Nine Pound Hammer – Sex, drugs and Bill Monroe ...
Line-up sur cet Album
Scott Luallen: Chant Blaine Cartwright: Guitare Earl Crim: Basse Brian Pulito: Batterie
Style:
6 juin 2008Date de sortie:
Garage rock shit-stomper cowpunkLabel:
Acetate RecordsIl est une phrase qui est à la mode actuellement, et que les sportifs ressortent à toutes les sauces lors des interviews d’après matchs. Que le joueur défende les couleurs gagnantes du Stade Toulousain ou celles de l’Olympique Lyonnais, la réponse devenue maxime sera toujours la même: un laconique : « on a fait le boulot ».
Nine Pound Hammer est un quinton nous venant du fin fond du Kentucky (Lexington) et formé par Blaine Cartwright (le guitariste) et Scott Lualen le chanteur. Mark Hendricks à la basse, Brian Pulito derrière les fûts et Earl Crim (guitare) complètent le line up d’un groupe ayant sorti un premier album en 2005 « Kentucky breakdown ». Opus bien accueilli parait-il, par les critiques US, certains titres ayant été utilisés dans diverses séries télé sur Cbs, comme par exemple « Drive » …
Pour faire concis, ce second opus « Sex, drugs and Bill Monroe » est pourtant à l’image de l’artwork cover : fade, laid et sans intérêt. 14 plages de country garage rock volant au raz des pâquerettes, de cowboy punk teinté rockabilly, dont la linéarité et l’homogénéité sont le fil rouge conducteur menant à l’indifférence auditive. Une impression continuelle « de culs terreux » dans le fond d’une grange, ou dans un rade de cambrousse, qui après avoir descendu maints fûts de bière décident de s’essayer au rock’n’roll. Tout ceci transposé dans les années 60 voir 50 ; années d’avant nos naissances desquelles nous seraient parvenu une brochette de Tracks archaïques jamais enregistrées …
N’étant pas d’un naturel sadique, j’arrêterai là mes louanges, en terminant sur quelques touches positives tout de même. Les soli guitaristiques sont majoritairement bien ficelés et assez appréciables à l’écoute, les riffs se tiennent correctement, et la durée réduite des compos assure une certaine pèche à l’ensemble.
Il n’empêche que cette galette piégée, et n’entrant résolument pas dans mes critères d’appréciation « métal » à un énorme coté loufoque, bourre-pif, et déjanté ; poussant à espérer du combo qu’il y ait derrière tout cela du second degré et un message…Car, dans la négative, on se fout du Rock à papy même à 2 grammes, et aussi de savoir si Bill Monroe est mort ou vivant !!!
Ce « Sex, drugs … » ne sera en aucun cas une des fiertés de votre collection de Cds, c’est le moins que je puisse vous dire, maintenant, à vous de voir car pour ma part …
«J’ai fait le boulot ».
MetalPsychoKiller
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