Line-up sur cet Album
Bestial Invocator – Chant / Rampike – Guitares / Ghoul – Basse / Maelstrom – Batterie.
Style:
Black / Thrash metalDate de sortie:
10 mars 2025Label:
Floga RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Décidément, la scène extrême grecque ne finit plus de nous surprendre.
Necrochakal existe pourtant depuis 2012 mais sort aujourd’hui son premier full length. Ce “Golgothian Orgies of Bestial Lust” a tout du petit brûlot bien dévastateur et ravira jusqu’au plus difficile des adorateurs du black / thrash metal.
Forts de deux splits en 2012 (“Two rusty nails in his flesh” avec Slaughtered Priest) et en 2013 (“Black Thrash invasion” avec Terrorist), de deux EP en 2014 et 2016 (“Profanation of the Gods” et “Trampling the Holy Gospels”), de deux demos (“Chakal’s throne” en 2013 et “Satanas rebirth” en 2023) et d’une compilation (“The early black sacrifices”) regroupant les deux EPs et demos, la formation Athénienne s’est forgée une solide réputation dans l’underground. Leur musique, aussi noire que rapide, a autant à réclamer chez les grands anciens comme Sepultura, Sarcofago, Vulcano, Sodom ou Destruction que chez les groupes précurseurs du black metal Scandinave.
Articulé autour de membres actuels ou passés de formations confirmées (Slaughtered Priest, Thou Art Lord, Embrace Of Thorns, Stygian Darkness, Caedes Cruenta…) et surtout d’un batteur désormais parti en la personne de Giannis “Maelstrom” Votsis (Dephosphorus, Embrace of Thorns, Mentally Defiled, Shadowmass, The Magus, Thou Art Lord, Violent Definition, Χαοτικό Τέλος, ex-tout plein de groupes), ce n’est sûrement pas à eux qu’on va tenter d’essayer de donner un semblant de début d’ébauche de leçon de brutalité et de noirceur.
On ne va pas se mentir, les neuf titres de ce “Golgothian Ordies of Bestial Lust” (qui dure 35 minutes) sont autant de bombes à fragmentation à haut potentiel dévastateur.
Et si on devait résumer cet album en un seul mot, il est dans son titre : bestial !
Necrochakal multiplie les passages de brutalité pure enfouie dans un magma de ténèbres des plus opaques. Au milieu de ce magma, des passages mid tempos aussi inquiétants qu’oppressants viennent casser cette dynamique destructrice. Pour preuve, les quasi doom (même si la dominante reste bien black) “Golgotha necromancer” ou le final de “Orgies of lust on the mount of skull” enchaîné avec l’instrumental acoustique “Thanatopsis” mettent à mal notre système nerveux après des furies d’une intensité remarquable comme “Satanas rebirth”, “Scapegoat crucifixion” ou “Baphomet DeathKode” avant que le plus long “Son of loss… Judas goat” ne vienne nous achever avec une poutrerie démentielle que ne renieraient pas les formations les plus ultimes du genre.
Bref, entre le live de Rotting Christ, le nouvel album de Lucifer’s Child, la Grèce nous rappelle qu’elle fait partie des pays où le metal extrême a une place des plus solides.
Tracklist :
Demonic Invasion to Gethsemane (3:16)
Satanas Rebirth (3:55)
Thorns Upon the Head of the Carrion (5:39)
Scapegoat Crucifixion (2:06)
Golgotha Necromancer (4:25)
Baphomet Deathkode (3:02)
Orgies of Lust on the Mount of Skull (5:16)
Thanatopsis (1:51)
Son of Loss… Judas Goat (6:25)
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