Obituary + Sadus (Paris, Le Cabaret Sauvage, 30 novembre 2024) ...
Photos + report : Musta
Les vétérans du death metal Floridien Obituary nous font l’immense plaisir de revenir à Paris ce weekend un mois jour pour jour après leur passage au Zénith en première partie de Sepultura. Je n’avais pas été à la date en question car j’ai estimé inadmissible que Jinger joue après les têtes pensantes d’un mouvement aussi important dans l’histoire de notre musique. Il s’agit donc de mon tout premier concert d’Obituary et j’en attends beaucoup. Ils sont accompagnés de leurs compatriotes thrashers Sadus pour ouvrir le bal.
Je m’excuse d’avance : pas de photos pour Sadus et peu pour Obituary : ma carte mémoire a décidé de rendre l’âme lors du traitement des photos.
Le Cabaret Sauvage est absolument plein à craquer lorsque le groupe de thrash metal Sadus monte sur scène dans les alentours de 20 heures. Je vais être honnête : j’ai horreur de ce sous-genre musical, je n’ai donc jamais pris le temps d’écouter ce groupe. Toutefois, les membres de Sadus sont de véritables pro sur scène en plus d’être dynamiques et ravis d’être présents. La qualité du son est excellente, on entend parfaitement le chant même au premier rang (ce qui n’est pas toujours le cas). Le public semble en grande partie ravi d’accueillir ce groupe. Bien que ce ne soit pas ma came, ils ont une belle énergie et quelque chose d’assez “punchy ” si je peux me permettre. Toutefois, ce genre de concert me barbe rapidement, j’ai fini par m’éloigner de la fosse et écouter cela de loin. Environ trois quarts d’heure de thrash metal assez classique.
Setlist : Sadus Attack, First Blood, Scorched and Burnt, It’s the Sickness, Ride the Knife, Hands of Fate, In Your Face, Good Rid’nz, The Shadow Inside, Certain Death.
Les stars de la soirée, nos chers Obituary, montent sur scène dans les alentours de 21h05 attendus par de nombreux fans arborant pour un grand nombre d’entre eux des t-shirts à l’effigie du groupe. Les Floridiens démarrent leur set en jouant « Redneck Stomp », un morceau phare du groupe et conquit immédiatement le public présent massivement ce soir. Le meneur de la bande, Monsieur John Tardy se fait un peu désirer mais finit par monter sur scène pour se déchainer et nous lâcher ses plus beaux growls. Le chant de Tardy est tout simplement excellent : rauque et puissant un peu à la Martin Van Drunen (Asphyx).
Les autres membres ne sont pas en reste : Trevor Peres, Donald Tardy etc ont produit un concert d’une qualité remarquable et avec une atmosphère très groovy à l’image de leur musique. Ils nous ont livré un set aux petits oignons avec les fameux « The Wrong Time », « Chopped In Half », « Slow Death » et « Slowly We Rot » pour terminer en beauté. Toutefois, quel dommage de ne pas avoir joué « Violence » et « Visions In My Head ».
On a frôlé la perfection. J’ai toutefois des critiques à faire concernant le public parisien : ce dernier a été irrespectueux et m’a foutu une honte pas possible. Bravo à tous ceux qui ont balancé leur verre sur la scène et qui frôlaient le visage de John Tardy.
Ce dernier s’est contenté de les éjecter à coup de pied sans réagir plus que cela. Une chance que ce ne soit pas Nile car la sentence aurait été bien différente. Bravo également aux slammers qui ont tenté de monter sur scène alors que les crash barrières étaient installés : ne changez rien et surtout pas votre violence volontaire envers le public qui n’a rien demandé !
Ces petits désagréments ont fortement nui au concert surtout lors du dernier morceau « Slowly We Rot ».
Finissons tout de même ce live report positivement : je ne sais qui d’Obituary ou Sadus fêtait son anniversaire ce jour-là donc, les gars ont ramené un gâteau et ont chanté joyeux anniversaire en plein concert face à une fosse très réceptive.
Merci infiniment à nos Floridiens pour ce concert digne des plus grands ! Obituary est taillé pour la scène : c’est une évidence !!
Setlist : Redneck Stomp, Threatening Skies, By the Light, The Wrong Time, Deadly Intentions, Solid State, Slow Death, Chopped In Half / Turned Inside Out, Dying, War, Dying of Everything, Slowly We Rot.
Un grand merci à Live Nation pour leur confiance et bravo aux groupes pour leur prestation scénique très agréable.
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