Line-up sur cet Album
Sarah – Chant Sky – Guitare Sevh – Guitare Zoe – Basse Kmy - Batterie
Style:
Hedo thrash metaDate de sortie:
31 octobre 2008Label:
Just for Fun RecordsLogique. Rien que du logique. Du pur, du bon, du vrai. Quoi logique c’est féminin ? Et alors ? J’dis c’que j’veux d’abord ! Ceci pourrait être une des devises de The Outburst, combo torturant les amplis de notre bonne capitale depuis environ 2001, subissant comme beaucoup de groupes la versatilité des rapports humains et particulièrement celle des batteurs. Revenons à notre logique. The Outburst est un groupe logique, depuis le début. Il fait les choses comme il faut, avance à petit pas, avec ou sans surprise. Après deux démos trois titres ayant reçu un franc succès en 2001 et 2002 et une présence visible dans les salles parisiennes, le groupe balance sa première surprise en 2004 avec un EP plus conséquent et montrant clairement l’envie de ne pas s’enfoncer dans un pop thrash pourtant très sympathique. S’en suit de nombreux concerts tous aussi énergiques les uns que les autres, ce qui permet à la bande à Sarah de se placer en bonne place dans la liste des groupes de scène à voir absolument.
Rapidement, une question récurrente et déjà présente avant la sortie de Party Time (l’EP) est posée par toutes les personnes les approchant de près ou de loin : quand est-ce que vous sortez un album ? Généralement, la réponse était : « bah là on cherche un label sympa, et pis le reste s’enclenchera ». 4 ans. 4 ans de recherche, de travail acharné, de concerts délirants ont été nécessaires à l’accouchement du plus gros bébé de la discographie de The Outburst : The Entertainment, album de 12 titres rodés jusqu’à la moelle portant l’étiquette de Just For Fun Records, nouvel arrivé parmi les labels indés.
Arrêtons-nous sur ces 12 titres, recette qui a été tenue secrète longtemps même pour les plus proches. Ce cd s’adresse à plusieurs types de personne.
Les fans de la première heure s’étant arrêté après Life (2ème démo) et souhaitant redécouvrir le groupe seront déçus : aucun titre des deux premiers skeud, pourtant très appréciés, ne font parti de l’album. Aucun ? Mais si, écoutez bien…oui oui…. Bon c’est facile pour Screened God, qui n’a pas changé de nom. Par contre on est passé à un ton plus dur et plus thrash qui donne plus de maturité au morceau. Et vous avez reconnu qui se cache derrière E- Love ? Le Everlasting looooooove d’antan a pris un sérieux coup de peinture métallique. Les riffs et rythmes principaux sont presque encore là (ah la terrible intro), mais tout le chant a été refait. Si vous aviez été aux concerts, vous auriez découvert ces revival bien plus tôt.
Prenons ensuite les fans qui ont découvert The Outburst avec Party Time, et qui fous de désir ont revisité des milliers de fois les différentes plaquettes et qui surtout ont accroché aux concerts. Cela reconnaitrons plusieurs morceaux testés et joués à plusieurs reprise en live : Hangover, doucereux et abrutissant (très bonne ouverture d’album), Try, du pur Hedo Thrash comme on les aime et This is who we are, morceau ancien et mystérieux jamais gravé dans la pierre jusqu’à aujourd’hui.
Et enfin, les pas-encore-presque-futurs-fans découvriront avec tout ceux d’avant et ceux qui n’ont jamais arrêté de croire au groupe depuis le début les nouveaux titres : le malsain et metallicien Mister Jack, le mélodique et doomesque Born to Genocide, un My girls is the most beautiful thing in the world très pop metal et kitch dans le chant, un Drunk sympa mais noyé au milieu de tout ça, suivi par The Golden Jail, titre rappelant fortement nos amis de SOAD. Et pour finir cet album bourré d’explosif, un Rebellion Songtrès outburstien dans la tradition, et un long (6’44 ! étonnant pour ce groupe qui prône la joie et la débauche en un rien de temps) For one of Us très mature dans ses arrangements et qui conclut parfaitement et logiquement ce premier album.
J’avais dit que ce groupe était logique, il a pensé à tout. Après écoute, je ne peux qu’être ravie par ce premier album tant attendu et tant travaillé, ils méritent bien les éloges qui ont déjà commencé à tomber sur leurs bouilles de fêtards hédonistes et passionnés. Je reprocherai juste une trop grande homogénéité (c’est une manière plus cool pour dire que les morceaux se ressemblent toutefois beaucoup, et qu’on sent qu’il ne manque pas grand chose pour une liste plus diversifiée). Mais bon : ils font ce qu’ils veulent, ils s’éclatent, le public s’éclate avec eux, que demander de plus ?
Son
8/10
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