Ah ce concert là personne ne m’a forcé à y aller. Non pas que je suis une fan absolue et assidue, mais surtout que je suis une grande curieuse et depuis le temps que ça me passe sous le nez, il faut bien y aller. Il faut dire que l’affiche est plutôt alléchante : nos compères de Sonata sont bien accompagnés avec Vanishing Point, groupe ultra-connu et respecté dans le milieu underground, et Pagan’s Mind, groupe à mi chemin entre le prog et le symphonique qui n’a plus à prouver ses gallons. D’ailleurs le public a plutôt compris l’intérêt de venir en répondant nombreux dès 18h30 à l’ouverture des portes.
18h40. Les lumières s’éteignent et commence alors une intro instrumentale très solennelle. Malgré un nombre non négligeable de metalleux restés dehors, la salle est bien remplie.
Le groupe s’installe, et ce qui frappe tout de suite, c’est le son. Malheureusement, pas forcément dans le bon sens. Le duo basse-batterie bouffe tout sur son passage, tandis que le chant est extrêmement faiblard. Dommage dommage dommage ! C’est ce qui va un peu gâcher le set de Vanishing Point, malgré quelques améliorations. Du coup, les chœurs ne rendent rien du tout, les guitares rythmiques sont noyées, et les soli pourtant recherchés ne sont pas toujours bien effectués. Ce qui les sauve, c’est leur implication scénique. Ils sont malgré tout à fond dedans, et le public leur en est reconnaissant en répondant aux invectives du chanteur. Ils arrivent également à se rattraper sur des parties plus mélodiques et sur les parties d’accompagnement, ce qui leur permet de créer vraiment une ambiance particulière sur scène, et qui fait oublier un temps qu’ils ont l’air vraiment bien fatigués. Le groupe joue avec le public, s’éclate (notamment le bassiste qui a la bougeotte comparé aux autres zicos) et transmet sa bonne humeur, ce qui fait qu’à la fin de leur prestation de 35min, on est quand même ravi de les avoir écoutés. Déçue sur le son donc, mais pas sur le groupe, ce qui me fait espérer que la prochaine fois, je prendrai plus mon pied à les écouter, car ils le méritent.
18h40. Les lumières s’éteignent et commence alors une intro instrumentale très solennelle. Malgré un nombre non négligeable de metalleux restés dehors, la salle est bien remplie.
Le groupe s’installe, et ce qui frappe tout de suite, c’est le son. Malheureusement, pas forcément dans le bon sens. Le duo basse-batterie bouffe tout sur son passage, tandis que le chant est extrêmement faiblard. Dommage dommage dommage ! C’est ce qui va un peu gâcher le set de Vanishing Point, malgré quelques améliorations. Du coup, les chœurs ne rendent rien du tout, les guitares rythmiques sont noyées, et les soli pourtant recherchés ne sont pas toujours bien effectués. Ce qui les sauve, c’est leur implication scénique. Ils sont malgré tout à fond dedans, et le public leur en est reconnaissant en répondant aux invectives du chanteur. Ils arrivent également à se rattraper sur des parties plus mélodiques et sur les parties d’accompagnement, ce qui leur permet de créer vraiment une ambiance particulière sur scène, et qui fait oublier un temps qu’ils ont l’air vraiment bien fatigués. Le groupe joue avec le public, s’éclate (notamment le bassiste qui a la bougeotte comparé aux autres zicos) et transmet sa bonne humeur, ce qui fait qu’à la fin de leur prestation de 35min, on est quand même ravi de les avoir écoutés. Déçue sur le son donc, mais pas sur le groupe, ce qui me fait espérer que la prochaine fois, je prendrai plus mon pied à les écouter, car ils le méritent.
19h30. Après un rapide changement de plateau, voici que se présente Pagan’s mind, dans le même type d’intro. La salle est déchainée, ce qui laisse à penser que de nombreux fans sont venus spécialement les voir. Il faut dire que c’est la première fois que le groupe vient à Paris, c’est donc normal de fêter ça. La foule devient plus compacte, et quand les artistes apparaissent, l’accueil est extrêmement chaleureux. Le son est très bon, enfin disons meilleur que le groupe précédent, rien à voir. Mais bizarrement, le chanteur semble avoir les mêmes difficultés vocales. On le sent lutter avec le micro, et c’est assez désagréable à suivre par moment. Tout comme VP, les mecs sont vraiment heureux d’être là et s’éclatent comme des p’tits clous. Un petit regret, le synthé est trop sous mixé, ce qui nuit un peu à l’atmosphère générale. Dès le départ, et entre chaque morceaux, les Pagan’s Mind vont s’amuser à parler français (genre j’aime le camembert), ce qui fait rire tout le monde à chaque fois, d’autant plus que le chanteur s’adonne à une passion refoulée : les clowneries. On va en bouffer pendant tout le set ! On aura même le droit à une super théorie paganienne : d’après eux, les français aiment trois choses : le vin, la nourriture, et la musique. C’est plus un concert, c’est un véritable colloque ! On va de surprise en surprise, notamment quand les gars se la jouent à la David Bowie, sur Hallo Spaceboy, qui est génialement interprétée. Le chanteur s’enroule de manière très sexy sur le pied de micro, puis part subitement de la scène…. Pour mieux revenir avec sa camera, avec laquelle il s’amusera à filmer le public et embêter ses petits copains de scène. Semblant plus à l’aise, sa voix va en ressentir un coup, et on pourra apprécier sur certains passages aigus toute la finesse et la justesse de ses cordes vocales. Dommage que ce ne fut pas le cas pendant tout le show. Après 50 minutes de délire total, Pagan’s Mind quitte les planches sans oublier de préciser qu’à la fin de la soirée ils seront présents pour dédicaces, photos, et tout et tout. Le public est aux anges, et on croit même à un rappel, tellement ce fut bon. Un pur groupe de scène à voir absolument.
