Line-up sur cet Album
- Tim Müller – Basse
- Sebastian Spahn – Batterie
- Dominik Bertelt – Guitares
- Julian Rocco Lepore – Guitares
- Nico Ziska – Chant
Style:
Crossover / Thrash MetalDate de sortie:
17 mai 2024Label:
AutoproductionNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Il est des petites évolutions qu’il est bon de relever : Zerre est une formation Bavaroise (Wurtzbourg) qui nous balance sa musique des plus vindicatives depuis 2012.
A la base, ces gaillards officiaient dans un punk / hardcore très cru et brutal qui devaient certainement ravir tous les fans de GBH ou The Exploited avec des titres courts et bien ancrés dans la vitesse d’exécution.
Un split avec Crucial Point a vu le jour en 2013 puis deux albums, “Our inner wasteland” (2014) et “Different lines” (2017), avant que le groupe ne splitte juste après.
Cinq années passent et le groupe se reforme : le line up actuel se voit articulé autour du bassiste Tim Müller, du batteur Basti Spahn (Ashes of Sorrow, Dryad), du chanteur Nico Ziska (Der Weg einer Freiheit, Bait, ex-Vel) et des guitaristes Dominik Bertelt (Vendetta) et Rocco Lepore (Pulver, Forensick, ex-Cruelty, Deep and Still, Ritvs, ex-Heap of Ruins, ex-Vvlva).
Un simple regard sur le CV de chacun et on comprendra qu’on n’a pas besoin de leur donner la moindre leçon de thrash metal, ni de brutalité.
Avec le temps, Zerre a quelque peu lâché le côté punk pour le transformer en pur thrash metal, un rien crossover.
Les titres sont plus longs et on ressent clairement des influences à aller chercher dans les premiers Tankard voire Exodus ou Power Trip (même Slayer, le passage instrumental au milieu de “Deadender” en est un exemple des plus frappants).
Clairement, ici, la Bay Area rencontre la scène thrash metal allemande sans pour autant renier totalement le passé punk / hardcore de la première vie du groupe.
Chaque titre, oscillant entre quatre et cinq minutes (à l’exception de la traditionnelle intro instrumentale et de la baston infernale qu’est “Inferno of ignorance”), est une véritable invitation au headbanging.
Inutile de préciser qu’en live, ça va dépoter sévère et on imagine aisément le chanteur chercher à exciter les potentiels remueurs de pit avec un cinglant “Is Zerre anybody Zerre ?”.
Bref, une belle petite poutrerie pour tout thrasher qui se respecte !
Tracklist :
1. Intro (Instrumental) (1:48)
2. Mouth of Madness (4:43)
3. Deadender (5:37)
4. Closer to Death (4:52)
5. Dystopian Visions (5:54)
6. Inferno of Ignorance (2:59)
7. Scorched Souls (5:47)
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