Lofofora + Stella Peel (Nice, le Stockfish, 05 décembre 2024) ...
Photos + report : Alain The Red.
Ce soir direction Nice pour assister au concert de Lofofora dans le cadre des « jeudis du Stockfish« . Connaissant le groupe de nom et pour avoir écouté les CDs, c’est une première pour moi de les voir en live. La salle est bien remplie et c’est Stella Peel qui débutera cette soirée.
Le duo s’est formé en 2006 avec Stella Peel au chant et guitare et Sylvain Falcou aux guitare et boîte à rythmes. Les influences de Stella sont multiples comme The Cramps, PJ Harvey, Joy Division, Sonic Youth, The Kills ou Bahaus pour ne citer qu’eux.
Le groupe nous à concocté un set dans une ambiance underground, soutenue par les fans du groupe. Il nous a donné un rock à l’état pur joué avec les tripes et sans artifices. Ayant croisé Stella au festival « 1 Max de Bruit » au théâtre de verdure au mois de juin avec Code 150, je découvre une autre énergie, mais musicalement parlant la même conviction.
Setlist : Song for John/ Mein Kotter/ Lover/ Hungry boy/ Sonic/ Eisbar/ Mute/ Chained/ Cold city
Après une pause le temps de préparer la scène pour la suite, c’est Lofofora qui prend possession des lieux. Un début de set avec « Apocalypse » tiré de leur dernier album «Coeur de cible» avec un rythme mid tempo et très groové. La tension monte au fur et à mesure que les morceaux défilent. Quand tu es collé à la scène tu sens bien les vagues qui s’agitent derrière toi, et ce n’est que le début du set.
On voit bien que Reuno et ses compères veulent retourner le Stockfish. Le pari est gagné, c’est un public acquis au groupe, composé pas seulement de jeunots, ça devient très vite de la folie furieuse. Mon corps s’en souvient (bleus+ baptême à la bière). La rage est toujours intense au fil des années au niveau des textes et plus de groove au niveau des compositions. Lofofora nous a offert un panel de leurs albums qui ont marqué leur carrière : « Peuh », « Le fond et la forme », « Vanités », « L’épreuve du contraire », « Lofofora », « Dur comme fer ».
Ce fut ne grosse soirée, un barrage en béton avec Phil Curtis à la basse et Vincent Hernault à la batterie. Sans oublié un Daniel O’wich toujours souriant et un Reuno toujours aussi déchainé.
Une soirée de dingue qui décolle la pulpe avec une superbe ambiance conviviale. Bravo le Stockfish pour la programmation et Directo Prod pour l’accréditation de cette soirée de dingue.
Setlist : Apocalypse/ Les seigneurs/ Bonne guerre/ La distance/ Ad haine/ La chute/ Les gens/ Macho blues/ Konstat/ La machette/ Contre les murs/ Espoir/ Les deux/ Le fond et la forme/ L’œuf, Justice/ Carapace/ Maladie mortelle/ Autopilote/ Laisse pas faire
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