Line-up sur cet Album
- Tony Gomez – Chant
- Alex Dominguez – Basse
- JD de la Rosa – Guitares, Batterie
- Session : Daniel Garcia – Batterie / Fernando Salinas – Guitares
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
22 octobre 2024Label:
Xtreem MusicNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Pour ne pas dire de conneries, je ne vais pas m’étendre sur l’historique du groupe Texan Anialator, un temps nommé Sufferance (avec trois demo, un split avec quatre autres groupes et un album sous ce nom) entre 1989 et 1999. Toujours est-il que, avec ce “Death is calling”, la formation de Corpus Christi (ça ne s’invente pas) sort son premier full length alors que fondée en… 1986 ! Deux demos en 1987 et 1989, trois EP en 1988, 1989 et 2018 et trois compilations sont à dénombrer.
En 2021, un autre Anialator, dirigé par Mark Olivio, a été créé, revendiquant la légitimité du nom d’Anialator par rapport à celui reformé en 2015 par Alex Dominguez, dernier membre originel de l’Anialator qui sort cet album. Après une bataille juridique, il a été condamné que le nom d’Anialator appartint bien à Alex Dominguez et c’est après encore quelques changements de line up que le groupe revient avec cet album, articulé autour du guitariste JD De La Rosa (Daggra, E.T.D., Hexella, P.L.F., Total Human Genocide Division 218, ex-Disgraced by Faith, ex-~Lair~, ex-Scarabaeus, Poser Hate, T.R.L., ex-Severance, ex-Unholy Desecration, ex-Absurdum, ex-Dopecult, ex-Immortal Storm, ex-Negative Effect, ex-Roadkill Syphillis), du chanteur Tony Gomez (Skrewface, ex-Malignancy, ex-Sintegrity, ex-Killamora, ex-Black Lung Conspiracy) et bien entendu le bassiste Alex Dominguez Bass (Black Lung Conspiracy, ex-Devastation, ex-Sufferance, ex-Killamora, ex-Broken Face), auxquels se sont rajoutés le batteur Daniel Garcia (Blast Perversion, King in Yellow, Kryptik Mutation, ex-Diminished Supremecy) et le guitariste Fernando Salinas (ex-Severance).
Tout le monde a suivi ?
Toujours est-il qu’en matière de colère et de rage, Anialator sait nous la distiller au moyen d’un thrash metal particulièrement agressif, direct et précis ! Cela riffe sévère, la basse claque tout comme il faut, le batteur donne l’impression d’avoir quatre bras et le chant est hargneux au possible, faisant régulièrement rappeler celui d’un certain Francis M. Howard (Incubus / Opprobrium) de l’époque “Beyond the unknown” (1990). D’ailleurs, le thrash metal d’Anialator semble s’être arrêté au début des années 90 tant il fleure bon le vieux Slayer, Demolition Hammer ou le Dark Angel de “Darkness descends”. L’album est truffé d’une énergie incroyable, explosive à souhait et bon nombre de changements de rythmes ou autres accélérations sont autant d’invitations au pur cassage de nuques.
On va éviter de chercher les périodes calmes, y a pas ! Au mieux quelques mid tempos bien assassins viennent casser la dynamique bien speed de l’ensemble (“Iron grinder” et son passage très Voivodien au milieu du morceau, “Battlefield messiah”, “Terror tactics”) mais ce ne sont qu’autant de raisons de voir le naturel revenir au triple galop pour nous recoller des accélérations vénéneauses derrière les cervicales. Parce que, pardon, quand on se prend pleine face des directs comme “Kill ‘til death”, l’incroyable “Memories of terror”, “Hear the death call” ou “Relentless”, il y a de fortes (mal)chances de se retrouver avec de sacrés dommages collatéraux.
Amis thrashers, foncez sur cette bombe à haut potentiel dévastateur, mais je vous aurai prévenus !
Tracklist :
- Kill Till Death (5:53)
- Memories of Terror (3:53)
- Iron Grinder (4:14)
- Hear the Death Call (3:37)
- Battlefield Messiah (4:30)
- Relentless (6:02)
- Terror Tactics (4:57)
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