SET LIST
The Conception
God’s Equation
United Alliance
Atomic Firelight
Hallo Spaceboy
Enigmatic Mission
Through Osiris’ Eyes
Alien Kamikaze
20h50. Cette fois ci, il fallait bien 30 minutes pour nous remettre de nos émotions, avant d’attaquer le gros du morceau, ceux pour qui la majorité des personnes présentes est venue ce soir. Sonata Arctica est un groupe maudit. Leur trois derniers passages à Paris en effet sont toujours tombés les jours de grèves des transports. Et donc ce soir à l’Elysée Montmartre, ça s’en ressent, car malgré une énorme ferveur, la salle n’est pas pleine.
Une belle lumière bleue envahit la scène…et la je prends une bonne baffe, musicalement parlant. Le son est nickel, sans accro, le chant super bien maitrisé, les gars à fond sur leur instrus, les cheveux dans le vent (enfin dans les ventilos) et un public survolté. Ah ils étaient attendus les Sonata Arctica, qui sont actuellement dans leur 2 ème partie de tournée et qui étaient déjà passés en France pour la promotion de leur dernier album, Unia. Pour cette occasion, ils ont installé une sorte d’estrade avec escaliers, ce qui permet aux musiciens de se balader derrière en hauteur. Le claviériste, qui aime jouer sur son synthé portable, le repose de temps à autre, et prend vraiment des poses très prétentieuses (mais surement pas sérieuses). Le jeu de lumière est sympa, on passe du bleu au vert, du vert au rose…Le groupe enchaine les morceaux comme des petits pains, en majorité provenant du dernier album bien sûr. Des petits duels sont organisés, notamment entre le gratteux et le claviériste. Le public est en transe et chante par chœur sur tous les morceaux, si on le laissait faire, il remplacerait le chanteur ! C’est fort, puissant et bourré d’émotion. Sur Caleb, la lumière vire à l’orange, et Tony (chant) réussi pendant plus d’une minute à faire bouger les gens, c’est encore mieux qu’un cours de gym-tonic. Plus le concert avance, plus le groupe est à l’aise et commence à faire des blagues. Sur Draw Me, on passe au violet. Quand le tube It won’t fade arrive, c’est l’orgie. Puis le calme total…le groupe sort…et Tony revient seul pour faire un exercice avec le public, exercice déjà effectué auparavant lors de leur dernier passage à Paris. Séparé en trois parties, le public va imiter la caisse claire, la grosse caisse et une cymbale de batterie. Une fois les échauffements terminés, le chanteur demande une chaise, et va mimer les gestes tandis que le public suit à la lettre. On devine alors We will rock you, morceau cultissime de Queen. Quand ça se termine, on est presque déçu. Arrive le final, dans une ambiance multicolore, normal vu la ligne directrice du show. Un finish classique, émouvant et tout et tout.
Une belle lumière bleue envahit la scène…et la je prends une bonne baffe, musicalement parlant. Le son est nickel, sans accro, le chant super bien maitrisé, les gars à fond sur leur instrus, les cheveux dans le vent (enfin dans les ventilos) et un public survolté. Ah ils étaient attendus les Sonata Arctica, qui sont actuellement dans leur 2 ème partie de tournée et qui étaient déjà passés en France pour la promotion de leur dernier album, Unia. Pour cette occasion, ils ont installé une sorte d’estrade avec escaliers, ce qui permet aux musiciens de se balader derrière en hauteur. Le claviériste, qui aime jouer sur son synthé portable, le repose de temps à autre, et prend vraiment des poses très prétentieuses (mais surement pas sérieuses). Le jeu de lumière est sympa, on passe du bleu au vert, du vert au rose…Le groupe enchaine les morceaux comme des petits pains, en majorité provenant du dernier album bien sûr. Des petits duels sont organisés, notamment entre le gratteux et le claviériste. Le public est en transe et chante par chœur sur tous les morceaux, si on le laissait faire, il remplacerait le chanteur ! C’est fort, puissant et bourré d’émotion. Sur Caleb, la lumière vire à l’orange, et Tony (chant) réussi pendant plus d’une minute à faire bouger les gens, c’est encore mieux qu’un cours de gym-tonic. Plus le concert avance, plus le groupe est à l’aise et commence à faire des blagues. Sur Draw Me, on passe au violet. Quand le tube It won’t fade arrive, c’est l’orgie. Puis le calme total…le groupe sort…et Tony revient seul pour faire un exercice avec le public, exercice déjà effectué auparavant lors de leur dernier passage à Paris. Séparé en trois parties, le public va imiter la caisse claire, la grosse caisse et une cymbale de batterie. Une fois les échauffements terminés, le chanteur demande une chaise, et va mimer les gestes tandis que le public suit à la lettre. On devine alors We will rock you, morceau cultissime de Queen. Quand ça se termine, on est presque déçu. Arrive le final, dans une ambiance multicolore, normal vu la ligne directrice du show. Un finish classique, émouvant et tout et tout.
Grosse impression, pas de regret sur cette belle soirée même si elle avait un air de déjà vu pour certains fans.
SET LIST
intro
In Black and white
Paid in full
White pearls
Replica
8th commandment
Last drop falls
Caleb
Black sheep
Draw me
Fullmoon
It won’t fade
Gravenimage
Don’t say a word
The cage/Vodka Song
Laissez un commentaire