Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

On a bien compris depuis belle lurette que les black / thrasheux de Nifelheim n’allaient pas nous proposer de successeur à l’album “Envoy of Lucifer” qui date déjà de 2007. Et ce ne sont pas les deux EP – pourtant excellents – sortis en 2014 (“Satanatas”) et 2019 (“The burning warpath to Hell”) qui ont rassuré les fans.
Ça fait quelques temps désormais que la formation suédoise est en stand by et rien ne semble inverser la tendance, même si on n’a pas encore eu droit à l’officialisation d’un split éventuel.

Qu’à cela ne tienne, le chanteur Per Gustavsson nous créé un autre groupe au même nom que son nom de scène avec le batteur Martin “Devastator” Axenrot (Bloodbath, ex-Opeth… mais aussi ex-Nifelheim), le guitariste Dan “Necrophiliac” Andersson (Mordant) et le bassiste Frode “Eld” Kilvik (Aeternus, Gaahls Wyrd, Gravdal, Malignant Eternal, Phantom Fire, Kraków, ex-Viðr, ex-Torture Device) et semble vouloir perpétuer le bon vieux black / thrash metal que Nifelheim nous assénait depuis 1990 et quatre albums dont certains référentiels dans le genre.

On ne va pas se mentir, on nage dans des eaux connues, et même si Hellbutcher se montre moins intense et outrancier qu’a pu l’être Nifelheim, les huit titres proposés restent impitoyablement dévastateurs.
Hellbutcher reste ancré dans ce black metal old school fortement thrashisant, malgré quelques incursion plus prononcées dans le heavy metal, les fans de Nifelheim ne risquent pas d’être déçus à l’écoute de ces huit monstrueux coups de boutoir.
A peine 33 minutes à proposer, mais c’est du condensé : ça part de partout, ça envoie quelques passages instrumentaux agrémentés de soli implacables (le bien nommé “Violent destruction”) et ça laisse surout la porte ouverte aux headbangs les plus décervicalisants.

De là à dire que cet “Hellbutcher” est l’album que les fans de Nifelheim attendent depuis 2007, on ne va pas exagérer non plus ! Mais quand on constate que Hellbutcher a un logo similaire à celui de Nifelheim, il ne faut pas s’étonner des comparaisons immédiates.

Tracklist :

1. The Sword of Wrath (5:15)
2. Perdition (3:29)
3. Violent Destruction (3:04)
4. Hordes of the Horned God (5:26)
5. Death’s Rider (3:39)
6. Possessed by the Devil’s Flames (4:07)
7. Satan’s Power (5:08)
8. Inferno’s Rage (3:14)

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