Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Alors eux, je m’en souviens comme si c’était hier ! Il y a quand même dix années de ça, les Danois de Steel Inferno sont venus proposer deux titres lors de la sortie du single “Arcade warrior” histoire de se faire connaitre. Le coup de cœur avait été immédiat : quand on se dit influencés par Agent Steel, Savage Grace, Omen, ADX ou Iron Maiden, ça avait de quoi faire frétiller mon vieux cœur de metalleux indécrottablement ancré dans le old school. Et l’album qui a suivi deux ans plus tard, “Aesthetics of decay”, ne faisait que confirmer le bien que les deux titres de 2014 m’ont laissé penser. Un changement de chanteur en 2020, après la sortie de “… and the Earth stood still” qu’on n’avait jamais reçu, Karen Collatz Christensen laissant sa place à Chris Rostoff (Caution, Slyngel, ex-Engraver) aurait pu changer quelque peu la musique de Steel Inferno mais que nenni : le groupe au line up inchangé depuis non seulement restait cantonné dans son heavy metal à tendance speed, mais les titres devenaient non seulement de plus en plus courts, mais aussi de plus en plus rapides. Et ça, on n’a pas mis longtemps avant de s’en rendre compte : en 2022, le furieux “Evil reign” confirmait la tendance.
Autant le dire de suite : “Rush of power” se présente comme un pur album de speed metal, flirtant régulièrement avec le thrash. On peut même affirmer sans se tromper que c’est l’album le plus intense du groupe depuis leur début. C’est bien simple, ça ne faiblit jamais. Neuf titres entre trois et quatre minutes, 34 minutes chrono ! Ça, le quintet ne s’embarrasse pas du superflu : on croirait se retrouver aux belles heures du Savage Grace époque “Master of disguise”, de l’Agent Steel de “Skeptics apocalypse” ou de l’Overkill période “Feel the fire” qui aurait décidé de s’acoquiner avec le “Show no mercy” de Slayer, le tout avec une production old school très crue qui retranscrit parfaitement l’attitude de cette époque bénie.
Et ça ne faiblit pas de la première seconde de “The abyss” à la dernière de “Coven in the dark”. Des mid tempo ? Que dalle, ou alors en de rares occasions ! Au mieux on a droit à de l’intro calme (celle de “Cathedral run”), un passage un rien Maidenien au milieu de “Power games” qui n’est que prétexte à nous recoller une bonne vieille accélération des familles derrière la nuque.
Bref, comme dit plus haut, jamais Steel Inferno n’a été aussi intense en proposant neuf titres d’affilée qui ne baisse jamais la pression ! Headbangings obligatoires…
Tracklist :
- The Abyss (3:53)
- Cut Down by the Chainsaw (3:20)
- Hunt the Rush (3:12)
- Power Games (4:03)
- Electrocuter (3:01)
- Cathedral Run (4:30)
- The Blitz (4:45)
- Attack (3:06)
- Coven in the Dark (4:26)
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