Bütcher – On Fowl of Tyrant Wing

Le 25 octobre 2024 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


KK Ripper – Guitares / R Hellshrieker – Chant / KV Bonecrusher – Guitares / AK Nosferatör - Basse / R Voidsmasher – Batterie.

Style:

Speed metal

Date de sortie:

25 octobre 2024

Label:

Osmose Productions

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

 

Il aura fallu attendre quatre longues années pour que les Belges de Bütcher nous sortent enfin un successeur à l’explosif “666 goats carry my chariot”, véritable perle quasiment référentielle d’un speed metal des plus purs n’hésitant pas à intégrer quelques soupçons de black dans leur chaos musical.

Ici, on ne va pas se mentir, le quintet d’Antwerp n’a pas change sa recette : il l’a certes peaufiné, fait quelque peu évoluer, mais lorsqu’on a écouter quelques dizaines de fois l’album précédent, on ressent une certaine continuité dans le nouveau.
Et, quelque part, c’est tant mieux !
Parce que la musique de Bütcher n’a pas perdu en qualité, loin de là.

Une intro digne de ce que la NWOBHM pouvait nous envoyer dans les mid eighties et la bourrasque peut déferler !
“Speed metal samurai”, sorti en single fin mai dernier (avec une reprise du “The oath” de Manowar en face B) met de suite tout le monde d’accord : Bütcher met d’entrée la surmultipliée avec un titre efficace, au refrain mémorisable et aux accélérations dantesques.
Pas de round d’observation, on rentre de suite dans le vif du sujet.

Et les trois morceaux ne faiblissent pas. Mieux que ça, ils traduisent une montée en puissance qui atteint son paroxysme avec un “Keep the steele (flamin’ hot)” d’une sauvagerie impitoyable. Tout y est, accélérations, parties instrumentales démentielles, chant possédé…, faisant passer les titres précédents “Blessed by the blade” et “Koraktor’s iron rule” – et son riff introductif qui fait penser à celui du “Night of the knife” d’Abattoir (sur “The only safe place”) – pour des comptines pour enfant malgré leur intensité.

S’ensuivent trois titres longs, voire très longs, aux influences beaucoup plus variés : d’entrée, la partie introductive et instrumentale de “A sacrifice to Satan’s spawn” fait penser à un mix entre le Omen période “Battle cry” et l’Iron Maiden des deux premiers albums.
Le titre montre un Bütcher plus heavy, plus proche d’un Judas Priest un rien énervé ou, encore une fois, de l’Iron Maiden de la période du regretté Paul DiAnno pour certains riffs.
Le chant se montre aussi plus varié, cherchant à se rapprocher de King Diamond lorsqu’il force son chant grave. Quant aux parties instrumentales, c’est une fois de plus du pur bonheur.
“A Gypsy’s tale (of sex and séance)” va encore plus loin : une intro un rien “gitane” et Bütcher se la joue… death metal ! Un chant growlé surprenant, sur fond de rythmique plus lourde et oppressante en surprendra plus d’un.
Et le naturel revient au… galop ! Bütcher revient aux sources du speed metal avec une accélération dont ils ont le secret et s’ensuit un passage plus heavy, teinté de chœurs aigus, que ne renierait pas Mercyful Fate. Oui, ici, Bütcher fait l’exploit de combiner les univers de Mercyful Fate / King Diamond avec ceux de Morbid Angel époque “Altars of madness”.
Comme sur “666 goats carry my chariot”, les Belges nous refont le coup du titre de neuf minutes : “An ending in fire” déboule à vitesse grand V en se montrant plus proche d’un pur black metal épique un rien Viking. Même le chant se teinte d’un peu plus de noir et le titre, aux claviers délicieusement impalpables, passe très vite malgré sa longueur.
A l’instar du titre éponyme du précédent album, Bütcher fait une incursion épique à l’opposé du speed metal “traditionnel” des titres les plus courts de l’album, prouvant une palette musique bien plus large.
Le titre est ni plus ni moins que magnifique et clôt en beauté un album tout à fait réussi !

Bref, ça valait le coup d’attendre quatre longues années pour recevoir pleine face un tel résultat.
Très bel album !

 

Tracklist :

A Divine Wind (1:18)
Speed Metal Samurai (4:57)
Blessed by the Blade (4:42)
Koraktor’s Iron Rule (4:38)
Keep the Steele (Flamin’ Hot) (4:19)
A Sacrifice to Satan’s Spawn (7:43)
A Gypsy’s Tale (Of Sex and Seance) (6:16)
An Ending in Fyre (9:32)
 
 

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Chronique “666 goats carry my chariot

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