Il fut un temps où le Metal à chant féminin dominait l’ensemble des genres. On avait Arch Enemy, Epica, Nightwish, After Forever, Holy Moses et bien d’autres. Magica est un groupe roumain de Metal Speed à voix féminine qui a déjà sorti deux albums, et est aujourd’hui signé chez AFM, le pro du mélodique. Longtemps attendu comme la confirmation de ses capacités, Hereafter se doit d’être le meilleur album du groupe. Difficile dans une conjoncture qui ne laisse désormais que très peu de place aux groupes à chanteuses.

Comme quasiment TOUT les albums, Hereafter contient onze titres mais pas d’intro (bizarre d’ailleurs) et le principal attrait de ces titres est l’utilisation judicieuse de la voix d’Ana et des claviers qui sont utilisés à bon escient sans en abuser.

Magica fait beaucoup penser à du Epica mais en moins symphonique, en moins pompeux. Malheureusement aucun titre n’arrive à se démarquer de l’ensemble. C’est du déjà-entendu, Magica aurait pu frapper fort avec cet album mais dans les années 90 et pas les années 2000. Oui, la voix de Ana est fort jolie, les compos bien ficelées mais rien de bien transcendant.

Les guitares n’ont aucun son propre tout comme l’ensemble des instruments qui sonnent comme beaucoup d’autres groupes. Bien que la volonté de Magica soit de se démarquer de cette scène, c’est une étape que peu de groupes ont pu franchir et où beaucoup d’autres se sont rétamés.

Néanmoins, cet album plaira surement aux amateurs du genre et notamment aux « chercheurs » de belles voix qui s’illustrent le mieux sur les ballades (Into Silence)

Encore un album qui ne sortira pas de la masse des sorties actuelles et qui renforcera la sensation de bourrage et de suffocation d’une scène aux abois. Conclusion : le troisième album est souvent le plus fatal.

Plaira à :

-Fans de chants féminins

-Fans de Speed/Heavy

Ne plaira pas à :

-Le reste

Kryon