec humour et remet le couvert avec d’autant plus de conviction. Le show passe presque trop vite et comme le disait une spectatrice, on en aurait volontiers pris une ou deux de plus.
Mémé :
Les jets de fumée se font plus compactes, place à la cérémonie d’ACOD :
Le set est hyper carré. On sent bien qu’ils sont sur une autre planète, qu’ils prennent leur envol. C’est un show qui, pour participer au thème de la soirée, sentait la magie… En vrai, ça sentait l’encens à plein nez, mais ça collait parfaitement à l’ambiance enfumée. Le trident à moitié flouté, il nous a fallu, pauvres photographes, faire avec.
ACOD nous a donc livré un cérémonial bien ficelé. Mais disant cela, on pourrait penser que je suis cynique. Point du tout ! Il y avait comme une forme d’urgence à délivrer leur message et leurs émotions. Et le petit problème technique, qui a stoppé net le set, n’a pas freiné notre élan. Pour moi, il y avait dans cette soirée, c’est la deuxième fois en peu de temps que je vois ACOD en live, une émotion +++.
« Très bien, magnifique. Bonnes mélodies, beaucoup de rythmiques. Son brutal et efficace.Bonne surprise. Je connaissais pas. » – Jean-Marie
« Franchement, on est bien. Petite zone de pit. Petite zone de merch. Du de faire bouger les gens ». – William
Seblack :
Place désormais au troisième groupe de la soirée et non des moindres, Necrowretch, pouvant être considéré comme une référence incontournable (et pas toujours reconnu à sa juste valeur) de la scène Death / Black. Pour ce set, le rouge est de mise. Le rouge c’est l’enfer et notamment l’enfer du photographe..mais ça c’est un autre débat. Faudra faire avec. Là encore, le public venu à Sauveterre-en-Guyenne a le droit à un concert bien féroce. Les riffs old-school s’enchaînent bien, le groupe est peut-être un peu plus statique et la salle plus passive que précédemment. Mais chacun est appliqué et l’auditoire apprécie comme le montrent les applaudissements nourris à la fin des morceaux. Necrowretch mène bien son affaire ou son enfer, c’est selon. Une prestation solide et appréciable en tout cas.
Mémé :
Si ACOD avait un show monumental, Necrowretch sera dantesque. Le rouge pétant, la fumée, la voix de chacal de Vlad et le son acéré des guitares et de la basse participent à une débauche d’effluves émanant des 7 cercles de Dante. Ah ! Y a pas, ça pue le soufre mais on n’en souffre pas. Bien au contraire. Plus qu’au Muscadeath, Mémé y a trouvé une dimension Blackisante. C’est froid comme les feux de l’Enfer, flippant comme les rues de Pandemonium, trippant tout simplement… Un vrai régal pour les yeux comme pour les oreilles.
« Je découvrais, je ne connaissais pas du tout. J’ai beaucoup aimé le rythme, la batterie, le fait que ça me fasse décoller très haut. C’est assez puissant. C’est ce que j’aime. C’était fort. » – Laurence
Seblack :
Changement d’ambiance avec la préparation du show des bordelais de The Great Old Ones. Cette fois le rideau est tiré pour ne rien laisser voir de la mise en place. Une mise en place qui va prendre beaucoup plus de temps que prévu, la faute à un problème technique. La salle s’impatiente un peu parfois mais rien de méchant, on discute et voilà tout. Ce sont des pépins qui arrivent..trois bons quarts d’heures passent quand enfin se révèle la scène du tant attendu ciné concert : au centre un écran sur lequel va être projeté le film muet “The Call of Cthulhu”. Sur chaque côté se tiennent les musiciens.
Seblack :
Les premières minutes de cette performance étonnent. A l’instar du film il n’y a pas de paroles, donc pas de chant. Les premières mesures de la musique surprennent également par leur côté très atmosphérique presque drone avec même quelques accents jazzy.. Quelques-uns dans le public tournent les talons, visiblement un peu trop surpris par ce qui se produit sur scène, mais la salle reste bien garnie et plus encore, attentive.
Étant occupé à photographier en même temps, j’ai eu un peu de mal à entrer dans ce début de show. La scène des adorateurs de Cthulhu a constitué pour moi, le tournant à partir duquel l’immersion a véritablement commencé. Dès lors j’ai trouvé que le scénario et la musique s’emballaient véritablement évoluant entre moments de tensions et d’accalmies. The Great Old Ones a pris un soin infini à coller à l’œuvre cinématographique. Quel que soit l’avis que l’on puisse avoir sur le résultat final, on ne peut que souligner le travail d’orfèvre mené ici. Le film terminé, une première salve d’applaudissements salue chaleureusement la performance réalisée.
Seblack :
En guise de rappel, le groupe interprète alors le morceau “Of Dementia” tiré de leur dernier album “Cosmicism”. Conservant l’esprit du ciné-concert, la vidéo du morceau sorti en 2019 est projetée en même temps que le groupe joue. Au moment où se termine ce ciné concert on sent les membres du groupe soulagés et émus par les applaudissements nourris du public qui incontestablement a vécu un sacré moment d’immersion visuelle et musicale.
