Note du SoilChroniqueur (Yaiba) : 9,5/10

Lorsque j’ai découvert que The Omnific sortait un nouvel album, j’ai éprouvé une grande excitation. Ce groupe instrumental de metal progressif composé de deux bassistes et d’une batterie est loin d’être ordinaire.
Leur musique est caractérisée par une virtuosité exceptionnelle, avec les deux bassistes qui se font écho de manière harmonieuse, tandis que la batterie ajoute un toucher de percussion pour mettre en valeur les deux instruments. C’est comme si on avait créé un univers sonore où les sons s’entremêlaient pour former une toile complexe et riche.
On pourra penser, pour ce type de formation instrumentale, beaucoup à Animals as Leaders pour le coté formation atypique et approche instrumentale, ou Contortionist voire Tesseract pour le coté metal progressif et percussif. Le groupe montre également une grande capacité à varier ses sonorités en fonction des compositions, passant de l’agréable au sombre et retour à nouveau. Par exemple, « Base Camp » est un morceau qui nous emporte dans une atmosphère plus calme, tandis que « Will-O’-The-Wisp » est un morceau qui nous fait traverser un univers de créations sonores.
Les deux bassistes ont également le talent de créer des mélodies harmonieuses et riches. Ils jouent avec une telle virtuosité qu’on a l’impression d’écouter deux instruments distincts, bien que ce soit les mêmes deux bassistes qui jouent.

La tracklist est impressionnante, avec des morceaux tels que « Phat Mackerel » qui fonctionne comme un pont entre les différents styles musicaux présents dans l’album. Les solos de basses sont détaillés et précis, ce qui permet de saisir tous les nuances du jeu.
En résumé, The Omnific donne le la (le la « fréquence de basse » bien sûr) et a créé un album inoubliable qui mérite d’être entendu par tous les fans du metal progressif. C’est un must dans sa discographie, qui se tient debout tout seul comme un monument sonore.
On pourra quand même parler d’un morceau sortie également en clip qui admet deux guest bassistes : Charles Berthoud et Kai den Hertog. Ce qui amène un morceau au nombre d’une batterie et quatre bassistes. je pensais pas voir cela un  jour avec un morceau qui fonctionne dans lequel on reconnait tous les bassiste selon leur son.

Il est également impressionnant de constater que malgré la formation atypique composée de deux bassistes et d’une batterie, l’album n’a pas l’impression d’être inhabituel. C’est un album qui mérite d’être écouté et apprécié par tous les fans du metal progressif.
En fait, The Omnific a réussi à créer un univers sonore qui nous transporte dans une dimension où la musique est la seule réalité. Les morceaux sont définis par des sons puissants et complexes, qui créent une atmosphère intense et émotionnelle.
C’est un album qui récompense l’écoute, car il est difficile de ne pas être impressionné par la virtuosité des musiciens ou la complexité des morceaux. The Omnific a prouvé qu’il est possible de créer de la musique exceptionnelle avec une formation atypique et sans claviers ni chanteur.

En définitive, c’est un album qui mérite d’être écouté et apprécié par tous les fans du metal progressif.

Tracklist :

1.The Omnific ≈ Bass 07:01
2.The Law Of Augmenting Returns 06:12
3.Matrices 04:17
4.Base Camp 06:03
5.Will-O’-The-Wisp 07:39
6.Phat Mackerel 02:28
7.Butterfingers 04:17
8.Double Malt Ditty 06:08

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