Line-up sur cet Album
Sindre Solem - Basse Christian “Kick” Holm - Batterie Arild "Arse" Myren Torp - Guitares, Vocaux
Style:
Thrash metal old schoolDate de sortie:
13 janvier 2012Label:
Indie RecordingsNote du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 7/10
Fondé en 2005, le trio Norvégien Nekromantheon est formé de deux membres du groupe de death metal Obliteration (Sindre Solem et Arild Myren Torp) ainsi que du batteur des thrashers Audiopain et nous viennent tout droit de Kolbotn, ville du maître Fenriz de Darkthrone qui leur assure un soutien sans faille depuis leurs débuts.
Forts d’un EP en 2007 (« We’re rotting »), de deux splits avec Abigail en 2008 et Audiopain en 2010, ainsi que d’un premier album « Divinity or death » (2010), ils nous reviennent avec ce « Rise, vulcan spectre » plus furieux que jamais.
Si Fenriz s’intéresse à eux, c’est bien entendu que Nekromantheon n’officie pas dans le neo metal ou le stoner : non, les trois affreux nous replongent dans les années obscures du balbutiement du black et du thrash des plus malsain. C’est crade, c’est speed, c’est roots ! Bref, ça tabasse comme un vieux Slayer du temps de « Show no mercy », un Possessed époque « Seven churches », à grands renforts de riffs ultra speed, de solis incisifs et précis et surtout très courts, de batterie survitaminée et de vocaux sous chambre d’écho. Les amoureux des premiers Sodom, Kreator, Sepultura ou autres Venom s’y régaleront.
Dès les premières notes de « Cast down to the void », le ton est donné : la pédale d’accélérateur restera collée au plancher et les trente minutes de ces huit titres passeront à vitesse grand V et l’envie d’y revenir est incontestable.
Oui, Nekromantheon nous propose un voyage dans les mid eighties, avec un thrash résolument old school mâtiné de death qui nous rappellera par moment le premier Metallica lors d’un « Blood wisdom » au petits oignons ; le Sepultura époque « Morbid visions » ou « Schizophrenia » avec un intense « Coven of the minotaur » qui en laissera plus d’un sur le carreau lors de pogos en live ; « The usurper command » continue son passage à tabac en règle à grands renforts de riffs que n’auraient pas renié Bulldozer ou Razor nous assurant là une pépite digne d’un furieux « Malicious intent » ; l’ultra speed titre éponyme reste dans le même tonneau, avec une vélocité et une précision qui en fait incontestablement le titre le plus intense de l’album ; « Twelve depths of Hades » aurait pu prétendre une place d’honneur sur le « Darkness descends » de Dark Angel.
Malgré tout, on pourrait leur reprocher une certaine linéarité le long de l’album : si les huit titres passent comme une lettre à la poste, il n’est pas certain qu’un album avec cinq ou six titres de plus n’aurait pas apporté une certaine redondance lassante à la longue. Avec sa petite demi heure à peine dépassée, « Rise, vulcan spectre » n’est certes pas un « Reign in blood » numéro deux, mais aurait certainement figuré parmi les classiques du genre s’il était sorti vingt-cinq ans plus tôt.
On l’aura compris, si pendant les huit titres on a quelque peu tendance à chercher une quelconque once d’originalité, ce n’est sûrement pas chez eux qu’on le trouvera. Nekromantheon montre qu’ils ont adoré cette époque bénie de nos premières baffes thrash / death de l’époque, les indécrottables nostalgiques adoreront sans problème.
Après un « Divinity or death » qui avait du mal à se démarquer de Hellhammer, les Nekromantheon reviennent avec ce « Rise, vulcan spectre » qui pourrait bien leur valoir quelques lettres de noblesse.
Oui, ça tue !!!!
Tracklist :
1. Cast Down to the Void
2. Blood Wisdom
3. Embrace the Oracle
4. Coven of the Minotaur
5. The Usurper Command
6. Rise, Vulcan Spectre
7. Twelve Depths of Hades
8. Raised by Dogs
Facebook : http://www.facebook.com/nekromantheonofficial
Myspace : http://www.myspace.com/nekromantheon
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