C’est sur cette pointe d’émotion que se termine cette quatrième édition de la Seisach’ Night. Une édition qui confirme l’élan pris par l’événement : visiblement la soirée a fait le plein et le plaisir a été présent à tous les moments de la journée et de la soirée. Soucieux du moindre détail, l’équipe s’est défoncée pour proposer une offre variée et qualitative dans tous les domaines y compris la décoration de la salle, la restauration et les boissons houblonnées (ou non). Le seul bémol porterait peut-être sur les lumières un peu justes et répétitives parfois, mais c’est bien peu de choses par rapport à tout le plaisir pris durant cette soirée. Chapeau bas aussi du côté du public : connaisseur pour les uns, curieux pour les autres mais toujours respectueux et enthousiaste. Une ambiance familiale où seul le plaisir et le bon esprit sont à l’ordre du jour bien loin des polémiques de plus gros événements.
Enfin respect aux groupes et artistes qui nous ont régalé tout au long de cette très belle soirée.
Un grand merci à Seb et son équipe pour avoir bâti un si beau festival en terre Guyennaise. Rendez-vous est pris pour 2025.
Mémé :
C’est pendant la pausinette de changement de plateau que Mémé s’installe pour écrire les premières lignes de son live report. Il faut avouer qu’elle aura eu du temps pour tout écrire… Un souci technique nous aura fait patienter pas loin de 1h. Ça n’a pas empêché les festivaliers de rester… En même temps, The Great Old Ones, c’est la tête d’affiche… Ils étaient là pour présenter leur nouveau show en avant-première ! Alors, on en profite pour manger (foodtrucks et pita maison au menu), boire (il y a même une bière brassée pour l’occasion, La Seisach Globe…. rhaaaa je ne me rappelle plus du nom, j’ai déjà vidé les 75 cl de cette brunes terriblement brune au point d’en être quasi noire, au goût marqué de réglisse), on papote avec les uns et les autres, on regarde tout le merch… Mais c’est long tout de même.
Mémé :
Une avant-première donc pour The Great Old Ones. Ou presque… Car la veille, ce sont les lycéens qui avaient eu l’heur d’une représentation personnalisée ! Il faut dire que les profs s’étaient eux-mêmes mis à l’heure du Metal et de Lovecraft, en étudiant l’auteur de talent en classe.
The Great Old Ones viennent donc nous offrir cette première du ciné-concert « L’Appel de Cthulhu ». Les musiciens sont répartis sur les côtés de la scène, laissant le fond libre pour recevoir la projection du film. Les panneaux version film muet sont en anglais, traduits sur quelques lignes en bas d’écran. Autant dire que ceux qui étaient sur l’arrière avaient plutôt intérêt à comprendre l’anglais… La musique, sans chant, se fait plus que bande son, c’est un réel dialogue entre l’image, le propos et les instruments. On sent les musiciens attentifs au film. Des passages très jazzys peuvent surprendre un peu, mais on retrouve la patte du groupe.
Mémé :
Dans la salle, j’ai pu voir quelques personnes sortir au bout d’une dizaine de minutes. Ah ça… on accroche ou pas. Mais je peux rassurer tout le monde, c’est un public conquis qui applaudira à tout rompre en fin de set. Il applaudira comme pour exulter, comme un exutoire à la tension et l’attention… J’ai rarement vu une salle aussi calme, tant elle était véritablement plongée dans le show.
Alors, quand en forme de rappel, The Great Old Ones nous propose un ancien morceau, chanté, avec également une projection, le public est déchaîné. Wow !
Mémé :
Mais pour être tout à fait honnête, tellement prise à devoir shooter, à gauche, à droite, de près, de loin, sur scène, dans le pit… que Mémé, si elle a savouré, n’est pas pu être complètement dans le lâcher prise du set. Ce n’est pas grave, la semaine suivante, elle pourra les revoir aux 25 ans de Garmonbozia à Rennes, où elle sera simple festivalière. De quoi confirmer la première impression.
« On ne sait pas si on regarde de la musique ou si on écoute une image…
La composition est là pour coller à l’image. C’est la bande-son d’un film. J’ai aimé car ça fait 45 minutes et je n’ai pas vu le temps passer. Au départ, j’ai eu un peu peur. Quand tu vas voir un concert de Black, tu as des pauses. Là, c’est sans pause, il faut se mettre dedans. Tu rentres dans un univers. Il y a un temps d’adaptation à ce qu’ils te montrent. + Ça va et + ça prend du sens et on rentre de plus en plus dans l’histoire. Tu imagines la concentration ?! C’est un nouvel effort.
Le dernier morceau, plus Black, ancien, permet d’être comme un exutoire. » – Thomas (bassiste dans les groupes Théorème et Sedicium, de Brodeaux).
C’était peut-être loin, mais cela a été une très belle aventure musicale comme humaine, qui m’a permis de revoir Seblack, Emi et et Gauthier et enfin rencontrer en vrai Seisachtheion (si si… il existe !) Encore mille merci !
N’hésitez pas à regarder dans la galerie… vous serez peut-être dans le public !
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