Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7,5/10

Salut les fans d’Exodus !
Ce groupe de thrash mythique nous propose au menu, un live tiré d’un concert à l’Astoria de Londres, galette sulfureuse qui a pour nom : « British Disaster: The Battle of ’89 (Live At The Astoria) ».
À ce qu’il parait, ce fut un concert mythique, d’où mon envie d’en faire une chronique.

Cela dit, au départ, j’avoue avoir un peu « tiqué », car certains live que l’on ressort des placards après des années, sont parfois juste une histoire de remplir le tiroir-caisse. Seulement, voilà, les bandes ont été retravaillées pour offrir un son optimum qui retraduit bien la folie et la rage des concerts d’Exodus à cette époque, alors au faîte de sa gloire.

Outre des titres comme « Fabulous Disaster », « Parasite », qui vous sautent au visage tels des félins très énervés, on retrouve « A Lesson In Violence » et « Piranha », tiré de « Bonded By Blood » qui sont, du coup, chanté par Zetro, ce qui passe plutôt bien. Il faut dire, que le « pousseur de gosier », bien que parfois critiqué de par sa voix un peu particulière, est ici comme un poisson dans l’eau et que son vocal épouse à la perfection la débauche d’énergie dispensée par cette bande de sauvages.

Il y a aussi ce fun particulier au groupe qui transpire aussi de compositions telles que « The Toxic Waltz ». Après, il faut vous imaginer que les 15 morceaux qui composent ce live, sont en mode survitaminé, dégoulinants d’électricité. Le line up de l’époque est là pour enfoncer le clou en tant qu’un des premiers fers de lance du thrash, car même s’ils ne font pas partie du Big Four, ils étaient pourtant dans les premiers à emprunter, avec Metallica, le chemin du thrash. Et là cela se sent.
Entre riffs entêtants, impression de danger immédiat, tempos dans la zone rouge, riffs et solos qui éclaboussent vos neurones, par le temps de reprendre son souffle et cela fait du bien. Et puis c’est aussi une manière de réentendre ou de redécouvrir des titres oubliés.
En fait, en ce qui me concerne, j’ai dévoré cette galette, plus pris dans un état d’esprit que dans la préférence de tel ou tel titre.

Témoignage d’une époque révolue, même si Exodus en live, reste encore de nos jours une tuerie sonore, du moins pour ceux qui les apprécient.
Tout est dit !

Tracklist :

1. The Last Act of Defiance (4:52)
2. Fabulous Disaster (5:05)
3. ‘Til Death Do Us Part (4:25)
4. Corruption (6:02)
5. The Toxic Waltz (4:57)
6. A Lesson in Violence (4:10)
7. Chemi-Kill (5:09)
8. Piranha (3:56)
9. Like Father, Like Son (7:07)
10. Deliver Us to Evil (7:44)
11. Parasite (4:41)
12. And Then There Were None (4:58)
13. Verbal Razors (4:47)
14. Brain Dead (4:42)
15. Strike of the Beast (4:31)

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Chronique “Persona non grata”