Line-up sur cet Album
- Infernal - Guitares
- Odin - Basse
- Tormentor - Batterie
- Sataniac – Chant
Style:
Black / Thrash metalDate de sortie:
27 février 2012Label:
Metal Blade RecordsNote du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Refaire la bio d’un groupe comme Desaster prendra un temps fou : pour résumer, ce groupe allemand formé en 1988 a un CV long comme mon bras en matière discographique avec ses deux démos, cinq splits, trois EP, deux singles, deux compilations, deux live et « The arts of destruction » est le septième album « full-length » après des tueries ultimes comme l’ont pu l’être les excellents « Hellfire’s dominion » (1998), « Angelwhore » (2005) ou « Satan’s soldier syndicate » (2007).
Seul rescapé du line up d’origine, le guitariste Infernal reste toujours entouré depuis 2001 par les trois mêmes larrons, dont le batteur hyperactif Tormentor, connu pour avoir servi dans d’innombrables formations telles Metalucifer, ex-Cunnilingus, ex-Alastor, ex-Deathfist, ex-Decayed, ex-Menhir, ex-Metal Inquisitor, ex-Satanika, ex-Crom.
Il aura donc fallu attendre plus de quatre ans pour voir enfin arriver le successeur de l’excellent « Satan’s soldier syndicate », sur lequel Desaster commençait déjà à se débarrasser petit à petit des éléments black des débuts.
Longtemps proche d’un Destruction – la « faute » d’orthographe volontaire étant un hommage à « Total desaster » du premier EP de la bande de Schmier – des premiers albums combiné aux couleurs du metal noir, ce « The arts of destruction » continue dans la voie du précédent album en se démarquant du black metal pour se rapprocher de plus en plus de la nouvelle mouvance des old school thrashers (me suit-on ?) et par moment, on a la sensation de s’écouter le dernier Hellish Crossfire ou le premier Fatal Embrace.
Après la sempiternelle intro ambiant, Desaster envoie d’entrée du lourd avec le titre éponyme qui, d’emblée, nous garantit qu’on va passer un grand moment. Thrash très fluide sur riffs hyper rapides, avec une voix à classer entre celle de Sheepdog (Razor première époque), Ventor (deuxième chanteur de Kreator sur les deux premiers albums) ou Christian Wachter (Hellish Crossfire). L’enchaînement entre ce titre et « Lacerate with hands of doom » montre bien que Desaster ne veut en aucun cas laisser l’auditeur respirer.
« Splendour of the idols » suit, avec son intro mid tempo très heavy avant de repartir sur un thrash hyper furieux, alternant les passages lourd et oppressants avec d’autres hyper speed. Les plus mid tempo « Phantom funeral » ou « Beyond your grace » montrent qu’on peut composer un titre plus « calme » tout en laissant suggérer une violence sous-jacente prête à éclater à tout moment alors que « Queen of sodomy », « At Hell’s horizon », « Troops of heathens » ou « Graves of saint » se veulent être des tueries ultimes.
Les huit minutes de l’épique « Possessed and defiled », elles, montrent un Desaster sous un jour nouveau, grande réussite toute en ambiance et se veulent assurément être un grand moment de l’album.
Certes, les fans de la première heure vont se demander où est passé le Desaster des débuts, mais force est de constater que ce « The arts of destruction » est d’une intensité énorme et fait passer 47 minutes de pure folie, résolument ancrée dans un thrash old school avec une production brutale et sèche ! On en redemande…
Incontestablement, Desaster a sorti son chef d’œuvre avec « The arts of destruction ». Intense, brutal, ultime…
Allez zou, je me le recolle une nouvelle fois !
Facebook : http://www.facebook.com/pages/Desaster/394986890526
Site officiel : http://www.total-desaster.com/
Myspace : http://www.myspace.com/desasterofficial
1 Commentaire sur “Desaster-The arts of destruction”
Posté: 9th Avr 2016 vers 13 h 01 min
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