Line-up sur cet Album
- Chris Reifert : Chant & batterie
- Eric Cutler : Chant & Guitare
- Danny Coralles : Guitare
- Freeway Migliore : Basse
Style:
Death MetalDate de sortie:
31 mai 2011Label:
Peaceville RecordsNote du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Véritable institution dans le milieu du death metal, Chris Reifert, batteur sur le premier album de Death « Scream bloody gore » (1987) et viré dans la foulée par le génial mais caractériel Chuck Schuldiner, n’avait pas perdu de temps pour fonder Autopsy quelques mois plus tard et devenir une légende du genre dans un registre plus doom, plus oppressant et plus étouffant dès le premier album « Critical madness » sorti en 1988 après une demo.
Jusqu’en 1995, le groupe sortira quelques albums, dont les excellents « Severed survival » (1989), « Mental funeral » (1991) ou « Acts of the unspeakable » (1992). Après un « Shitfun » plus dispensable, Reifert s’en alla s’occuper, entre autres projets (The Ravenous et Eat My Fuk), d’Abscess, autre groupe death/gore pour une flopée de sorties sanguinolentes à souhait.
Tant et si bien qu’entre 1995 et 2010, Autopsy, hormis quelques live et autres compiles, n’a plus donné signe de vie avant un très bon mini « The tomb within » en 2010 avec le line up d’origine mis à part le bassiste venu rejoindre les rangs en 2009, et surtout ce « Macabre eternal » qui semble bien parti pour être, allons-y franchement, l’album death de l’année et ce, malgré un Morbid Angel en pleine forme avec son « Illvd Divinvm Insanvs ».
En effet, 16 ans après « Shitfun », ce « Macabre eternal » s’avère être un concentré de haine suintante aussi morbide que macabre. Les riffs sont lourds, gras, oppressants, la voix de Reifert s’avère être plus écorchée que jamais même si, paradoxalement, les compos semblent plus fluides qu’auparavant et l’album passe à une vitesse hallucinante tant cet album ne souffre d’aucune longueur inutile, même pendant les onze minutes du fabuleux « Sadistic gratification ».
Côté production, le son est graisseux, lourd, crasseux, sensations renforcées par une production plus moderne qui sied parfaitement à l’ensemble, voulant vraiment faire ressortir la putridité d’ambiances dégoulinantes à souhait : d’où un son qui désosse irrémédiablement à l’écoute de titres comme « Hand of darkness », « Dirty gone whore » ou les six minutes d’un « Sewn into one » pendant lesquels Reifert grogne des inaudibilités vocales sur fond de rythmiques alternant l’extrêmement lourd – on se croirait presque à nouveau en train d’écouter un titre de « Mental funeral » – et quelques tempos plus speed.
Là où les autres albums d’Autopsy proposaient des albums d’une linéarité à rendre jaloux un fil à plomb, cette nouvelle offrande nous donne quelques petits écarts auxquels le groupe ne nous avait pas habitués : un titre de onze minutes (« Sadistic gratification »), un album d’une heure, un passage acoustique (« Bridges of bones »), tout plein de riffs groovy, des passages hyper speed (« Born undead », « Spill my blood ») donnant à ce « Macabre eternal » une richesse qui le fera prétendre à la palme de l’album death de l’année, comme dit en début de chronique.
Une heure d’équarrissage en règle flanquant le frisson à maintes reprises !
Un must…
Myspace : http://www.myspace.com/autopsyofficial
Site officiel : http://www.autopsydeathmetal.com/
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