The sound Ex, c’est le genre de groupe qu’on on ne saurait étiqueter, ainsi s’avançant sur un blues rock soul l’album se dévoile plutôt, selon moi, un condensé de young rock malgré les dires du groupe.
Certainement prenant plus en compte leur premier opus. Mais aujourd’hui c’est aujourd’hui et aujourd’hui nous sommes en 2008 et nous retrouvons nos jeunes musiciens aux allures de rock star pour découvrir Palomino à la magnifique et originale pochette (ah ironie quand tu nous tiens) pourtant digne des vieilles pochettes on ne peut plus recherchées des groupes punk des années 80.

Energique et lourd, jeune et ancien, virevoltant et révolté, les adjectifs ne manquent pas et pour cause l’album est simple mais bien rempli. Les prises de risque sont minimales, les parties de guitare sont simplistes mais restent quand même accrocheuses et brillamment exécutées / everything will be fine/Loss/.
Les ralentissements au milieu du morceau, où le rythme se calme et fait ensuite part a toute une nervosité font mouche, rend la fameuse simplicité de la forme musicale déjà plus complexe et pousse à rendre la suite encore plus explosive.
Palomino est aussi une sorte de condensé de morceaux jeunes et plus vieux, avec quelques influences bien senties, et sans remettre ces gouts a jour, il faut avouer que certaines musiques sont maniées par main de maître. Les surprises sont assez équilibrées, on se retrouve avec autant de morceaux originalement conçus /Royal Blood/(sans parler de la forme musicale qui reste semblable durant tout l’album) que de morceaux simples et qui ne fleurissent pas d’inventions/Shaking Games/born Into the grave/ titres plus tournés commercial, direction la radio, et ne feront pourtant pas de grands hits. Autre aspect assez ennuyeux, c’est la longueur du CD : 45 minutes pour 11 pistes minuscules, on en dit ainsi qu’il n’y a pas grand chose a avaler tant le temps dure rapidement a l’oreillage de la plaquette.

Sans être un chef d’œuvre, Palomino est un album agréable a écouter de temps en temps, de part ses refrains merveilleux, ses lignes de chant tout aussi bonnes, son énergie indispensable sans laquelle l’album ne serait plus que l’ombre de lui même.
En mélangeant autant un power rock que de l’ancien rock des seventies avec un son actuel, et en incrustant un mixage de qualité mettant en valeur la nervosité et la fougue du combo anglais, on obtient un bon album qui ne déplace pas des foules et ne parvient pas a se hisser dans la liste des grands albums 2008. On espère tout de même à The Sound Ex de ne pas connaître le flop de son premier album.

Poulika

7/10